11 avril 2020
La relève
Catégorie: Poésie
Ton empreinte dans le vent. Quand je respire, je vois les étendards flotter au bout de leur pic. Planté sur les murailles de l'attente, espérant le soleil, le cuir glisse entre mes doigts comme le silence sur la pierre. Qui viendra jusqu'à moi. Main sur le coeur, il n'est pas d'adieu s'il n'y a pas d'absent. J'ai le regard qui court à l'horizon rouge. Sur les lèvres le goût de la nuit presque fraîche déjà. Immobile et plat, le monde s'enferme. Comme je guête le retour.
Qui viendra.
Après moi.
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