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10 septembre 2005

Pas de fumée...

Catégorie: Etats d'âme

Résumé à l'arrache d'une semaine merdique. J'ai eu droit:

- à des réunions chiantes où on m'a consciensieusement expliqué comment le métier de professeur des écoles est un métier à risque (on peut se faire soit casser le nez soit menacer de mort) et où on m'a explicitement indiqué que pas la peine de pleurer les affectations de stage se font au hasard (j'y crois à mort... trop conne).

- à des cours chiants où on m'a laborieusement fait l'inventaire de toutes les fonctions d'un ordinateur option j'arrive de mars et j'ai jamais vu un pc (quoi que des fois on se demande...)

- à des rencontres/conversations avec des gens qui ne parlent que d'eux et où quand j'arrive à en placer une tout le monde s'en fout.

- à une visite médicale très chiante où on m'a prise pour une bille genre "moi médecin/infirmière, toi pauv' conne", vive la médecine du travail.

- à un après midi shopping de cauchemar où je me suis fait chier royal, pour pas changer, et qui s'est fini quand Choute m'a déposée comme une pauvre merde devant un arrêt de bus à six heures et demi du soir après avoir fait un méga détour en voiture pour récupérer ses rideaux.

Voilà. Conclusion de la semaine: je suis vraiment une conne. Et la conne est fatiguée.

Moi je vous le dis. Ca va sentir le souffre avant longtemps.

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5 juin 2005

La cuillère n'existe pas

Catégorie: Etats d'âme

Il y a quelques années, j'étais sur le pas d'une porte, à guetter l'agitation dans une ambulance, à voir si oui ou non ils allaient réussir à le stabiliser et à l'emmener. Ou bien s'il allait mourir là.

Ce que je sais de ça, c'est qu'il faut une fraction de seconde pour comprendre. Et l'éternité pour ranimer un homme.

Hier j'ai reçu un coup de tél de Choute, rentrée de Montréal. Elle n'y repartira pas, elle laisse tomber. Faire sa vie au Québec c'était son rêve, elle en parlait déjà quand elle était gosse. Mais c'est trop dur. Plié, le rêve.

Quand j'étais gosse, je me voyais écrivain, comme une certitude. Et de réaliser hier en raccrochant le tél que mon rêve à moi est du genre indestructible. Rien ni personne pour l'abattre.

L'idée de ses entretiens oraux m'angoisse, et j'en ai ras le bol de m'angoisser pour tout et rien. Il y a bien pire qu'une salle d'examen. Il y a la salle d'attente des soins intensifs, je me souviens. Il y a l'avion qui vous éloigne de votre rêve déjà froid.

Je crois que notre inconscient connait les pires choses de cette existence, les plus redoutables, il les connait déjà toutes. On croit que non, on croit qu'on sera surpris. Mais il n'en est rien. Ancrées en nous elles sont là depuis la nuit des temps, transmises dans notre chair même. C'est pour ça qu'il ne faut qu'une fraction de seconde pour comprendre. Nous contenons déjà en nous l'entièreté du monde. Et quand le pire se présente, nous le regardons se produire avec l'impuissance de tous nos ancêtres. Le reste du temps nous oublions.

Je ne veux pas oublier, mettre en sourdine. Je n'y arrive pas. Je sais qu'il faut l'éternité pour ranimer un homme, et que mon rêve est de ceux qu'on ne descend pas. Je ne sais peut être pas exactement qui je suis ni ce que je vaux, et alors... quelque part j'ai l'impression persistante d'être vernie, autant me fier à ça. Car si j'écoute mon inconscient, il me souffle que tout ceci n'est q'un écran de fumée. La vérité est dans notre chair, et la mienne me la crie par tous les pores de la peau. Elle me le rapelle à chaque souffle.

Une fraction de seconde, voilà à quoi se résume l'éternité.

Et nous en sommes tous dépositaires.

13 mars 2005

Virage

Catégorie: Etats d'âme

Difficile de faire un résumé de tout ce qui s'est passé depuis le dernier message, il y a tellement de petits évènements qu'il en faudrait des dizaines de posts, et j'ai trop le flemme. Pour faire concis et précis, disons que je m'en sors, pas trop mal même à ce qu'on dirait, mais ça me prend un énergie folle et c'est plutôt étrange à vivre.

Moi qui n'était jamais levée avant 15h et jamais couché avant 4h du mat, je suis désormais debout au plus tard à onze heure - et ça c'est le grand luxe- et toujours couché avant 1 heure. Je pouvais passer plusieurs jours sans tourner la clef dans la serrure et aujourd'hui je sors au moins trois fois par jour. Je passais ma vie devant la télé, c'est un peu moins vrai désormais. Je lis de nouveau, j'ai le temps d'écrire aussi, je bosse bien sûr. Le concours est dans un petit peu plus d'un mois, alors je me réveille, en sursaut comme d'habitude, et je m'apprête à mettre les bouchées doubles. Aujourd'hui dimanche j'ai même fait un devoir, c'est pour dire. Les choses sérieuses commencent enfin. C'est stressant, mais en même temps je ne sais être efficace que comme ça alors... je vais faire comme je sais faire, jusqu'ici ça ne m'a pas trop mal réussi dans la vie.

En une semaine donc ma vie a considérablement changé, à un point que je n'aurais pas cru possible. Et c'est pas fini. Je ne sais pas ce que va donner la suite, j'ai l'impression d'être grimpée dans un train qui fonce à une allure folle...

Et le plus étonnant c'est que je crois que j'adore ça!

8 mars 2005

Désenchantée

Catégorie: Etats d'âme

Pas de nouvelle depuis plusieurs jours... et pour cause. Ca va pas très fort. Je ne pensais pas que ça serait à ce point là mais pour résumer le chien - qui en passant est vraiment a-do-ra-ble après une première approche en peu mordante - le chien donc a été le déclencheur d'un bouleversement qui m'épuise, nerveusement et physiquement. Je ne peux même pas vraiment en parler - d'ailleurs je n'ai même pas envie d'en parler - tellement je n'arrive pas à analyser la chose. Je comprends pas tout, je suis dépassée de tous les côtés, paumée un max en somme.

J'essaie de remettre de l'ordre, de reprendre des marques, et de surtout ne pas douter du choix que j'ai fait. Garder confiance en quelque sorte, rester forte et maintenir l'effort. Pas évident. J'aurai envie de m'écrouler, d'abandonner, je vois pas vraiment où ça mène même si je sais que c'est indispensable. Il fallait du changement, mais je n'en voulais pas, il y a d'ailleurs toujours une partie de moi qui ne veut pas. Je me bats contre moi même et c'est épuisant. Tout simplement.

Je ne sais pas où ça va me mener, et là tout de suite je m'en fous. Je voudrais juste laisser tomber.

Les posts risquent d'être beaucoup moins fréquents.

4 mars 2005

Petit accroc

Catégorie: Etats d'âme

J'ai été chercher mon chien cet après midi, avec mes parents. Il a sauté dans la voiture sans qu'on ait besoin d'insister, il a été adorable durant tout le trajet. Arrivé à la maison il a grimpé les escaliers en m'attendant à chaque pallier, trop mignon. Une fois dans l'appart il a fait le tour, tout gentil, tout remuant, visiblement très content.

Comme il sent très mauvais - vraiment très mauvais hein, pas seulement une odeur de chien plutôt une odeur de sdf - j'avais prévu de lui donner un bain, dumoins d'essayer. Il avait décidé de se mettre sous le fauteuil et ne voulait visiblement plus bouger. j'ai insisté un peu... et il m'a mordue. Ouais, il m'a mordue. Je suis conne aussi j'aurai pas dû insister quand j'ai vu qu'il s'était réfugié sous le fauteuil et qu'il ne voulait pas bouger. Mais il sent tellement mauvais...

Enfin voilà, il m'a mordu, et j'ai le pouce qui a morflé. Sur le coup j'étais sidérée, j'ai rien dit, j'ai même pas crié, j'étais tellement déçue que j'ai failli pleurer. Maintenant ben j'ai abandonné l'idée du bain -il shlingue grave mais je tiens à mes doigts- et on s'observe un peu en chient de faïence. J'ose plus le caresser j'ai peur qu'il me bouffe encore.

Je suis un peu paumée.

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27 février 2005

Ma réalité

Catégorie: Etats d'âme

Rendez-vous pris: demain je vais à la spa. Avec un peu de chance demain soir donc, j'aurai un chien. Pas un chiot non, un chien. Sans doute même plutôt un vieux chien. C'est peut etre bizarre comme choix mais je ne veux pas d'un chiot - pas envie de me prendre la tête à le dresser et puis les chiots c'est des éponges, ils deviennent comme vous et je veux pas d'un minimoi - je préfère un chien qui a déjà vécu et que je devrais apprivoiser. En plus je trouve les vieux chiens beaucoup plus attendrissants.

Reste que si je suis hyper contente d'un côté, j'en suis pas mal angoissée de l'autre. Un chien c'est une responsabilité, et moi les responsabilités j'ai plutôt tendance à les fuir. Prendre un chien ça veut dire devoir renoncer à ce côté d'indépendance que j'avais, et surtout un chien m'empêchera d'avoir la tête dans le sable. Mine de rien j'aime bien avoir la tête dans le sable, c'est reposant mais surtout c'est rassurant. Dans la vie figurez vous que j'ai personne pour me rassurer - si bien sûr j'ai Maman mais c'est différent - je voulais plutôt parler d'amis, de tiers quoi. Une Maman c'est pas un tier - voir le post précédant pour s'en convaincre - même si j'ai beaucoup de chance d'en avoir une géniale. Du coup quand je flippe, ça m'arrive fréquemment, quand le monde autour prend des allures de juggle insurmontable -j'ai pas signé pour première compagnie moi!- ben j'aurai tendance à me mettre en mode off, en me réfugiant comme une gamine dans mes rêveries, là où tout le monde m'aime et où forcément je suis quelqu'un de génial. Le soucis du mode off, c'est que la vie réelle n'en devient que plus insurmontable et plus triste encore. En fait je suis un peu comme une camée. Je plane, et les redescentes sont pas évidentes. Et comme c'est tout moche autour, ben je reprends une dose pour planer à nouveau, et oublier le reste.

Ces derniers temps pourtant je fais pas mal d'efforts pour réaliser que la vie réelle n'est pas si moche, et que surtout j'ai un minimum de prise sur elle. Allez savoir pourquoi à longueur de temps je me sens impuissante et tout me parait d'autant plus difficile que je me sens contrainte et incapable en même temps. J'ai tendance à suivre le peu de mouvement qu'on m'imprime, et encore, quand je ne suis pas prise d'une crise de paralysie chronique, panique à bord on stoppe les machines.

La réalité pour moi est quelque chose d'abstrait. Etrangement. J'ai beaucoup de mal à m'ancrer dedans, je passe la moitié de ma vie ailleurs. Les psy parleraient sans doute de coping ou de stratégie d'évitement - ouais je le sais j'ai fait 3 ans de psycho hein! - enfin un machin qui aide la personne à surmonter le stress, c'est comme une méthode de survie. Quand j'y pense c'est vrai que je pratique ça depuis ma plus tendre enfance. Mes premières frustrations à ce sujet remonte à mes 2 ou 3 ans, quelque chose comme ça, c'est pour dire!

Faire face à la réalité, pour moi c'est faire face à sa difficulté. Je sais, on va me dire que quand même ma réalité n'est pas si terrible hein... une famille que j'adore et qui m'adore aussi, un chouette appart, je suis en bonne santé, j'ai déjà quelques diplômes en poche et je suis loin d'être bête ce qui devrait me permettre d'ici peu d'avoir ce foutu concours de prof, ou de trouver autre chose d'ailleurs, peu importe. Quand je regarde ma vie objectivement je me dis "putain mais t'as une chance de tous les diables!"... sauf qu'au jour le jour, c'est beaucoup plus difficile. Pour moi tout prend des proportions incroyables, ma réalité est complètement distordue. Je me fais des montagnes de petites choses, des films à tout va, une horreur. Ces derniers temps j'ai appris à relativiser. A dédramatiser aussi. J'ai fait pas mal de progrès, je le vois bien.

Et le chien alors? Et bien c'est un bon point de repère, question réalité. C'est aussi un point d'ancrage, un point de focalisation pour se recentrer. C'est aussi une façon de casser l'isolement qui me pousse un peu plus en dehors de la réalité, casser cette impression que rien ne bouge et que je flotte dans le vide. Un très bon moyen de dédramatiser aussi. Enfin bref, d'un côté ça me parait évident que c'est un très bon choix, j'ai pas mal réfléchi à tout ça depuis un moment, et comme j'ai déjà dit je sens que c'est le moment.

Sauf que je me demande si je suis vraiment prête à renoncer à la tête dans le sable. Et à prendre des responsabilités. J'en ai envie, mais j'ai peur aussi. Peur que ça se passe mal, que le chien ne m'apporte que plus de problème encore... comme toujours je me fais une montagne de pas grand chose. Je crois que j'ai vraiment besoin de ce chien. Mais quelque part je suis pas rassurée.

Sans doute que ça prouve que je suis pas totalement inconsciente.

23 février 2005

Gratte moi la puce que j'ai dans le dos!

Catégorie: Etats d'âme

Depuis un moment déjà je réfléchis à la possibilité de prendre un animal de compagnie. L'idée me démange comme qui dirait. Au départ j'optais plutôt pour un chat, mais vérification faite avec l'aimable concours de Miut, je suis effectivement et définitivement méga allergique aux chats. Je les adore, malheureusement, puisque je dois éviter de les caresser et que je ne peux pas vivre décemment à leur contact prolongé. Donc pas de chat.

J'ai également épluché les diverses possibilités qu'offrent toutes sortes de rongeurs. A une époque je voulais un rat. Sympa le rat. Sauf que bon, faut pas non plus rêver, ce n'est qu'un petit rongeur alors même très futé c'est quand même limité, et puis y'a plein de soucis d'ordre pratique -du genre comment éviter qu'il se carapate sous le frigo hein? Donc pas de rat. Ni de lapin non plus parce que j'y suis aussi allergique aussi, et c'est très crétins les lapins.

Alors pourquoi pas un chien? Bonne question. C'est justement celle que je me pose en boucle et que je tourne et que je retourne dans ma tête depuis des semaines. Un chien faut le sortir et le promener. Un chien ça aboie. Un chien ça s'attache vachement et ça peut moins rester tout seul qu'un chat. Un chien ça vit longtemps. Un chien ça doit avoir ses vaccins à jour. Enfin bref, y'a des tas de points négatifs. Y'a aussi des point très positif. Un chien ça vous adore et ça le montre. Un chien ça peut vous suivre en ballade. Un chien ça me ferait quelqu'un d'autre que moi à m'occuper, quelqu'un qui m'en serait reconnaissant et qui m'aimerait pour ça. Un chien il me sortirait du lit sans problème. Un chien ça me rendrait un peu plus adulte, ou quelque chose comme ça. Je peux pas trop expliquer pourquoi ni comment mais je sens que ça me ferait du bien, que le moment est venu, tout simplement.

Du coup j'ai fini par me décider à voir plus avant, et suite à la lecture des annonces dans les journaux, j'ai été séduite par une autrre idée encore. Plutôt que d'acheter un chiot, pourquoi ne pas adopter un chien? Reste que c'est pas évident parce que je cherche un petit chien -vu la taille de mon appart on va éviter le dogue allemand hein- et des très petits chiens y'en a pas des masses à adopter... va encore falloir insister sur ce coup là je sens. Mais mine de rien je crois que je suis bien décidée quand même.

Je vais avoir un chien. Enfin je crois.

22 février 2005

Bis repetita

Catégorie: Etats d'âme

Des fois je me demande dans quel espace temps je vis... la journée merdique c'était hier, lundi donc, et j'ai l'impression qu'elle a duré une éternité! Du coup j'arrive pas à me mettre dans le crâne qu'aujourd'hui on est bien mardi, et pas un autre jour. J'ai l'impression d'être perdu dans le temps, au millieu de la semaine, je veux absolument qu'on soir mercredi ou quelque chose comme ça... parce que ça voudrait dire qu'il s'est passé plus de temps et que mon impression que ça s'éternise serait donc vrai. Mais non. Le temps s'allonge, et si d'habitude c'est plutôt une bonne chose, ben là ça fait chier.

En fait je crois que je m'emmerde grave. Oui je sais j'ai plein de truc à bosser et plein de trucs à faire, mais j'ai pas la pêche, envie de rien, incapable de me concentrer, et du coup le temps parait interminable. Justement quand c'est pas le moment hein. Je me suis levée y'a à peine une demi-heure, pour changer, et déjà ma capacité de concentration a diminué de moitié. Bien sûr je vais faire comme hier, je vais bosser un peu, tout ça, mais c'est laborieux. Je fais pas des étincelles en ce moment. Je me traine quoi. Pénible.

Je sens qu'aujourd'hui ça va être la journée merdique bis.

21 février 2005

L'enfer c'est les autres

Catégorie: Etats d'âme

Faudrait que je bosse, pas envie. Ras le bol. Retour de bâton. Tout ça me gonfle en ce moment. Samedi j'ai eu la note de mon premier devoir d'arts plastique... je croyais que j'avais fait un truc pas mal, pas mal du tout. Ben ça vaut un 10. Envie de tout envoyer chier quand c'est comme ça. Parce que personne de raisonnable sur cette terre n'a envie d'avoir un boulot. Et moi encore moins. Je voudrais juste qu'on me foutte la paix. Royale.

J'en fais pas assez pour avoir ce concours -pas haut la main en tout cas- et surtout j'en veux pas vraiment de ce concours. Faut de mieux, faute d'autre chose. Avancer sans savoir, c'est galère, et avancer sans y croire... Ce que je fais c'est juste pour dire que je l'ai fait. Un alibi. Un prétexte. Un essai.

Essayer d'avoir une vie normale. Une vie simple. Une vie sûre. Pour ça faudrait que je bosse, que je veuille vraiment. Mais tout ce que je veux c'est qu'on me foute la paix. M'en tape moi d'une vie normale, d'une vie simple, d'une vie sûre. Je voudrais une vie sans personne.

Sans soucis.

3 janvier 2005

Dormir, rêver peut être

Catégorie: Etats d'âme

Ce matin j'aurai du me lever, et aller au ciné, ou encore mieux: aller à la repro faire éditer et relier mon recueil de poème, pour pouvoir enfin l'envoyer. Ouais bon, c'est foutu et pour l'un et pour l'autre, je me suis entravée dans mon oreiller, très original je sais. Aujourd'hui est une journée qui commence mal. A peine levée, je suis déjà fatiguée, et je marche au radar.

Carotte va venir tout à l'heure pour bosser chez moi, et donc par effet ricochet je vais devoir bosser aussi. C'est pas plus mal. Je crois qu'autrement je serai capable de rien faire de la journée. Faut pas que je me mette martèle en tête, y' des jours comme ça... sauf que moi c'est un peu trop souvent. Et en plus quand je commence mal la journée, je suis incapable de redresser la barre. Faut dire qu'avec la pêche que j'ai aussi...

Les jours comme ça en fait, faudrait surtout que j'évite de réfléchir et que je laisse couler. Je vais essayer ça. Mettre mon cerveau en mode off jusqu'à demain. Qu'il arrête de psychoter sur des trucs sans importance, ça me fera des vacances finalement. Rester zen. La vie est tellement compliquée.

Si je pouvais, je me recoucherais.

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