Catégorie: Interludes

Déjà qu'on ne peut pas les réaliser alors s'il faut en plus les abandonner, nos rêves!

First, can't carry them out. And then, let them go? Shit, my dreams!

                            David Bowie by unknow

Catégorie: Au Boulot!

Ouf! S'en est bel et bien fini de l'iufm, et c'est le gros soulagement. Heureusement que je n'avais aucune idée de ce à quoi aller ressembler cette année de formation parce que sinon je crois que j'aurais même pas mis les pieds à la réunion de rentrée. De la folie. Les stages, le mémoire, les validations en vrac, les projets à rendre, le stress du premier poste... je commence à peine à réaliser que c'est fini.

Normalement demain j'ai un premier contact avec la collègue que je vais remplacer. Juste histoire de bavarder en passant puisque quand je lui ai dit au téléphone que j'avais ma remise de clef elle m'a invité à venir la voir, sans chichi. Moi j'aurais pas trop le temps et puis je vais pas lui prendre la tête avec tout plein de questions alors qu'elle m'a déjà dit qu'une réunion était prévue avec les collègues de l'école marternelle dès que les résultats du 2° mouvement seraient connus. Elle a l'air vachement contente de partir de là en tout cas. Et moi, pour l'instant, ch'ui plutôt vachement contente d'y arriver.

Reste que va falloir préparer les cours d'un côté, et ce pour une classe multiniveau dont je ne connais pas encore exactement la composition, mais je pense quand même prendre les plus grands. De l'autre côté, se familiariser avec toutes les tâches de direction. Y'a du boulot. J'ai commencé à bouquiner des ouvrages là dessus, et c'est hallucinant le nombre de trucs que je vais avoir à faire. Encore un truc dont je ne mesurerai l'ampleur qu'une fois dans le bouillon... mais quand je repense à l'année que je viens de faire, je me dis que je suis largement capable de mener ça à bien.

Sans rire. Survivre à l'iufm, c'était sans doute le plus dur de ma carrière. Le reste - tiens un raton laveur passe... Candy rentre chez toi! - mais oui le reste c'est forcément du gâteau.

Une sacré part même.

Catégorie: Anecdotes

Ouais je sais pas beaucoup de post ces derniers temps. Pourtant y'en aurait des choses à raconter. Titularisaton en vue, je croise les doigts. Confirmation de mon poste pour la rentrée. Prise de contact avec l'instit en place là bas. Confirmation que oui y'a bien une ouverture de classe et que je vais pouvoir me la pêter/en chier en tant que directrice. Signature du bail pour un nouvel appart super chouette... Ouf! Commencer les cartons. Essayer d'en jeter un max sauf que j'ai horreur de jeter. Courir après une banque ou n'importe quel organisme qui pourrait me faire -encore- un crédit pas trop cher. Se faire à l'idée qu'il va falloir aller bosser en vélo parce que t'avais qu'à passer les permis avant grosse tâche!...

Ca fait beaucoup. Je cours. J'ai pas le temps de penser. Pas le temps de poster. Ca défile. Un truc énorme est un marche. Ca me colle le vertige.

Et pas le temps de vomir.

Catégorie: Anecdotes

J'étais en train de me brosser les dents à l'instant et une superbe demoiselle noire passe le long du miroir. Une belle araignée avec de grande pâtes élégantes et une démarche comme un ballet.

Et je percute que dans le post précédant j'ai oublié un détail: le coin dans lequel je suis mutée est tout simplement superbe. Des vignes partout, une odeur de terre, et la Gironde tout près. Absolument superbe. Dans cette histoire tout n'est pas si moche. Loin de là. Et finalement je vais peut être vraiment finir par trouver à me loger dans un petit bled de campagne, et pas dans une petite ville. Comme je l'avais imaginé au départ.

Araignée du soir...

Catégorie: Home sweet home

Aujourd'hui j'étais de visite d'appartement because futur déménagement because futur poste de direction.

Grosse déception. Y'a vraiment des gens prêts à louer à peu près n'importe quoi. De l'appartement avec toilettes communes sur le pallier à celui où on peut pas se tenir debout dans la chambre. Mais surtout la charmante petite ville touristique que je m'étais imaginée - un raton laveur passe... - ressemblait plutôt à un quartier de banlieu, avec la faune locale qui va bien dedans. Au secours.

Du coup faut que je change mon fusil d'épaule et que je vois autour si finalement une maison paumée dans la campagne ça serait pas mieux. Faut aussi que je vois si je pourrais pas me serrer la ceinture histoire de me permettre un loyer un peu plus élevé, et donc un logement un peu plus potable. Peut être que ça aiderait.

Ce soir je suis dubitative, déçue et fatiguée. Avec la vague impression que comme c'est parti, je suis pas prête de déménager...

Catégorie: Au Boulot!

J'y suis allée sans vraiment réaliser ce que je faisais.

Parce que mon esprit est resté coincé entre les séances de sport catastrophiques de mon premier stage et la rédaction abracadabrante de la problématique de mon mémoire. Quelque par entre novembre et février. Y'a un bug qui le fait bégayer, tourner en rond dans ce triangle des bermudes.

Allez lui expliquer que quand même aujourd'hui la soutenance s'est bien passée et que le mémoire est validé. Que l'année est quasiement finie, et pour ainsi dire validée elle aussi.

Il s'en contrefout total, et continue à marmoner dans sa barbe en tournant en rond.

Heureusement que derrière y'a la Capitaine qui hurle comme un damné.

Catégorie: Etats d'âme

Vos commentaires un brin inquiets m'ont fait plaisir et m'ont bien aidé à relativiser. Après tout j'ai peu être fait une connerie, mais rien n'est encore avéré, et même si c'était le cas, ça ne serait pas si grave. Enfin j'espère.

Demander un poste à la campagne ça me parraissait être un bon plan. Un poste de chargé d'école encore plus. Mais rien ne se passe comme prévu, et en quelques jours le poste de chargé d'école a pris des airs de poste de direction de deux classes, et la vie tranquille dans un petit hameau de campagne se transorme en une vie un peu plus citadine dans une petite ville de quelques 5000 habitants. Je me voyais déménager pour une maison au milieu des vignes, au lieu de ça ce sera un appartement dans les mêmes rues goudronnées que je voulais fuir en partant d'ici. Sacré coup de massue. Et moi de me demander quel autre partie de mon doux rêve va finir par tourner vinaigre. Peut être que les gens du cru ne seront pas si accueillant que ça, ma classe unique pas si unique que ça et pas si sympatique que ça, les charges de directions encore plus chiantes que ça, j'en passes et des meilleures. Du pays de Candy je vais me retrouver en plein cauchemar.

Une fois remise de la déception je me dis que quand même, dans la vie, je ne suis pas assez poissarde loin de là pour que ça devienne aussi catastrophique. Je me dis aussi que même si je passe une année hypra méga merdique je pourrais toujours changer de poste à la fin de l'année.

Reste que jusque là, va falloir assumer cette drôle de lubie. Parce que figurez-vous que moi je n'ai pas le permis, et qu'à la campagne ça ne pardonne pas. Va falloir trouver une solution. Va falloir trouver un appartement aussi. Et un banquier d'accord pour me prêter un peu d'argent. Parce que question fric j'ai plutôt fait la cigale cette année et il ne me reste rien ou si peu. Rien pour payer le déménagement, acheter quelques meubles, une machine à laver, passer le permis, acheter une voiture...

Remarque quand on y pense, une cigale qui fait ses valises pour la campagne, c'est plutôt logique. Et puis mon raton laveur sera bien plus heureux là bas...

Et moi aussi j'espère.

Catégorie: Anecdotes

A force de vivre au pays de Candy et de croire que tout le monde il est beau et que l'herbe est plus verte ben je crois que j'ai fait une connerie.

Une grosse connerie.