Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

In my Pocket

Archives
18 juin 2009

Bordel style

Catégorie: Anecdotes

Touille qui me fait une belle peur ce matin et en a été quitte pour un aller-retour express chez le véto, sans moi. Merci Maman.

Un petit chiot que je vais chercher samedi, une semaine plus tôt que prévu. C'est cool. Mais c'est grave stressant. J'espère qu'il ne va pas trop pleurer sa mère, j'espère qu'avec Touille ça ira, j'espère que ça va pas être trop l'enfer des pipis partout et des levers toute la nuit. Ouais, j'espère...

Un appart en vrac, mais ça, c'est l'habitude. Je vous jure, je crois que y'a quelqu'un qui dérange juste derrière moi. A peine j'ai rangé, que déjà c'est re-le-bordel. C'est pour ça, je suis sûre, y'a quelqu'un qui vit chez moi et que refout le bordel juste quand j'ai fini de mettre de l'ordre. Quoi? Comment ça c'est moi? Merde, je suis schizophrène alors? N'empêche avec le petit chiot qui arrive, ben va falloir ranger, ou je vais me lamenter!

Un compte en banque éradiqué, mais ça, tout pareil que la ligne au dessus. Parce que ouais, c'est comme si y'avait quelqu'un d'autre qui cramait ma carte bleue. A chaque fois que je suis sûre de moi, que je crois avoir des économies, je vérifie le compte et là, pfouit, ben non. Plus rien. Sans déconner, si ça se trouve y'a vraiment quelqu'un qui vit chez moi et qui dépense mon argent... Ouais je sais, c'est moi, vous l'avez déjà dit. J'essayais juste de me convaincre du contraire. M'enfin, je pourrais même pas faire les soldes.

Une collègue qui s'en va, une autre qui arrive, une/un par encore nommé(e) et moi au milieu. La désagréable impression de faire partie des meubles et que tout le monde s'en fout. Que ça bouge dans tous les sens, sauf moi. Moi je suis plantée là. Stoïque. Alors vas-y que ça s'agite et que ça courre d'une école à l'autre, que ça commence à plier bagage, que ça cherche déjà des fichiers pour sa prochaine classe, et moi, ben je regarde bronzer mes orteils. C'est presque aussi excitant que l'herbe qui pousse.

Un toc contre lequel je me bas avec tout un tas de ruses toutes aussi farfelues les unes que les autres... et rien de très efficace pour le moment. Je me dis qu'il vaut mieux en rire que d'en pleurer. Mais je ne désespère pas. A force, je vais bien finir par trouver un ou deux trucs qui marchent, dans le tas. Enfin je me dis ça histoire de penser que je ne me ridiculise pas avec tous ces trucs pour rien. En réalité, j'en ai juste ras le bol. 

Et juste histoire de m'énerver un peu plus, 3 kilos pris en quelques jours. Mais non, la kermesse qui approche ne me stresse absolument pas! Tout ce que j'espère (oh oui j'espère) c'est qu'ils vont disparaitre une fois la kermesse passée. Ou au moins 2 d'entre eux. Et surtout, qu'ils ne vont pas ramener des copains, parce que là ça craindrait grave. Mais je n'y pense, pas, non je n'entends rien, je n'y pense pas, non, qui me parle?

La fin de l'année, c'est l'enfer.

Publicité
Publicité
24 mai 2009

Tous des emmerdeurs

Catégorie: Anecdotes

Mon boulot me prend tellement la tête que j'en ai raté l'ouverture de Roland Garros...

Putain!

16 mai 2009

Accueil

Catégorie: Poésie

Mon cœur est resté là.
Je n’ai pas voyagé.
De tous les horizons
Un seul me regarde.

Immobile et assis,
La vie passe.
Que restera-t-il si je cours ?

Sans doute rien de plus
Que cet horizon là.

Où que tu ailles,
Quoi que tu ai vu,
Il n’y aura jamais
Qu’un seul horizon
Pour te regarder.

Celui de ton cœur.

Quoi que tu gardes
A l’intérieur,
De tous ces chemins,
De tous ces visages,
Que restera-t-il ?

Sans doute rien de plus
Que cet horizon là.

Immobile et assis,
J’ai senti
La terre qui tournait autour de moi.

De tous les horizons
Pas un seul que j’ignore.
Je n’ai pas voyagé.
Mais mon cœur si.

father_by_carvinganish
                                                             Father by CarvinGanish

16 mai 2009

Joli mois de Mai

Catégorie: Petits bonheurs

Tous les ans au mois de Mai, il m'arrive des trucs sympa. Je ne sais pas pourquoi, mais c'est MON mois. Et dans un autre petit mois maintenant, il y aura une petite boule de poil de plus à la maison. Et oui. J'ai craqué.

D'abord il y a eu ma maman, qui avait envie d'un chien, qui a commencé à chercher, à parler, de quel chien, de comment, etc... Forcément, moi ça me trottait dans la tête depuis un moment, mais je me disais qu'avec Touille, c'était peut être pas une bonne idée. Alors là de l'entendre parler... ça me démangeait de nouveau.

Sauf que quand maman m'a annoncé que ça y est, elle avait choisi et réservé un chiot, ben là ça a fait plus que me démanger! Et finalement, après avoir entendu mon vétérinaire - enfin non plutôt le vétérinaire de Touille, parce que moi je suis une drôle de bête certes mais je consulte un médecin pour n'humain quand même - et l'avoir entendu me dire qu'un chiot ferait sans doute beaucoup de bien à Touille, ben j'ai craqué.

J'ai d'abord voulu un Cavalier King Charles, mais finalement, les prix m'ont fait reculer. Ce qui est finalement une très bonne chose, car je suis revenue à ma toute première idée, celle qui me taraudait depuis des mois: un Yorkshire. Dès le départ quand j'ai parlé d'avoir un deuxième chien, je pensais à un York. Mais bon. C'est un peu le chien à la mode qu'on voit partout et comme je suis pas une adepte de ce genre de mode façon mouton lobotomisé, j'avais un doute. Sauf que, le York correspondait vraiment à tous les critères nécessaires pour que ça passe avec Touille et ceux pour lesquels je souhaitais prendre un deuxième chien.

Donc va pour le York, et sur ce coup là, je peux dire merci au destin et à maman, puisque c'est par des collègues de son travail que j'ai trouvé mon bonheur: un petit mâle Yorkshire avec un prix raisonnable, né dans une famille sympathique, avec une maman York adorable qui augure bien de la futur mine de mon chiot, un papa d'une taille mini ce qui me va tout à fait et un super contact entre Touille et la maman York lors de ma visite dans la famille qui a achevé de me convaincre que c'était le bon choix. Car, alors que pour des raisons diverses Touille ne s'entend absolument pas avec les grands chiens, cette fois je ne l'ai pas reconnue! Elle a fait copine avec la petite maman, se laisser littéralement marcher dessus, mordiller, tout ça en remuant la queue comme une folle tellement elle était ravie. Pourvu que ce soit la même chose avec le chiot!

Il va quand même me falloir attendre encore un peu, car pour le moment la petite boule de poil n'a qu'un mois. Je pourrais donc la récupérer fin juin, pour commencer mes vacances. C'est parfait! Je vais pouvoir ainsi me consacrer un peu à son éducation, à son intégration auprès de Touille sans la délaisser elle, et je vais pouvoir en profiter pour roder un peu tout ça en vue d'une rentrée sereine à trois en septembre.

Pour le moment, j'essaie de ne pas trop m'emballer, car il peut toujours y avoir un soucis. Tant que le chiot n'est pas rentré ici à la maison avec nous, j'essaie de ne pas trop y penser... ouais tu parles!

Vivement fin juin!

23 avril 2009

Prière

Catégorie: Etats d'âme

Je ne connais pas de formules pour conjurer ça. Il n’y a pas de signe, pas de marque, aucune offrande je crois, pour conjurer ça. Je n’ai pas la prétention de pouvoir conjurer ça. Et si je le demande, si je le demande sincèrement, je sais que je ne décide pas.

Je ne connais pas de rituel pour conjurer ça. Il n’y a aucun remède, aucune incantation, pas de tour, pour conjurer ça. Je ne connais aucun moyen de conjurer ça. Et si je le demande, si je le demande seulement, je sais que je ne peux qu’attendre.

Car je ne connais pas de formules pour conjurer ça.

Je n’ai que des prières.

Publicité
Publicité
23 avril 2009

C'est vrai!

Catégorie: Anecdotes

Ca y est j'ai trouvé pour le nom de mon araignée!!! Elle s'appellera Mistinguett! Pourquoi? Ben parce que ça:

Et croyez-moi, c'est vrai que ça lui va très très bien!

23 avril 2009

Soirée entre filles

Catégorie: Anecdotes

Depuis quelques jours, j'ai une nouvelle compagnie lors de mes longues soirée devant mon clavier. Une bien étrange compagnie à vrai dire, qui en ferait bondir plus d'une au plafond: une magnifique araignée brune aux longues pattes articulées.

Cette coquine a tissé sa toile - en l'espace de quelques heures d'absence un après midi - entre le rebord du lambris du salon et ma pile de cds posée sur la cheminée. Une belle toile blanche et veloutée d'où elle sort énergiquement de temps en temps, comme une italienne à sa fenêtre.

Et c'est d'ailleurs ce qui m'amuse. Car une fois assise dans mon fauteuil préféré devant mon pc, j'ai cette toile juste à hauteur de nez, là, tout près sur ma gauche. Et dame araignée passe la soirée et faire des allers retours. Alors que je ne la vois pas de la journée, quand vient le soir, elle s'enhardit et commence ses mimiques. Je piste du coin de l'oeil, je lui parle même. Tiens je devrais lui donner un nom...

N'empêche, je me dis que voilà un bien étrange tableau. Il y a encore quelques temps, j'aurais bondi en hululant, je me serais trémoussée sur place en disant "oh mon dieu, elle est énorme!" et puis j'aurais réfléchi à toute vitesse à savoir comment la tuer en m'en approchant le moins possible. Je me serais sans doute empressée d'attraper une grosse chaussure, la plus grosse possible, et je lui aurais maravé la tronche en frappant de toutes mes forces, me maudissant de n'avoir pas à portée de main une bombe d'insecticide super puissant, il fraudra que j'en achète, sérieux, au cas où d'autres monstres du même genre se repointeraient dans mon salon, et puis j'aurais encore frappé en trépignant de dégoût sur place dans un réflexe grotesque mais incontrôlable.

Oui je faisais ça quand j'habitais en ville. Mais bah, on est à la campagne, et à force de voir toutes sortes de bêtes envahirent ma maison en tous sens et en toutes saisons - sans rire y'a même un scarabée qui coure sur le tapis du salon au moment où j'écris ce post c'est pour dire - ma foi je m'y suis fait et j'en arrive à penser que ces drôles d'habitants ont autant leur place ici que moi.

Alors d'accord, certains de ces collocataires sont charmants - z'avez qu'à voir mes amies les coccinelles - et d'autres le sont moins. Reste que, dame araignée a quand même de l'élégance, et surtout je ne ressens nullement le besoin de la déloger de là. Après tout, elle ne me gène pas, je la trouve même marrante, et puis aussi arachnide soit-elle, c'est un peu de vie, et ça, je trouve ça chouette.

Donc je lui signe un bail... tant qu'elle reste dans ses limites bien entendu!

20 avril 2009

Peu m'importe

Catégorie: Poésie

Immobile et mort
Sans souffle
Entre des murs de verre
Sur des routes de terre
Immobile et mort
Sans souffle
Peu importe

C’est vide
Que mon corps
Se tient debout
Vide
Entre des murs de verre
Sur des routes de terre
Immobile et mort
Sans souffle
Les yeux fixes
C’est vide
Que je vis

whatever__by_carvinganish
               Whatever by Carvenganish

19 avril 2009

Désillusion

Catégorie: Etats d'âme

Souvent j'ai l'impression de ne pas vivre ma vraie vie, de ne pas avoir de vie, mais juste d'attendre, d'attendre que quelque chose se passe, d'attendre que ma vraie vie commence.

Dans ma vraie vie, je suis médecin urgentiste. Je bosse 72h d'affilée mais la seule trace de fatigue sont des cernes à peine visible sous mes yeux pleins de compassion. Je sais garder mon sang froid même avec plein de sang chaud sur les mains, je pose sans cillé des diagnotics regorgeant de mots compliqués dans la fracas de l'agitation des nuits de pleine lune, avec un professionalisme qui fait de moi une légende dans tout l'hopitâl. J'ai quand même parfois des doutes existenciels face à la mort, à la vie, en me remémorant le pauvre patient que je n'ai pas pu sauver, doutes que je soigne en allant danser le tango dans un club à la mode où j'ai une bouteille à mon nom derrière le bar et où tout le monde me connait pour être une remarquable danseuse qui tient l'alcool comme un docker. Mais je ne suis jamais soûle, j'ai juste un peu les yeux qui brillent, et je finis toujours par rentrer en taxi dans mon appart au 12ième étage, parquet en bois exotique et bais vitrée donnant sur les lumières de la ville, vue sur le fleuve dans le fond. Je m'endors toute habillée sans même régler le réveil, et à peine 5 heures plus tard alors que le soleil se lève juste, je franchis la porte des urgences, gobelet de café dans une main et sac de sport dans l'autre, sourire aux lèvres et teint de pêche, et après avoir fait mon footing je suis prête pour prendre une nouvelle garde de 72h tapantes. Ca c'est ma vraie vie.

Dans ma vraie vie, je suis archéologue, spécialiste de tout un tas de civilisations très anciennes, la seule capable même se déchiffrer certaines de leurs langues très anciennes. Je travaille à authentifier divers objets retrouvés dans des fouilles sur lesquelles je me rends à l'occasion, toujours bien accueillie en raison de ma renommée, et qui me font voyager aux quatre coins de la terre. Tous les musées du monde font appel à mon savoir, je m'engueule d'ailleurs régulièrement avec certains conservateurs un peu trop impatients, car étant débordée de demande il y a un temps d'attente avant de pouvoir obtenir mes conclusions et ça, ils ne le comprennent pas. De temps à autre, j'apparais dans quelques inaugurations d'expositions mais surtout je donne des cours et des colloques à des étudiants friants d'anecdotes en tout genre. Je supervise quelques thèses tout en préparant mon prochain chantier de fouilles d'ailleurs sponsorisé par un ami millionnaire qui ne peut rien me refuser. Des tas de cartes, de photos satellites et relevés en tout genres tapissent les murs de mon immense loft amenagé dans les sous-sols d'un grand musée, puisque le conservateur de celui là est aussi un ami qui ne peut rien me refuser. J'ai d'ailleurs la chance de pouvoir décorer les murs de ce charmant petit nid avec quelques unes des oeuvres gardées dans les réserves, notamment une collection de masques africains du plus bel effet au dessus de mon lit. Ca, c'est ma vraie vie.

Dans ma vraie vie, je bosse comme profiler pour le FBI, la CIA, la NASA et j'en passe. Je suis un profiler super doué en psychologie criminelle, mais je suis aussi un médium. C'est pour ça que je suis super importante pour eux, et que je n'interviens que sur des enquêtes prioritaires, sanglantes, tordues, le genre que les médias adorent. J'ai une équipe qui bosse avec moi, enfin pour moi, qui fait tout ce que je dis comme je dis, et j'ai même un super coéquipier chargé de me protéger, des fois qu'un des malades après qui je courre voudrait me faire la peau. Je ne conduis pas, j'ai trop de migraine pour ça. Je me contente de rester derrière mes lunettes noires et de dire que je sens des trucs. Je lis des rapports qu'on ne rédige que pour moi, et je rentre dans la tête des tueurs. On me livre de la bouffe chinoise dans mon bureau en verre dont je ferme toujours les persiennes, ou dans une chambre de motel minable perdue le long de l'autoroute 57 parce que le dernier corps a été retrouvé à 3 kilomètres de là hier. On prend des pincettes quand il faut me contrarier, sinon je peux faire des crises de nerfs effroyables et même des crises de catarsie. Tout le monde est au petit soin, et mon coéquipier dit que je suis une chieuse, mais vachement douée. Ca, c'est ma vraie vie.

Dans ma vraie vie, je dresse des chevaux sauvages. J'ai repris le château familiale dans le nord de l'Ecosse et je maintiens le haras fondé par mon grand-père grâce à mon don inné pour le dressage. Tout le monde s'étonne de me voir monter des chevaux rebels que personne ne peut approcher, mais je suis tenace et je n'ai jamais peur de me faire mal. Je suis une cavalière émérite qui sait du premier coup d'oeil repérer les futurs champions que j'apprivoise avant de les céder à des propriétaires généreux. Mes chevaux courrent sur tous les hippodromes du monde, et on vient de loin pour tenter de m'en acheter, mais je les cède pas à n'importe qui ni à n'importe quel prix. Mes bêtes sont toute ma vie, tout comme ma terre sur laquelle je règne sans partage, imposant mes règles à tout ceux qui vivent alentours. Le château sert de chambre d'hôte durant la saison touristique et je m'amuse toujours de voir des cavaliers maladroits partir pour de gentilles balades tandis que moi je préfère chevaucher au galop le long des falaises abruptes, dans le vent salé de la tempête qui monte. Ca, c'est ma vraie vie.

Dans ma vraie vie, je suis écrivain, un écrivain à succès. J'aligne les best-sellers, depuis le fond de ma superbe maison accrochée dans la forêt au bout d'un chemin de montagne. Dans mon salon les 3 écrans géants projettent en permance des images en vrac, sans le son, trop envahissant. Je préfère écouter les cloches et les bêlements des troupeaux alentour tandis que je tapote mon clavier. Je me chauffe aux bois grâce à un poële d'un autre âge, et je bois des tisanes tout en lisant le fax arrivé de Paris à l'entête de mon éditeur qui m'informent que mon nouveau roman sera traduit en 28 langues et distribués dans autant de pays dans à peine plus de quelques semaines. Je change de chaine et je me vautre dans le vieux canapé en cuir avant de m'attaquer à la lecture du contrat que me propose un réalisateur en vue à hollywood pour une adaptation d'un de mes premiers livres. Je ne donne quasiment pas d'interview, mais je discute régulièrement avec mes fans sur le forum de mon site web officiel. Ils attendant d'ailleurs avec impatience la prochaine nouvelle inédite que je mettrais en ligne gratuitement dans la rubrique "nouveautés". Au mur au dessus du canapé, une toile d'un de mes auteurs de bds préférés, devenu un ami à l'occasion d'un travail collectif pour un livre intitulé "La peur et le rêve", recueils de différentes oeuvres sur le thème de la terreur et des héros en littérature. La toile a été peinte spécialement pour moi, avec une dédicace en bas, et me représente sous les traits d'une super héroine sexy, rien à envier à Wonder Woman ou Lara Croft. Ca, c'est ma vraie vie.

Dans ma vraie vie, je pilote des motos rugissantes, je conduis des cadillacs chromées. Je prends des avions, je dors dans des aéroports, dans des trains. Dans ma vraie vie, je parle à plein de gens au téléphone, dans des langues différentes à chaque fois, et je ris, ou je gueule. Je fais des clins d'oeil, je m'enferme dans des ascenseurs. Dans ma vraie vie, j'allume la radio en plein milieu de la nuit tandis que la pluie arrose Manhatan ou j'ouvre des frigos à moitié vides dans des hôtels de seconde zone. Dans ma vraie vie, je laisse des pourboirs aux serveuses, j'ai des robes de soirées, je connais des chanteurs de jazz et des tatoueurs. Dans ma vraie vie, je suis toujours quelqu'un de bien, quelqu'un de fort, quelqu'un de beau.

Et puis j'éteins la télé, je ferme le livre, je coupe le son du mp3, je me réveille. Et il n'y a plus que le tic-tac de l'horloge de mon salon, mon poisson rouge dans son bocal et mon chien qui dort sous la table basse. Il n'y a plus que moi sur mon canapé. Moi et ma vraie vie, pour de vraie.

Et dans ma vraie vie, je suis juste une instit de campagne qui vit seule, squattant un appart de fortune jamais en ordre, qui n'a que le numéro de sa maman et de son frère dans son répertoire téléphonique, atteinte d'un toc grotesque et d'une incapacité sociale chronique, entêtée et dépensière, et qui a rendez-vous chez le dentiste demain.

Dans la vraie vie, je ne suis personne.

31 mars 2009

Connectée

Catégorie: Petits Bonheurs

Ben voilà, depuis le temps que j'en ai envie, finalement je n'ai pas pu résister. Pas encore dispo, mais déjà commandé! Je vais moi aussi avoir mon jouet à moi! Et va même falloir que je lui trouve quelques accessoires...

iphone_nano

Publicité
Publicité
In my Pocket
Publicité
Publicité