Catégorie: Anecdotes

Ah oui faut au moins que j'inaugure une nouvelle catégorie pour celle là, parce que vu que j'ai l'air de les collectionner, tant qu'à faire je vais les caser dans une catégorie spéciale.

Donc aujourd'hui j'ouvre un oeil à trois heures, de l'aprem bien sûr, et la première idée qui me vient à l'esprit c'est une envie de ciné. Super, un ciné pourquoi pas, je rampe jusqu'à mon pc (au bout de mon lit) que j'allume pour aviser le programme et les séances. Tiens le roi arthur y'a une séance à la demi, parfait! Juste une demi heure pour me préparer, alors je saute du lit, vram vram vroum et pof je suis prête pile dans les temps, toute guillerette, je claque la porte de chez moi et hop direction le ciné.

J'arrive à la demi pile, je prend mon billet, et je file vers la salle. L'écriteau lumineux qui deffile au dessus de la salle annonce "séance en cours"... tiens? C'est ma montre qui doit retarder! Alors vite je rentre dans la salle, effectivement le film est commencé. Je m'instale comme je peux dans le noir, et je lève le nez sur l'écran. Seulement en quelques secondes je comprend bien que y'a un truc qui cloche... le film ne vient pas de commencer, loin de là!

Bon, alors ma montre doit avancer et je suis rentrée à la séance précédante. J'avise ma montre, un peu comme je peux vu le noir ambiant mais à la faveur d'une image claire je vois qu'il est trente cinq. Bon, ben il doit rester cinq minute de film. Merde je vais voir la fin! Mais je peux pas bouger, déjà que j'ai fait chier tout le monde en rentrant... Alors je bouge pas. Tant pis. J'attend en essayant de pas trop regarder le film, 5 minutes puis 10... Là y'a vraiment un soucis. J'avise de nouveau ma montre. Et là je pércute: 15h 45.

J'avais acheté un billet pour la séance de la demi oui. 16 heure et demi.

Résultat: ben j'ai vu les 40 dernières minutes du film de la séance précédante. Et j'étais tellement en rage après moi même, tellement mortifiée aussi d'être rentrée en plein milieu du film -quelle greluche je fais!- que j'ai pas attendu la séance suivante et je suis partie. Je me serai tapé la tête contre les murs tellement c'est stupide!

Du coup ben j'ai fait mes courses en pestant contre moi même et mon étourderie en passe de devenir légendaire... Au moins les courses sont faites.

Demain j'irai sans doute revoir le film. En entier et à la bonne séance cette fois!

Catégorie: Home sweet home

Attention le premier qui rit je le flingue, vous êtes prévenus.

J'ai une fuite d'eau au plafond... une jolie fuite avec de l'eau qui goute sur mes cds et dégouline tout le long du mur.

Une putain de fuite d'eau. A deux heures du mat.

Le premier qui rit...

Catégorie: Petits Bonheurs

J'aime les films d'amour avec Meg Ryan...

Catégorie: Petits Bonheurs

Faire des crèpes en pleine nuit, toutes fenêtres ouvertes pour profiter de la fraîcheur revenue, et avec Norah Jones qui fait sa ritournelle, en sourdine.

Avec du chocolat les crèpes...

Catégorie: Anecdotes

Après le départ de Shéérazade j'ai été me promener sous la pluie, pas folle avec un parapluie quand même! Ca sentait l'orage, l'air lourd chargé d'électricité et le vent soufflant en tourbillon. Je me suis promenée pendant presque une heure, le nez au vent. Je suis rentrée trempée, et sur le chemin du retour, j'ai croisé un jeune éphèbe, les cheveux blonds et les yeux clairs, sa chemise ouverte sur une peau dorée, qui parlait avec un pote tout en remontant la rue et en faisant de grands gestes décontractés, sa chemise dans le vent...

- Tu vois y'a ananas, pêche, vanille, abricot, dit-il juste en passant à côté de moi.

Ben là, je vous jure, j'ai eu une furieuse envie d'annanas, de pêche, de vanille, d'abricot...

Catégorie: Anecdotes

Non je ne suis pas morte, je suis juste affreusement débordée, affreusement occupée à nager dans la plénitude.

C'est écoeurant le bonheur des autres pas vrai?

Catégorie: Interludes

But being like everybody is not a destiny.

Catégorie: Interludes

Being like everybody is a proof of humanity...

Catégorie: Anecdotes

Aujourd'hui en rentrant de mon petit tour de lèche vitrine, je remonte le long de ma rue et le tramway passe devant moi. Il s'arrête plus loin à la station, tout le monde monte ou descend dans le flot habituel, les gens pressés se dispersent et le tramway repart alors que j'arrive juste à sa hauteur. Alors qu'il séloigne laissant le quai vide, j'avise un paquet visiblement oublié par un passager sur un des bancs du quai. Une petite poche orange au sigle d'une boutique que je connais bien, sagement posée là. J'hésite à la ramasser comme je passe devant, mais réfléchis à la déception de la personne qui avait acheté ça quand elle réalisera qu'elle l'a perdu. Du coup ben je passe à côté sans rien faire. Je me dis que peut être cette personne desecndra au prochain arrêt du tram et se dépèchera de revenir ici en espérant retrouver son paquet.

Quand même, si je la ramasse pas quelqu'un d'autre le fera. Sauf que quand même c'est du vol. Alors je stoppe et je me retourne pour y jetter encore un coup d'oeil, tout en pesant le pour et le contre. Trop tard. Une grosse dame tirant la tronche, modèle bulldozer, s'est arrêté et regarde ce qu'il y a dans la poche, l'air de pas y toucher. Elle s'asseoit alors à côté, genre j'attend le tram, regarde encore dans la poche. Finalement elle ramasse la poche, la fourre dans son sac, et se lève rapidement pour reprendre sa route, pressant le pas et regardant autour d'elle, comme une voleuse.

Tant pis. Ma conscience m'a encore joué des tours. Sûr que ç'aurait été un peu du vol, mais d'un autre côté, n'aurait-il pas mieux vallu que ce soit moi qui ramasse cette poche plutôt que cette femme-là? On ne saura jamais. C'est juste que je ne voulais pas me réjouir du malheur de quelqu'un d'autre. J'aurai peut être tout simplement dû me réjouir. Occasion manquée. Ou peut être pas. Je ne saurai sans doute jamais.

Catégorie: Anecdotes

Aujourd'hui c'est un jour sans, le jour où je pourrais resté la tête sous l'oreiller jusqu'à ce que le soleil se couche, histoire d'être sûre de voir personne. Je me sens misérable et incapable de tout, ou plutôt capable de rien. L'horreur. Je me sens tellement vulnérable, comme si durant la nuit j'avais perdu ma carapace et que je serai plus qu'un petit mammifère tout nu.

Du coup je suis à peine sortie de mon trou pour aller chercher mon courrier. Il m'a fallu une bonne demi-heure pour me décider à sortir, on aurait dit que je m'apprêtais à m'arracher une dent, vous savez avec un fil attaché à une porte, ben c'était le même cirque ou presque. Finallement j'ai déscendu les quatre étages au pas de course, comme une souris sous emphetamines, mais super silencieuse la souris parce que pas envie, surtout pas envie d'ammeuter les voisins. Je me suis ruée sur ma boite aux lettres, ai récupéré mon courier et suis remontée à grande vitesse, me terrer au fond de ma tanière. Pour ne plus en sortir. Non, je ne sortirai pas aujourd'hui, niet, non négociable, attention je mors...

Y'a des jours où mes ancêtres des cavernes ne me semble pas si loin, à moins que ça ne remonte encore plus en arrière... à mes ancêtres les petits mammifères. Qui a dit qu'on était en haut de l'échelle de l'évolution?