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22 juin 2004

Musique au coeur

Catégorie: Petits bonheurs

Hier soir la fête de la musique. Forcément vu où j'habite maintenant, difficile d'y échapper. La musique, presque sous mes fenêtres. Heureusement que mon appart est sur cour! C'était la cacophonie en direct, la fête au village... pénible. Rien que de la daube, des chansons qu'on connait par coeur, les guitares à fond la caisse, et les gens qui chantent comme des malades. Karaoké géant.

Moi j'étais dans ma baignoire, la tête sous l'eau. Le silence. Le silence et pour seule musique celle du corps. Mon coeur résonnant quelque part dans l'eau. La plus belle des musiques. Je suis restée comme ça jusqu'à ce que l'eau soit froide.

Les fous ont continué jusqu'à deux heures du matin, et en quelques minutes y'avait plus rien, que le chant mécanique des balayeuses. J'aime cette musique là aussi. La musique des fins de nuits tranquilles.

Et ce matin, le carillon de la cathédrale au réveil, sonnant midi.

Petite musique de vie.

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21 juin 2004

Cyber exil

Catégorie: Home sweet home

Une semaine déjà que je suis installée. J'ai l'impression que ça fait plus longtemps, beaucoup plus longtemps en fait. Et en même temps ça me parait totalement irréel. Impression étrange. Au milieu de tout ça surnage une autre impression, celle de respirer, de faire enfin quelque chose de positif dans ma vie. C'est pas trop tôt.

Je profite de tout, de chaque petite chose, de chaque moment. Je peux aller me balader, je peux faire les choses à mon rythme, comme une grande. L'impression de revivre. Ou de vivre tout court peut être, pour de vrai.

Petits coups de blues et gros doute de temps à autre mais ça passe tellement vite! J'aurai cru que ce serait plus problèmatique de partir. Au final, c'est "easy easy"... cool!

Toujours pas d'internet sur place, et pas forcément le temps de me mettre au clavier quand je repasse chez mes parents, donc pas beaucoup de nouvelles, alors que j'aurai temps à dire! Dommage... J'essaie de faire que la fée du net s'installe chez moi le plus vite possible. Je suis un peu comme en exil loin du net, mais cet exil là est drôlement sympa! Et ce n'est qu'une question de jours avant que je ne touche de nouveau la rive du cyber monde.

14 juin 2004

Nidification

Catégorie: Home sweet home

Voilà, première nuit passée dans mon appart. Je viens juste de rentrer à la maison pour aider Maman à faire les courses. C'était bien mais un peu effrayant aussi, tous plein de bruits que je ne connais pas. Plus ou moins bien dormi. Non en fait mal dormi!

Je n'aurai internet sur place que vendredi... d'ici là pas beaucoup de nouvelles sans doute. A moins que je ne revienne squatter à la maison tous les jours, mais je pense pas. C'est vrai qu'il va falloir que je fasse quelques allées et retour, vu que hier on a déplacé que des choses enconbrantes et des trucs basiques. Il me manque pas mal d'affaires maintenant. J'ai plus qu'à enfiler mon sac à dos et à faire la tortue. C'est plutôt cool... crevant mais cool.

Je fais mon nid, petit à petit.

12 juin 2004

Miettes

Catégorie: Anecdotes

Je viens de renverser mon paquet de chips sur le tapis...

Et merde!

11 juin 2004

Epopée

Catégorie: Etats d'âme

Mon déménagement s'annonce comme une véritable épopée. Du fait qu'on ne peut pas se garer devant chez moi à cause de la ligne de tramway, et qui plus est que l'appart est au 4ième sans ascenceur, tout est plus compliqué. Il va falloir un paquet de voyage pour arriver à bouger les quelques meubles que je possède, les trucs très lourds et très encombrants, vu que la petite famille m'aide à transbahuter les grosses choses. Et pour le reste ben ça sera à dos de chameau, avec moi dans le rôle du chameau, et un bon paquet d'allers-retours en bus. C'est pas non plus le truc le plus grave de la terre, c'est juste un peu galère.

L'épopée c'est aussi parce que pour moi c'est l'aventure. De quitter la maison pour ce petit chez moi, c'est déstabilisant. Porteur de plein d'espoirs et de pleins d'angoisse à la fois. Il va falloir que je prenne mes marques, et sans doute que ça va mettre un peu de temps avant d'arriver à me sentir chez moi, tant dans l'appart que dans le quartier.

Se dire aussi dans la tête que ma chambre à la maison n'est plus "chez moi", que c'est ma chambre d'enfant, ma vie d'avant. Là tout de suite ça m'apparait un peu comme le paradis perdu, du fait que je ne sais pas trop contre quoi j'ai troqué ce paradis. Qui n'était plus vraiment un paradis d'ailleurs, vu que je commençais vraiment à me sentir en cage -cage dorée certes mais cage quand même- signe qu'il était temps de prendre mon envol.

Le truc c'est que là j'ai peur de m'écraser en bas comme une merde. Personne n'a jamais garanti que je savais voler: le constructeur parle d'une option de série mais rien ne prouve que j'en sois équipée.

D'un autre côté, je suis tellement enthousiaste, j'ai l'impression que c'est un rêve, tellement c'est génial. Et je boue d'impatience de me retrouver enfin chez moi et de pouvoir reprendre la fameux "home sweet home" à mon compte.

Une véritable épopée je vous dis. Avec de l'action, du suspens, des rebondissements, et un happy end. Forcément un happy end!

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9 juin 2004

Trompe l'oeil

Catégorie: Anecdotes

Vu et entendu à la caisse d'un grand magasin de meubles suédois...

Une dame très chic, avec un sac à main d'été vuiton dernier modèle, lunettes de soleil remontées sur un brushing impeccable, accompagnée de sa fille d'environ 18 ans qui vient visiblement d'acheter tout l'atiraille pour aménager son studio, tend sa carte de fidélité du magasin à la caissière. Et la caissière qui tord le nez, et lui répond très sèchement:

- Ah oui mais cette carte n'est pas à votre nom!

La dame très chic explique un peu pincée que c'est effectivement la carte de son mari. Et la caissière de commencer à lui faire l'article comme quoi les cartes sont nominatives, que ça pose un problème... La dame très chic sort alors de son sac vuiton la passeport de son mari, en preuve de sa bonne foi.

- Vous voyez j'ai son passeport si vous voulez une pièce d'identité.

Très chic le coup du passeport. C'est sûr que la carte d'identité c'est pour les pauvres bouseux cantonnés à leurs frontières, comme moi, et dont le seul voyage à l'étranger consiste à déambuler dans les magasins de meubles suédois. La dame chic, un peu irritée, continue de dire que d'habitude y'a pas de soucis avec cette carte, que son mari travaille toute la journée et qu'il a autre chose à faire que de s'occuper des courses. Sa fille se fait toute petite et la caissière de décrocher son téléphone, pour demander confirmation. Regard gêné de la dame très chic qui a l'air de vouloir me prendre à témoin. Je souris. Parce que je la trouve plutôt marrante cette dame si chic au prise avec une caissière de magasin suédois, comme le commun des mortels, et que finalement elle reste très digne.

- C'est ridicule, lâche-t-elle sèchement comme la caissière raccroche et lui apprend que non, elle ne peut pas utiliser cette carte là, il faudra qu'elle aille à l'accueil pour s'en faire faire une à son nom. Cette dame chic a l'air tellement sûr d'elle, tellement au dessus. Les gens comme ça m'impressionne toujours. C'est pas du mépris qu'ils ont, c'est une sorte d'autorité. Elle jette encore un coup d'oeil à tous ces gens qui attendent après elle, moi la première, et se résigne sans autre mot. Toujours très élégante, même si on devine son agacement, agacement néanmoins très poli.

Et tandis qu'elle ouvre son portefeuille pour saisir sa carte-bleue, je vois ses mains qui tremblent, qui tremblent d'émotion.

Ainsi donc cette dame si chic et si autoritaire était mortifiée de devoir se justifier de la sorte avec tous ses yeux qui la regardaient, troublée au point d'en trembler comme une gamine prise en faute qu'on gronderait devant tout le monde. Une pointe de panique admirablement camouflée sous des airs autoritaires et confiants, une honte qu'on s'efforce de masquer en restant snob. En ayant l'air d'être indifférent et sûr de soi, au dessus, quand à l'intérieur c'est la débandade. Mais qui saura?

Les apparences sont tellement trompeuses.

4 juin 2004

Répétition

Catégorie: Soundtrack Lyrics

Ca tourne en boucle dans ma tête, juste le refrain, toujours le refrain, encore le refrain. Comme une façon de pas penser. Avoir le blues mais pas y penser, surtout. 

"Sometimes it snows in April" par Prince

Sometimes it snows in April
Sometimes I feel so bad, so bad
Sometimes I wish life was never ending,
And all good things, they say, never last

 

4 juin 2004

Peur du vide

Catégorie: Etats d'âme

Là tout de suite, j'ai l'impression que vivre loin de la maison ça sera impossible. C'est bête, sans doute que c'est parce que je suis fatiguée, mais j'ai un doute énorme qui s'installe parfois ces derniers temps, passé minuit. Je me dis que j'aurais pas du prendre cet appart, faire ce prêt et le reste. J'aurais du continuer à être comme j'étais, même si ça ne menais à rien et que j'allais nul part, même si je restais plantée au milieu de ma chambre à longeur de semaine.

C'est très con, parce que tout ira bien. Mais pourtant là tout de suite, ça me parait insurmontable. Envie de faire marche arrière mais pas vraiment envie. Peur surtout. De sauter le pas. De faire le grand plongeon vers l'inconnu. Je sais pas ce que je vais découvrir, sur moi, sur ma vie, ce que je vais en faire. Vivre pour moi, par moi. Me connaissant je crains de voir revenir au galop mes pires défauts, mes pires angoisses aussi. A quoi je vais me confronter hein? A moi. Il est temps de grandir. Vraiment envie mais vraiment morte de trouille.

Je veux ma mamaaaaaannnnn!!!

3 juin 2004

Histoire de clefs

Catégorie: Anecdotes

Ben voilà j'ai les clefs de mon appart, enfin. Un joli trousseau de clefs, un joli appart. Royal. Bon comme je suis pas là du week-end ça tombe un peu mal, mais je suis quand même ravie.

En plus, pendant que j'étais en train de mettre mon nom sur la boite aux lettres de la grosse porte d'entrée, le voisin du premier se pointe. Un architecte naval, jeune et joli garçon, des yeux superbes, il habite pas là ce sont juste ses bureaux. En voulant lui serrer la main je laisse échapper mes clefs qui tombent direct sur la grille de la cave, enfin plutôt direct à la cave sous les yeux du voisin. Sauf que moi j'ai pas accès à la cave. Coup de chance lui oui. Il rigole, il part chercher une lampe de poche et la clef de la cave. Il descend, charmant, me ramène mes clefs.

Moi je me fais l'impression d'être Bridget Jones. Je souris. J'en rate pas une. Au moins il se souviendra de moi. Et moi je vais acheter un gros porte-clef qui passera pas par la grille, histoire de pas me retrouver comme une nunuche à dix heures du soir le nez devant cette foutue grille et mes clefs à la cave.

Parce qu'à dix heures du soir, le charmant architecte ne sera pas là.

2 juin 2004

Bubble Gum

Catégorie: Poésie

Bubble Gum qui claque à mon cœoeur patraque

Rien pour me soigner, rien pour me sauver

Bubble Gum qui gonfle monstre rose et drôle

Que de l'air, que de l'air

Jusqu'à plus soif

 

Bubble Gum joyeux arôme artificiel

Des jours pluvieux, des jours sans

Bubble Gum qui colle à mon corps qui flanche

Que dalle, quenouille

Ca se défile

 

Bubble Gum mon coeœur

Ne pas avaler juste mâcher.

 

 

 

Jusqu'à plus soif.

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