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27 juillet 2010

Plage de gravats

Catégorie: Home sweet home

Les vacances aidant, les travaux ont bel et bien démarré et avancent assez vite mine de rien.

Après quelques remous, j'ai réussi à trouver un fumiste compétant - fumiste étant à la base le terme désignant l'artisan qui installe les cheminées et les poëles et pas seulement une insulte à l'adresse des fainéants - et l'installation du poële sensé me chauffer cet hiver est donc prévu pour le 16 août. J'ai assez hâte de voir ça car une bonne partie de mon budget y passe. J'ai choisi ce poële là:

J'espère pouvoir chauffer toute la maison grâce à lui, mais j'ai lu et eu toutes sortes d'avis différents de "ça ne chauffera qu'une pièce" jusqu'à "c'est insupportable tellement ça chauffe"... je n'ai plus qu'à attendre de voir ça sur pied et de tester cet hiver pour voir si ça vallait le prix que j'y ai mis. Je suis assez confiante, la maison est bâtie de telle façon que je pense qu'il chauffera sans trop de mal toute la surface. Je garde quand même les radiateurs électriques pour faire un appoint si besoin, surtout que je suis frileuse! Question déco, je trouve qu'il a une bonne tête, d'autant plus que je le fais installer devant la grande cheminée existante - au dire de Carotte c'est une hérésie, j'aurais du faire installer un insert à la place d'un poële - car je trouve que ça rend mieux. Tout le monde me dit que c'est bizarre de faire comme ça, mais je suis sûre de mon fait: ça rendra très bien.

Et justement, l'installation approchant, il a fallu que j'active les travaux car il y avait une cloison à abattre dans la pièce où il va trôner pour faire de deux petites pièces une grande pièce à vivre. C'est chose faite aujourd'hui grâce aux muscles de Carotte! Et voilà les dégats:

IMG_1515

Le sol est jonché de briques, de plâtre, de morceaux de béton... ma plage à moi est en gravats! Et il va me falloir un bon moment demain pour tout débarrasser mais je suis trop contente, c'est fait! La pièce est bien plus lumineuse, et surtout bien plus grande! Elle fait maintenant presque 40m2, ce qui est assez énorme. Ce sera le salon-salle à manger, qui donne sur la cuisine. Enfin bon, y'a du boulot hein, car comme on le voit dans le fond, la pièce est entièrement carrelée de blanc presque jusqu'au plafond... et oui, je sais pas si je l'ai déjà mentionné, mais j'ai racheté une ancienne boucherie! Et cette pièce était la partie magasin qui donnait sur la rue. La façade a été modifié y'a quelque année quand l'activité a cessé, c'est pour ça qu'il n'y a plus de vitrine mais une porte d'entrée normale... mais la déco est restée dans son jus! Du boulot donc, pour donner un aspect sympa à cette nouvelle pièce ainsi dégagée!

Pour le reste, j'achète beaucoup de choses, je ne pose et n'utilise pas tout. Donc y'a pas mal de matériaux et matériels entassés ça et là attendant que je puisse m'attaquer à tel ou tel chantier. L'étage est en vrac car je me suis littéralement battue avec un plafond irrattrapable! Finalement j'en vois le bout - pour ce qui est des murs j'ai laissé tombé, ils resteront rugueux, tant pis - et je vais pouvoir attaquer la peinture.

Ce qui m'inquiète le plus, c'est le budget, qui se réduit à vu d'oeil. Je sais maintenant que je n'aurai clairement pas assez pour tout faire, et donc je pense que pas mal de finition vont devoir attendre. Voire carrément certaines pièces entières. Je vais essayer de faire au mieux mais j'ai des goûts de luxe et surtout beaucoup trop d'envies!!! Envie de telle matière ici, de telle couleur là, de tel détail ailleurs... c'est ruineux! Je vais devoir la jouer très rusée pour pouvoir en faire un maximum avec le peu qui me reste. D'autant plus que c'est serrage de ceinture à mort en dehors de ça: je n'ai pas pu faire les soldes, même pas un tee-shirt ou un sac... rien. Pas de bouquins, pas de cds, et gaffe sur la nourriture. La mort quoi. Pompée par les factures en vrac. Ah les joies de la propriété!

Enfin... vivement demain que je nettoie cette pièce et que je puisse vraiment me faire une idée de ce que ça donne.

Histoire que je vois de quoi j'ai envie sur les murs!    

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10 juillet 2010

La piscinette de l'enfer

Catégorie: Home sweet home

Matériel nécessaire:

- une piscinette (3m de diamètre) made in china offerte par mes collègues pour la fin de l'année
- un bon vieux rotofil avec une rallonge de 20 mètres
- un rateau, une binette, des gants de bricolage, un grand bac poubelle
- deux tuyaux d'arrosage et rien pour les raccorder
- un balai, des ciseaux, du méga scotch et un gonfleur
- une bonne dose d'optimisme... ou de crétinisme, à voir

Procédure:

Etape 1: d'abord on commence par désherber le fond du jardin... euh c'est pas juste un carré avec des petites herbes folles hein, nan nan, c'est un mini champs avec des herbes hautes de la taille d'un hobbit (autrement dit plus grandes que moi presque) et des pissenlits géants gros comme des ballons de handball. Bon. On y passe une bonne heure rien que pour couper tout ce qui dépasse, sachant que le rotofil c'est bien, mais pour couper des baobabs en devenir, mieux vaut un sécateur de combat, et des biceps. Enfin bref, après une heure au coupe-coupe dans cette jungle, l'horizon est dégagé. Reste plus qu'à ratisser le massacre. Comptez encore une grosse demi-heure pour ce faire.

Etape 2: après avoir tout ratisser et tasser tout ça bien comme il faut dans le bac poubelle (ou comment faire rentrer l'équivalent de la fôret de Brocéliande dans un seau) on peut attaquer la récolte des morceaux de tuiles, des pierres, des bouts de parpaings, des cailloux, et autres gravas cradingues qui pourraient percer le liner du fond de la piscinette (non je ne vis pas dans une décharge, mais à cette place là avant il y avait une grange que le précédant propriétaire à fait raser et il en reste quelques gravas). C'est un peu comme la pêche aux moules, mais sans la mer et sans les moules. Ah si, j'avais les mouettes juste au dessus qui couinaient comme des folles à cause de l'orage qui montait. Une fois tous les morceaux dégagés, on attrape la binette et on se déterre toutes les souches des baobabs précédemment éradiquer qui dépassent encore de terre, et ça peut paraître anecdotique hein, mais allez biner dans des gravas et on en reparle... au bout d'une bonne heure et quelques ampoules, vous avez un terrain à peu près propre.

Etape 3: il faut maintenant installer le tapis de sol qui acueillera la piscinette... bon en fait j'ai pas les moyens d'acheter le super tapis de sol imprutrécible et tout, donc j'ai recyclé le lino arraché quelques semaines plus tôt dans la cuisine. Avec une belle bâche par dessus, ça devrait faire l'affaire. Sauf que le lino n'est pas à la bonne taille. La bâche non plus. Bienvenue à notre nouveau jeu: je fais un puzzle géant en lino avec mes ciseaux et mon scotch. Une fois le lino aux bonnes dimensions, deuxième partie du jeu: je piétine dessus pour voir si y'a pas de cailloux traîtres tapis dans l'ombre des herbes n'attendant que le bon moment pour surgir entre mes orteils et pourfendre le liner de ma piscinette... Bon en fait y'a pas un caillou, y'en a toute une armée. Je me contorsionne pour aller les récupérer sous le lino et la bâche, je rampe, je tire la langue, je m'escrime dans tous les sens, je finis par retirer tous les cailloux, attends non, y'en a encore un là, merde, attends, si, je l'ai, non, merde... c'est le coin d'un parpaing qui dépasse. Bon ben tant pis il restera là hein. Je fais comme si je l'avais pas vu. Après une heure de gesticulations en tout sens j'en ai marre. Etape suivante. Vite.

Etape 4: défaire la piscinette, l'étirer, la disposer, la centrer sur la bâche, re-l'étirer, re-la-centrer, re-l'étirer, re-la-centrer, re-l'étirer-re-la-centrer-re-l'étirer-re-la-centrer... arg. Ok. Maintenant on fait comme sur la notice écrite en chinois, on gonfle le boudin supérieur. Ouais c'est de la haute technologie. J'appuie comme une vache sur le gonfleur, j'ai l'impression de jouer dans un orchestre bizarre. Le boudin se gonfle. Super. Je pompe, je pompe. Le gonfleur siffle de plus en plus. M'en fous. Je continue vaillement, je veux surtout pas que le voisin d'en face se dise que je suis molle des cuisses. Le gonfleur hurle. Le bondin se gonfle... ah ben non en fait le boudin se dégonfle. C'est quoi ce merdier??? Arrêt d'urgence. Examen minutieux et verdict: le gonfleur est mort, il souffle l'air par tous les trous et pendant ce temps là le boudin se dégonfle gentiment. C'est la version consumériste du tonneau des Danaïdes. Mais je n'ai pas dit mon dernier mot: je dégaine mon super scotch, j'enrubanne le gonfleur façon blessé de la grande guerre et c'est reparti: je pompe, le boudin se gonfle. Le boudin se gonfle. Le boudin se gonfle. Le gonfleur expire pour de bon dans un sifflement atroce à deux gonflements de la fin. Je me termine le truc à la force de mon petit souffle de mes petits poumons... très bon exercice pour un asthmatique hein. Enfin. Le truc gonflant est finalement gonflé après une bonne heure de gesticulation. Moi je suis échevelée, on dirait une hystérique.

Etape 5: la mise en eau. Miracle. Enfin presque. Parce que je n'ai pas de tuyau d'arrosage assez long pour aller jusqu'à la piscinette. A la place j'ai un vrai tuyau d'arrosage trop court, et un bout de tuyau qui servait à la pompe de mon puits. Je raccorde les deux sans trop de mal parce qu'ils s'emboîtent. Ce détail me fait dire que je ne suis pas tout à fait oublier des dieux dans cette entreprise. Mais impossible de brancher le tuyau sur le robinet du jardin, parce que robinet pas standard (rien n'est strand hein dans cette maison, c'est bicoque-land). Bon ok. Où est mon super scotch??? Deux secondes, trois tours bien serrés, et voilà, le problème est réglé. Attention, j'ouvre le robinet, je guette un quelconque geyser quelque part... mais non, il n'y a qu'un paradisiaque gargouillis dans le fond du jardin. Génial. J'y suis presque.

Etape 6: tandis que la piscinette commence à se remplir gentiment, il faut encore lisser le liner. L'espace d'un instant je me crois dans interville: debout au milieu d'une piscinette à moitié remplie d'eau froide, je fais des grands écarts en tentant de tirer sur un liner hypra glissant... le chien joue vaguement les vachettes. Je me pête pas le coccyx mais c'était bien essayé. Au bout d'un bon quart d'heure, liner en place, 10cm d'eau déjà, et ça ressemble presque au bonheur. Je suis fière de moi. Y'a plus qu'à attendre patiemment maintenant. Je célèbre ça en téléphonant pour annoncer mon exploit et je jubile intérieurement...

Etape 7: je fais nonchalement le tour de la piscinette qui se remplit doucement pendant que je téléphone, c'est trop bien, finalement, si si, ça se remplit, j'ai hâte que ça soit fini et... et j'avise une flaque d'eau sur le flanc... une flaque d'eau!!!! Une fuite!!!! MEEEEEEEEERDE!!!! UNE FUIIIIIITE!!! UNE FUIIIITE!!!!! AAAAAAAAHHHHHINNNNNNNNNIIIIIIIIIII!!!!!!!

Etape 8: après avoir coupé l'eau et relevé le coin de la piscinette à l'aide d'une chaise pour identifier l'origine du problème, après avoir réalisé qu'il y a un petit, un minuscule trou, pas plus gros qu'une tête d'épingle dans le liner de la piscinette, après avoir tenté de le colmater à la colle, avec du scotch et des jurons, se rendre à l'évidence: c'est mort. Tout laisser en plan. Je suis à moitié trempée, totalement ébouriffée, et je me demande à quoi vont servir l'épuisette, la tonne de chlore, la bouée et les frites achetées la veille en prévision des réjouissances... 

Je crois que je vais me prostrer au fond de mon canapé avec.

J'aurai qu'à regarder Thalassa. 

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31 mai 2010

N'en jettez plus...

Catégorie: Anecdotes

Ces derniers temps, plus beaucoup de nouvelles. Pas le temps, ni vraiment l'envie de bloguer. Mais bon, quand même...

En vrac, quelques explications du-pourquoi-du-comment-du-parce-que:

- la kermesse se prépare déjà, et on m'a chargée de m'occuper de la tombola.
- j'ai appris que j'allais avoir un nouveau collègue l'année prochaine.
- j'ai fait opéré Touille de son oeil, on lui a posé une lentille pansement.
- j'ai enchaîné 2 sorties d'une journée coup sur coup avec mes élèves.
- je dois reprendre ça en classe pour parachever le truc.
- mon papa a eu une greffe de moëlle y'a une semaine.
- j'ai appris que j'allais aussi avoir un nouveau directeur l'année prochaine.
- j'ai complété tous les dossiers d'inscription en 6ième.
- j'ai fini de poncer les murs et le plafond de la chambre.
- j'ai appris que finalement ma directrice actuelle restait l'année prochaine.
- je cherche un troisième chien à adopter.
- mon papa est toujours à l'hôpital, maintenant on attend.
- j'ai commencé à enduir les murs de la chambre.
- j'ai rencontré mon nouveau collègue de l'année prochaine.
- mon budget fait la gueule, grave, la faute à la maison, et à Touille.
- j'ai une nouvelle sortie avec mes élèves ce jeudi qui vient.
- j'ai enfin trouvé un artisan pour venir poser mon poële à bois.
- j'ai déjà envie de claquer mon collègue de l'année prochaine.
- mercredi, on opère Touille pour lui enlever son oeil droit.
- j'ai sorti ma garde-robe estivale.
- pour la kermesse, finalement, je me charge aussi des lots, et du repas.

...

J'ai qu'une hâte: être en vacances.

5 mai 2010

Sorcier

Catégorie: Dark Side

Que si je martèle la terre s’en lèvent mes légions, pour venir au jour hurler leurs crocs et leurs grimaces ; qu’elles s’en lèvent plus fortes, avides et folles, les damnées des mondes, celles qui ne parlent pas, celles qui coulent le long des ombres, qui vrillent, qui en arrachent aux cœurs, ces ères, maudites, décharnées, le sang aux lèvres, que si je martèle la terre je les fasse venir, toutes, en de mauvaises hordes enragées et en fièvre, déferlantes, chaotiques, suintant leurs féroces envies comme des plaies béantes, abreuvant les sillons de leurs griffures sales par des torrents de cendres ; que si je martèle la terre elles s’éveillent, qu’elles entendent cet appel et s’en retournent vers moi, traînant leurs grognements et ces odeurs de soufre, cette puanteur pourrissant leurs entrailles, qu’elles rampent, terrifiantes et tournantes, humiliées, prisonnières, levant leurs carcasses crissantes, hystériques, aveugles ; que si je martèle la terre elles entendent mon âme, et qu’elles me rejoignent, rugissantes, pour me faire un manteau. De toute l’horreur de leurs êtres, qu’elles m’habillent, qu’elles me parent ; que si je martèle la terre elles se reconnaissent, et de toutes leurs fureurs qu’elles m’honorent. Qu’elles se glissent sur ma peau, que leurs visages hurlants deviennent des écailles, miroir des terreurs luisant comme des yeux.
Et dans le noir froid des abysses tranchants jusqu’aux déserts clos, dans ces silences morts, si je martèle la terre s’en lèvent mes légions. Celles faites pour vaincre, qui terrorisent le mal.

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                             Jeunes danseuses Guéré, Côte d'Ivoire

2 avril 2010

Poser ses valises

Catégorie: Anecdotes

Une maison, je peux vous dire que ça occupe. Ca occupe les jambes, ça occupe les mains, ça occupe l'esprit. Une maison ça donne envie de rentrer chez soi. De rester chez soi, de cuisiner, de se regarder un dvd avachi dans le canapé. Une maison ça donne des idées. Des envies. C'est un kaléidoscope de possibilités, un outil d'expression, d'affirmation de soi. Une maison c'est un rempart, un phare. Ca protège, ça grandi, ça tranquilise. Une maison c'est une identité, du travail, c'est une partie de soi. Une maison ça parle, ça vibre. Une maison c'est concret. Ca vous garde. Ca légitime. Une maison c'est un aboutissement et un commencement à la fois. Une maison c'est un monde. C'est une vie.

Et le soulagement immense d'être arrivé quelque part. D'y avoir une place. Sa place.

Chez soi.

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12 mars 2010

Bienvenue au pôle nord

Catégorie: Home sweet home

A quoi voit-on qu'il fait très froid dans ma maison?

Voici quelques indices, au choix:

1/ Quand je fais cuire des nouilles, du riz, n'importe quoi où il faut faire bouillir de l'eau, au bout de 5 minutes, y'a tellement de buée dans la cuisine que c'est plus de la buée: c'est carrément un vrai gros brouillard... et je vois à peine la casserole.

2/ La première fois que je me suis servie de micro-onde pour cuire un truc, quand il a fait "ting" et que j'ai ouvert la porte, y'a eu tellement de buée que j'ai cru que le mico-onde prenait feu.

3/ Quand je mets les mains sous l'eau froide, la douleur remonte jusque dans le coude.

4/ Le pompon, c'est quand même ce matin: quand j'ai appuyé sur le pousse-mousse de savon liquide... il était congelé.

Bon je vous rassure, je dors dans une pièce chauffée hein. Pour le reste... je sers les dents, et je me les brosses en sautillant sur place pour ma réchauffer. C'est bien, ça fait séance de sport en même temps. Mais le pire, c'est quand il faut aller aux toilettes. En pleine nuit. Je mets carrément les bottes fourrées et le manteau.

Vivement le printemps.

7 mars 2010

Hippopodame

Catégorie: Anecdotes

La féminité est un concept avec lequel j'ai beaucoup de mal. Car la féminité n'est pas l'apanage des femmes, je veux dire par là que certaines femmes ne sont pas féminines. La grâce, l'élégance, la force... la beauté. La nature n'est pas juste. Certaines femmes ne sont vraiment définitivement pas féminines, et quand elles essaient, elles se retrouvent à porter la féminité comme un déguisement. La féminité, à mes yeux, c'est comme un jolie tutu rose, un joli jupon de tulle et de ruban. Mettez le jupon à une tigresse, à une biche, à une renarde, et tout de suite c'est mignon, c'est sexy. Mettez le à une oie, une girafe, un hippopotame, et ça rend beaucoup moins bien. Pourtant c'est le même tutu. C'est juste que la nature est vraiment trop injuste.

Et moi je fais partie des hippopotames qui voudrait bien pouvoir porter le tutu sans être ridicule.

hyacinthhippo2

28 février 2010

La clef sous la porte

Catégorie: Home sweet home

Mon déménagement avance à grand pas... il est même presque fini! Enfin! Je n'en peux plus des allers-retours en voiture, des escaliers à monter et descendre, de tous le fatras inutile à brasser encore et encore, de la poussière, des bidules qu'on ne sait pas où mettre, des bidules qu'on avait totalement oubliés, des bidules dont on ne sait même plus à quoi ils servent, des bidules tout courts. Il me reste encore demain, encore un ou deux tours en voiture pour débarrasser les dernières merdes de mon ancien appart, et surtout quelques coups de pinceaux ça et là pour finir de tout mettre au propre. Je me serai bien passée des raccords de peinture mais comme lors de mes travaux d'été j'ai eu la brillante idée de repeindre les murs sans déplacer les meubles... forcément ça laisse des... disons des "blancs" pas très design. Le pire étant l'énorme rectangle rose fushia dans le bureau repeind en bleu. Ouais, ça oblige aux retouches hein.

Donc au programme de demain, un peu de bricolage, un peu de ménage, et je pourrais aller symboliquement rendre les clefs à la mairie. Symboliquement car en réalité, les clefs du logement de fonction sont aussi les clefs de ma classe, et donc je dois les garder.

Ce qui m'embête un peu avec tout ça, c'est que la première semaine de vacances est déjà passée, et je n'ai toujours pas attaquer les travaux de la maison. J'avais prévu de faire tout l'étage sur ces vacances, mais force est de constater que ça sera rapé pour cette fois. L'étage est assez petit, il compte un couloir (avec un petit lavabo dans un coin, trop mignon!) et deux chambres minuscules (je crois d'ailleurs que c'est un des points qui a du freiner pas mal de visiteurs et qui m'a permis d'avoir la maison moins chère). Pour moi c'est parfait, je vais pouvoir faire ma chambre dans la plus grande, et dans l'autre un dressing. La petite surface et les travaux pas trop difficiles (enlever la tapisserie, poncer, repeindre, poser un faux plafond, un peu de tapisserie par-ci par-là, et quelques dalles de moquettes) auraient largement pu être faits en 15 jours, mais pas en moins d'une semaine! J'en suis quitte pour juste commencer et je devrais continuer le soir après l'école, et les weekends. Forcément, ça ira moins vite. Forcément, c'est pas demain la veille que j'installe mon lit dans ma chambre! Pour l'instant je campe donc un peu, mais une fois le déménagement terminé je vais pouvoir attaquer les choses sérieuses... et je ne demande que ça!

Pour l'heure, je dois finir ce déménagement, pour de bon!

21 février 2010

Juste en passant

Catégorie: Home sweet home

Pas beaucoup de nouvelles ces derniers jours et pour cause, la vie de propriétaire c'est épuisant!

Coincée entre un déménagement éclair qui n'en fini finalement pas (comment est-il possible d'accumuler autant de merdier dans un si petit espace???) et une maison qui ressemble à un jeu de bricolage géant (je compte plus le nombre de truc qu'il faut ouvrir/fermer avec une pince ou qui me reste tout simplement dans les mains), j'ai du carburer à fond de train ces dernières semaines sans trop avoir le temps de me poser de questions. Avec bien sûr le boulot en plus par dessus, histoire de bien tasser le truc... Du coup, j'attaque mes vacances en étant bien crevée. Crevée mais ravie. Car cette maison, même s'il y a un monceau de travaux et pas des moindres, c'est une bénédiction.

Et l'aventure ne fait que commencer! Promis j'en raconte plus bientôt!

 

19 janvier 2010

Comme une grande

Catégorie: Home sweet home

Demain, quand midi sonnera, je serai officiellement propriétaire.

Si c'est pas du bonheur ça...

J'inaugure donc cette nouvelle catégorie - très à propos! - baptisée du nom d'un célèbre magazine de jardinage et déco qui trainait partout à la maison quand j'étais petite!

Et que je vais sûrement avoir la curiosité de feuilleter maintenant!

         

Edit: la catégorie "Ma maison, mon jardin" a été par la suite transférée dans une nouvelle catégorie: "Home sweet home"

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