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25 juillet 2004

Miss culotte

Catégorie: Anecdotes

Aujourd'hui à trois heure de l'après midi, je suis réveillée par un coup de sonnette bref. Ouvrant un oeil, je devine que ce doit être Carotte -qui d'autre hein?- qui attend donc à la porte en bas que je lui ouvre. Le truc c'est que l'interrupteur pour ouvrir la porte d'entrée en bas de l'immeuble est sur mon pallier et donc je me lève, attrape mes clefs, ouvre ma porte bille en tête et...

... me retrouve nez à nez avec un jeune homme, 18 ans à tout casser, brun avec des bouclettes, angélique, en chemise blanche impécable avec une boite d'oeuf à la main. Et moi en petite culotte et débardeur, le cheveux en bataille, pas réveillée. Je mets quelques secondes à percuter ce qui se passe et à me cacher à moitié derrière la porte tandis que le jeune gars m'explique qu'il est le locataire du deuxième, qu'il part prendre son train pour ses vacances et qu'il ne sait pas quoi faire de ses oeufs et que donc...

Je prends les oeufs en le remerciant autant que je peux, parce que encore endormie, n'ayant pas bien le temps de réaliser ce que je raconte que déjà je referme la porte et retourne m'écrouler sur le lit, morte de honte!

J'ai aucune idée de l'impression que j'ai pu faire à mon voisin donc - qui avait l'air aussi surpris que moi à vrai dire- mais sans doute une drôle d'impression. Surtout que je ne l'avais encore jamais vu... pour une première impression je fais fort, encore une fois. Faut dire que le coup de sonnette bref m'a fait penser que c'était quelqu'un qui savait le bruit atroce -sans exagérer- que fait ma sonnette. Et à part Carotte je voyais pas qui, y'a pas des masses de gens dans mon entourage! C'était sans compter que mes voisins, bien sûr, le savent. Un coup de sonnette chez moi réveille tout l'immeuble. Sérieusement. En plus quand on sonne chez moi, j'ai aucun moyen de savoir si on a sonné juste devant ma porte, ou en bas à l'entrée, et pour ouvrir en bas faut sortir sur le pallier.

Je me suis laissée prendre quoi! Au moins ça me servira de leçon. Faut absolument que je passe un peignoir avant d'ouvrir cette porte.

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23 juillet 2004

Entrez!

Catégorie: Anecdotes

Ce matin, neuf heure tapante, la sonnette hurle comme une folle qu'on étrangle. Je déteste cette sonnette! C'est une vraie torture chaque fois qu'on sonne chez moi, et en plus elle est super bruyante. Une horreur. Mais ceux qui sonnent depuis la porte d'entrée en bas ne l'entendent pas, alors ils insistent.

Et sur ce coup là le facteur sonne comme un malade, bien longtemps, plusieurs fois. Arg! Alors je bondis de mon lit, je me précipite sur mes clefs pour ouvrir la porte parce que l'interrupteur pour ouvrir la porte d'entrée d'en bas est sur mon pallier... oui je sais c'est mal foutu mais c'est comme ça. J'ouvre, j'appuie sur l'interrupteur et je rerentre passer un pantalon vite fait et une veste, histoire que je sois présentable le temps que le facteur monte jusqu'au quatrième. Et là ça resonne comme pas permis!

Mais il fout quoi le facteur hein? Il sait pas pousser une porte? Je ressors sur le pallier et rappuie sur l'interrupteur, bien longtemps cette fois... et j'entend en bas qu'on cogne contre la porte... merde! Elle est fermée à clef! Et oui! Le soir on ferme à clef en bas, et dans ce cas pas la peine d'activer l'interrupteur!

Alors j'attrape mes clefs et je dévale les quatres étages comme une dératée pour me précipiter sur la porte d'entrée, je donne deux tours de clefs et à bout de souffle, j'ouvre au facteur. Je m'excuse pour la confusion tandis qu'il me tend un paquet, me dit que c'est pas grave, me fait signer, et repart.

Et moi je suis toute conne sur le pas de la porte de l'immeuble, à neuf heure du matin avec tous ses gens qui passent et qui me regarde, moi pas coiffée, habillée de travers, essouflée avec mon paquet dans les mains...

Je regrimpe les escaliers quatre à quatre et me recouche sans ouvrir le paquet. J'entend qu'à l'étage en dessous ça bouge. Super. Le facteur a même réussi à réveiller mes voisins.

21 juillet 2004

Strongers

Catégorie: Interludes

The strongers are not the ones who stay, they are the ones able to die.

Les forts ne sont pas ceux qui restent, ce sont ceux capables de mourir.

21 juillet 2004

At last... bis!

Catégorie: Home sweet home

Enfin l'adsl! Oui oui oui, me revoilà pour de bon, enfin je crois...

4 juillet 2004

At last!

Catégorie: Home sweet home

Enfin de retour sur le net! Avec une connexion temporaire et plutôt lente, en attendant que la fée adls sorte sa baguette magique et toque sur mon pc. N'empêche c'est un réel plaisir que de me retrouver à écrire ici, de nouveau, vraiment un très grand plaisir. Bon là tout de suite j'ai rien à dire, si ce n'est...

YES YES YES!!!

Oui j'ai l'air d'une junkee de l'internet mais je m'en fous, je revendique mon intoxication!

YES!

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26 juin 2004

Mic hamac

Catégorie: Home sweet home

Après moultes tentatives, j'ai enfin réussi à fixer mon hamac sur mon balcon.

D'abord les crochets que j'avais récupérés n'allaient pas, il a fallu que j'en achète d'autres. Ensuite ces crochets là n'allaient pas non plus. Trop petits pour être accrochés à la rembarde du balcon, trop gros pour s'accrocher aux pitons fichés dans le mur. Après étude des lieux il m'est apparu que les pitons, bien qu'ayant l'air très costauds, ne supporteraient sans doute pas mon poids. Il fallait donc que je trouve le moyen d'attacher le hamac à la rembarde du balcon, en travers, seule possibilité fiable. Finalement il m'aura fallu attendre d'avoir une illumination pour faire en sorte que les crochets permettent de fixer le hamac en travers du balcon. Enfin bref, après tout ce micmac voilà mon hamac en place.

Et une constatation s'impose: c'est le pied! Superbe vue sur un large coin de ciel bleu dans lequel des martinets jouent à se poursuivre en d'interminables loopings. Les flèches de la cathédrale à portée de main, prêtes à cueillir. Et à la nuit tombée, tandis qu'elles se drapent d'une lumière dorée et verdoyante, majestueuses dans le ciel d'encre, se sont les étoiles qui s'allument, en plein cœur de la ville, et la lune tranquille et ronde qui joue les chaperons.

Y'a pas à dire, je viens de planter mon hamac dans un véritable coin de paradis.

25 juin 2004

S'il vous plait!

Catégorie: Anecdotes

Cet aprem, je me suis d'abord fait un ciné –Harry Potter parce que j'avais envie de magie- et ensuite j'ai été faire un tour. Je suis passée par ma librairie préférée, comme je fais presque tous les jours maintenant, puisqu'elle est juste un haut de ma rue. Ben oui c'est fait exprès!

Je flâne donc une bonne demi-heure dans les rayons. Ce que j'adore c'est lire des morceaux de livres, juste quelques lignes glanées ici ou là, extraites de toutes sortes d'ouvrages. C'est comme papillonner dans un monde parallèle. Finalement, réalisant l'heure avancée je me décide à me hâter un peu parce que je devais aller acheter de la vaisselle avant de rentrer.

Je me dirige donc vers la sortie et là, au moment où je passe entre les panneaux de sécurité, ça sonne! Birp birp birp…

S'il vous plait mademoiselle, me lance le gars de la sécurité.

Je lui tends mon sac qu'il fait passer entre les détecteurs et de nouveau le birp hystérique. C'est bien mon sac qui donne de l'urticaire à ce machin. Ca c'est très fort.

On va voir ça, me dit le vigil en posant mon sac sur une petit table sur la côté. Il me demande si j'ai acheté quelque chose aujourd'hui. Oui j'ai acheté mon programme de télé au kiosque tout à l'heure. Mais ce n'est pas ça. Avisant mon sac – au passage je remarque que les vigils ne sont jamais à l'aise quand il s'agit de fouiller dans le sac à bordel des demoiselles, plutôt insolite non? – j'aperçois dans mon bazar le livre de poche que je trimballe partout avec moi. J'ai toujours un bouquin dans mon sac. Ne voyant pas ce qui peut être en cause à part lui, je le sors et le tend au gars de la sécurité, en ajoutant que j'ai ce bouquin depuis très longtemps. Stupide précision en fait, vu l'état pitoyable de ce livre, tout corné et usé, la tranche pas net, évident que je ne vient pas de le prendre en rayon! Il passe le vieux poche entre les détecteurs et là re birp. Ben ouais, c'est lui le coupable.

En fait, l'antivol était dans l'étiquette du prix que je n'avais jamais enlevée et que le gars de la sécurité s'est escrimé à gratter de la couverture de mon pauvre poche, qu'il ne m'a rendu qu'après avoir réussi à dégommer l'intrus. Il s'est alors excusé au nom du magasin, avant de me rendre ma liberté.

J'en ai rigolé pendant 5 bonnes minutes tout en allant d'un pas joyeux vers la galerie commerciale. Je ne m'explique toujours pas pourquoi, alors que je le trimballe avec moi depuis des semaines, pourquoi aujourd'hui ce livre a activé l'alarme de cette librairie. Des semaines! Des dizaines de fois que je suis rentrée et sortie de cette librairie avec ce livre sur moi, et jamais rien.

Reste que j'en tire une leçon: ne jamais laisser les antivols sur les livres. Parce que là finalement j'ai eu de la chance: le livre parlait pour moi. Il était dans un tel état pitoyable qu'évidemment il n'est même pas venu à l'idée du gars de la sécurité de se poser des questions quand à mon honnêteté. Mais si ça avait été un livre tout neuf? Pire: si ça avait été un livre tout neuf acheté dans cette librairie? Parce qu'en rentrant du coup j'ai regardé tous les livres achetés récemment: tous ont des antivols, et encore pire ceux de cette librairie ont des antivols ciglés. Je me suis demandée comment j'aurai fait si j'avais eu sur moi le dernier bouquin acheté dans cette librairie et que pour une raison inconnue l'antivol n'aurait pas été démagnétisé correctement. A mon avis, le vigil aurait eu beaucoup plus de mal à croire en ma bonne foi.

Le plus marrant dans cette histoire, c'est qu'avant j'aurai été morte de honte de faire sonner l'antivol. A la place je suis restée très zen, et même plus étrange encore: j'étais amusée. Amusée de cette petite aventure, qui en un autre temps aurait été une mésaventure, mais qui cette fois était une sorte de distraction. J'en ai rigolé pendant 5 bonnes minutes, toute seule, et ça m'a mis d'une humeur joueuse. Je ne sais toujours pas pourquoi.

Reste que ça semble incroyablement positif.

25 juin 2004

Pour quelques notes de plus

Catégorie: Anecdotes

A la télé le journal de la nuit, et j'ai coupé le son. Parce que je travaille sur mon roman et que quand j'écris j'aime bien avoir la télé sans le son, histoire de pas trop me déconcentrer. A la place je met de la musique. Ce soir c'était le piano de Beethoven.

Je relève de temps en temps la tête, et sur l'écran à ce moment les images de l'Irak, les images de la guerre. Des morts, sanglants, désarticulés, et des vivants qui pleurent, qui se débattent avec ces corps, dans la poussière. Et des hélicoptères qui passent dans un ciel entrecoupé de fils électriques.

Et le piano de Beethoven qui pleure, comme seul linceul décent à ces images, plutôt que les commentaires froids des journalistes. Le piano qui égrène la peine, note après note, image après image. La tension et l' hébétitude, la colère, l'impuissance. L'inéluctable condition humaine.

On devrait toujours regarder les infos avec Beethoven en fond sonore. Juste parce que ce sont des hommes à l'écran. Pas des anecdotes, ni des infos. Mais des hommes.

24 juin 2004

Amour vache

Catégorie: Anecdotes

Vu et entendu dans un hypermarché, alors que je suis sur l'escalator qui monte, juste en face sur l'escalator qui descend…

S'engage une maman bon chic bon genre version sportive, petite robe sympa et lunette de soleil relevé sur la tête, consultant ses notes de courses, accompagnée de son bambin turbulant, six ans à tout casser, portant de grosses lunettes sur le nez et tenant à pleins bras un énorme paquet de rouleaux de papier toilette vert, comme s'il s'agissait du dernier doudou à la mode.

Il faut préciser que comme ces escalators sont faits pour passer d'un niveau à l'autre à l'intérieur même de l'hypermarché, il ne s'agit pas d'escalator à marches comme on en voit souvent, mais plutôt de tapis roulant, pour que les caddys puissent y circuler. Un long tapis pas trop fortement incliné mais bien quand même, qui se déroule à bonne vitesse.

Et la gamin les bras chargés de se lancer la dedans bille en tête avec ses petits jambes qui tricotent comme on attaque une descente à ski.

" Attention Valentin, reste là!" lance la mère d'un ton stoïque sans vraiment lever le nez de sa liste de courses, visiblement habituée aux frasques de son remuant rejeton. "Tu vas tomber…"

Et les yeux toujours rivés sur sa liste de terminer sa phrase à voix plus basse avec une petite moue songeuse.

" Et là ça va te faire une sacrée surprise..."

 

Il n'y a rien de plus fort que l'amour d'une mère.

24 juin 2004

Cherchez l'erreur

Catégorie: Anecdotes

En remontant le long des quais de la Garonne, me rendant chez mes parents tranquillement à pied, je me retrouve à passer entre le marché bio, qui se tient là tout les jeudi matin, et le croiseur Colbert, qui se tient là tous les jours.

L'espace d'un bref instant j'ai eu: à ma gauche du café bio, version commerce équitable, lutte contre la mondialisation et aide au développement durable, à ma droite un énorme missile, version 3 tonnes à mach 2, destruction ciblée, puissance de feu souveraine au cas où.

Nous vivons dans un monde ahurissant.

 

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