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4 novembre 2007

Histoire sans fin

Catégorie: Au boulot!

Cette nuit j'ai rêvé de mon inspection. Je me rappelle surtout de la voix tonitruante de l'inspectrice - que mon inconscient avait pour le coup incarnée sous les traits d'une de mes anciennes profs d'école - me crachant au visage que c'était une honte d'enseigner de cette façon, que ça ne ressemblait à rien, que j'étais une catastrophe, absolument pas compétente. Charmant.

Et même si je sais qu'il y a vraiment peu, voir aucune, chance que mon inspection se déroule de cette façon, n'empêche que ça rassure pas. Et par dessus le marché forcément, je dors mal.

J'ai passé les vacances à bosser, à préparer, à essayer de faire au mieux, mais rien n'est prêt, rien n'est fini, c'est contrariant. J'aurais bien eu besoin de souffler un peu après cette première période affolante, surtout quand on pense à celle qui vient, celle de noël, mais je n'ai pas eu ce loisir. Je n'ai fait que me prendre la tête, calculer, planifier, abattre un max de boulot en un minimum de temps... sauf que plus j'en écume, plus il y en a, c'est la multiplication des tâches. Y'a toujours des trucs qui viennent se rajouter, auquels on avait pas pensé, et qui finalement quand on y pense seraient quand même indispensables. Donc on ajoute ça sur la liste, et ma liste n'en finit plus.

Je n'ai plus que deux jours pour arriver à boucler le strict minimum vital, et ensuite je vais devoir continuer à courir tout en bossant toute la journée.

J'en ai vraiment ras le bol.

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1 novembre 2007

Toujours pas

Catégorie: Au Boulot!

Au secours!

31 octobre 2007

Vacances?

Catégorie: Au Boulot!

Faut que je bosse. Que je bosse. Que je bosse.

J'y arrive pas.

C'est la merde.

2 octobre 2007

La guerre du jeu

Catégorie: Au Boulot!

Franchement, je vais vous dire, dans l'éducation nationale, en début de carrière, on devrait nous fournir une sagaie avec un propulseur, vous savez, comme les hommes préhistoriques.

Histoire d'être équipé quand on est attaqué par un mammouth.

Je ne peux même pas expliquer le pourquoi du comment de cette remarque... devoir de réserve oblige.

Sachez juste que si si, les mammouths attaquent.

Mais je cours vite.

22 septembre 2007

Précieuse ridicule

Catégorie: Au Boulot!

C'est pas l'entente parfaite avec Pompadour, loin de là. Je dirais même que ça pourrit lentement, mais sûrement. Difficile de décrire le fossé entre elle et moi, fossé que je ne peux guère combler, vu qu'elle n'y met pas du sien.

L'autre semaine, elle m'a dit qu'elle avait mis un truc pour sentir bon dans les chiottes. Dans ses chiottes je devrais dire, puisque l'école est faite de telle sorte que chacune à côté de nos classe on a un wc qui nous est réservé. Et donc elle me sort qu'elle a mis un truc pour que ça sente bon, me demandant si ça me gène... bien sûr que non, surtout que j'y vais jamais dans ses chiottes.

Et puis cet aprem, je rangeais des trucs à l'école, et donc en passant je vais dans ses chiottes, puisqu'elles étaient plus proches à ce moment là. Et là, je bloque.

C'est pas seulement un truc pour sentir bon qu'elle a mis dans ses chiottes... Elle y a mis un petit cube ridicule dans la cuvette, pour colorer l'eau des chiottes, et aussi bien rangés sur le réservoir d'eau, un machin à méche désodorisante, un petit paquet de lingette antibactérienne et une boîte de mouchoir, et pour finir une petite poubelle.

Je déteste les gens qui font ça. C'est que des chiottes bordel. Même pas publique. A quoi lui servent les lingettes antibactériennes, vu que ces toilettes sont nettoyées et très bien nettoyées tous les jours par la femme de ménage, et qu'en plus elle est toute seule à s'en servir? Et surtout, franchement, les trucs qui sentent bon dans les chiottes, ça me dépasse. Comme si le simple fait que ce soit des chiottes ça sentait mauvais. Il faut parfumer les chiottes. C'est politiquement correct. C'est plus propre. Comme si des chiottes bien parfumées, ça faisait presque oublier ce qu'on y fait.

J'ai bloqué. Du coup j'ai même pas été aux toilettes, enfin pas dans ses toilettes, mais dans les miennes, plus tard. J'ai bloqué parce que là, avec trois objets ridicules se trouvait résumé le fossé qui nous sépare. Ca va avec ses bijoux gling gling, ses lunettes de soleil à 200 euros, ses petits talons, ses petits hauts toujours trop serrés ou trop courts, son maquillage à la truelle, ses chignons à effet, son petit sourire hypocrite, et qu'elle se tient bien, et qu'elle parle bien, et qu'elle assure, et qu'elle a une vie, et que tout est propre et bien réglé dans sa vie. Et que c'est comme ça que ça doit être la vie.

Sauf que ma vie ne ressemble à rien de tout ça.

Rejet.

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9 juillet 2007

Et de une!

Catégorie: Au Boulot!

Un bail que j'ai pas posté... pas vraiment raconté le pot de départ de Cléopatra, ses larmoyants propos pendant toute une semaine jusqu'à l'apotéose du dernier jour... tous les cadeaux qu'elle a eu, tous les cadeaux que je n'ai pas eu, goût de cendres... Les élèves qui chouinent, distribution des restes de la kermesse, encouragement pour les futurs sixièmes, promesses de cartes postales, derniers échanges de petits mots, de merci, et hop tout le monde dehors avec un immense soulagement.

Et depuis mercredi, jour des vacances, je vais régulièrement à l'école. Pas trop le choix non plus puisqu'il y a là-bas un pensionnaire à ma charge - un charmant lapin tête de lion, mascotte de ma classe - que je dois nourrir et sortir de temps en temps. J'en profite pour faire du rangement, enfin en ce moment c'est surtout pour mettre un bazar monstre... il faut bien déranger avant de ranger.

Et surprise en arrivant aujourd'hui, Cléopatra a vidé sa classe sans même me prévenir. Je pensais - on s'était plus ou moins entendu là dessus - qu'elle m'appellerait pour qu'on se fasse une après-midi rangement. Sauf que non, elle a tout rangé toute seule, et je suis restée cinq minutes totalement pantoise en réalisant que les murs de sa classe, son bureau, que tout était redevenu vierge. Zut alors. C'est pour de vrai, elle est partie. Je vais poursuivre mon aventure dans cette école sans elle, et c'est un peu comme rester sur le quai. Surtout que là elle me fait ça comme une voleuse. Comme si je n'étais déjà plus rien. Toutes les belles paroles, qui sonnaient faux déjà depuis plusieurs semaines, que des paroles... à moins que ce soit juste la tristesse qui lui dicte cette étrange conduite. Quelque part je m'en fous, je suis à peine déçue, je me rends compte que je suis déjà passée à la suite depuis bien longtemps.

Sa remplaçante est venue nous voir le mercredi de la sortie. Ouf je n'aurai pas à attendre le dernière mouvement du début septembre pour avoir une nouvelle collègue. C'est déjà ça. Mais les premières impressions au sujet de ladite nouvelle collègue ne sont pas géniales. Je me console en me disant que c'était pareil au sujet de Cléopatra, et que finalement on s'est vachement bien entendu.

Nouvelle collègue donc, qui semble totalement paumée. Comme prévu sur le plan, c'est sa première année, et forcément elle est toute déboussolée, surtout qu'elle vient d'apprendre qu'elle allait avoir un triple niveau vu que l'école va désormais accueillir des grandes sections de maternelle. Youpi. Elle balise un peu, même si elle le dit pas, ça se voit, et ça se comprend. Au moins elle a l'air motivé, avec le sourire, même si je le trouve crispé et surtout trop maquillé à mon goût. Ah oui parce que là ça va me changer de Cléopatra qui était très nature... ma nouvelle collègue c'est tout le contraire. Super sapée, genre midinette de la campagne qui lit trop de magazine, et super maquillée, bijoutée, parfumée... ouark. Pomponnée au delà du supportable, pour moi en tout cas. Une vraie Pompadour, ça promet.

Du coup j'attends de voir, comment ça va tourner, de quoi elle va être capable, avec l'impression désagréable que c'est une fille à galère... pourvu que je me trompe. A priori je garde la direction pour l'année prochaine, ce qui n'est pas plus mal. je fais mon truc, je laisse venir. Pompadour doit m'appeler pour qu'on se voit pour les commandes. J'aurai vérouillé les miennes bien avant. Ensuite, j'ai quelques semaines pour préparer l'année prochaine, plein d'idées, de l'envie, encore. C'est bon signe.

J'ai du mal à réaliser que je viens de finir ma première année. La toute première. Et qu'elle a été fantastique.

J'en veux plein d'autres comme ça.

11 juin 2007

Distortion carnivore

Catégorie: Au Boulot!

Ce midi Cléopatra appelle un de nos parents d'élèves vachement investi dans la préparation de notre kermesse pour lui parler de broutilles. Elle lui demande pour commencer et comme il se doit si elle le dérange, et j'ai bien compris à son ton - j'étais dans la pièce derrière - que quelque chose n'allait pas.

En fait le père de ce monsieur, autrement dit le grand-père d'une de mes gamines, venait de faire une crise cardiaque. On ne sait pas s'il est mort, ou s'il est à l'hôpital, on ne saura ça que demain, parce que du coup Cléopatra n'a pas insisté, normal. Sauf que j'ai du passer l'après midi avec la gamine sous les yeux, toute guillerette comme un beau jour de juin, ignorant totalement ce qui était en train de se passer, et que peut être son papou était mort. Distortion de la vie. Goût amer. Elle s'est étonnée un peu que sa maman ne vienne pas la chercher pour son rendez-vous de l'après midi chez l'orthophoniste... "Elle a du oublier maîtresse! C'est tout Maman ça!" m'a-t-elle lancé rigolarde en déserbant à pleine poignées notre potager.

Pincement au coeur.

La vie a des dents.

4 juin 2007

Euh... et le joli mois de Mai?

Catégorie: Au Boulot!

Journée de folie, sur les chapeaux de roues. La kermesse qui approche à grand pas, avec mon idée brillante de petit récital de poésie qui se transforme en superproduction digne de brodway. Il va falloir que j'embauche une accessoiriste avant longtemps. Ce qui devait être une mise en scène minimaliste voir dépouillée est passé entre les mains de mes élèves... résultat? Il me faudrait le faiseur d'effets spéciaux de Georges Lucas - ndlr: le môsieur qui a fait Star War pour les têtes en l'air.

Eux ils sont ravis, excités comme des puces, morts de rire rien qu'à s'imaginer déguisés - surtout que les filles veulent être déguisées en mousquetaires et les garçons en paysannes... ça va donner. S'ils arrivent à finir les 6 poésies sans être morts de rire, ça sera déjà bien!

Moi je sais plus où donner de la tête, entre les accessoires à récolter/fabriquer, le projet d'écriture à finaliser en arts plastiques puis à imprimer et relier, notre frise récapitulative d'histoire à caser au milieu, et le programme qui n'est pas fini! Il y a aussi la liste des commandes, calculer au plus juste le budget, courir après le garde-champêtre pour lui expliquer comment il faudra nous installer la scène, préparer les lots pour le jour J, décider du parcours de notre voyage de fin d'année, imaginer et réaliser le cadeau de fête des pères qui me screugneugneu - parce que le cadeau de fête des mères était un ratage complet! - et les tickets de tombola à compter/distribuer/réclamer/recompter/redistribuer/etc...

Aujourd'hui j'ai écrit Juin au tableau pour la première fois. Ben j'ai comme l'impression que ce mois là va être très court aussi.

17 mai 2007

Grands enfants

Catégorie: Au boulot!

10 cartons.

10 gros cartons.

10 gros cartons remplis.

10 gros cartons remplis de mains gluantes, de rats mécanique, d'épées en plastique, de pistolets à flèchettes, de petits parachutistes souriants, de cefs volants, de poupons rose et bleu, de colliers flashy, de pistolets à eau multicolores, de peluches rigolotes, de ballons de foot, de jeux de quilles, d'hélicoptères à ficelle, d'avions qui font du bruit, de robots lumineux, de voiturettes à rétrofriction, de jeux de cartes, de mikados, de livres de coloriage, de set de perles, de pâtes à modeler, de tubes à bulles, de dinettes, de mini-guitares, de porte-clefs, de légos, de petits poneys, de seaux de plage, de jeux à bulles, de masques, de balles rebondissantes flurorescentes, de crayons pousse-mines, de carnets à secrets, de crochets de pirate, de jeux de constructions, de yoyos, d'ardoises magiques, et de labyrinthes à bille et autres trucs qui font du bruit.

Une soirée entière passée à trier ce tas de jouets magiques. Parfum d'enfance. Les jouets de kermesse n'ont pas changé depuis 20 ans.

Et avec Cléopatra on avait dans les yeux les étoiles de nos 7 ans.

30 avril 2007

Nous aurons des jours meilleurs l'ami

Catégorie: Au boulot!

Ce matin sur le trajet aller pour l'école, je coupe la piste cyclable comme tous les jours, en roulant au pas, le brouillard gris en plus. Et là, comme je jette nostalgique un oeil vers cette piste qui se perd dans une brume fantomatique, j'aperçois dans une faction de seconde la silhouette altière d'une biche qui me regarde passer. J'en suis restée ébêtée, pour un peu j'aurais presque fait demi-tour pour vérifier que je n'avais pas rêvé. Apparition d'un autre temps, d'un autre monde.

A peine arrivée je prends le téléphone pour appeler le collège, organiser la visite de mes CM2, me plante dans les dates, galère avec la secrétaire qui se trouve obligée de changer trois fois la date avant que je me décide, et qui ensuite ne sait pas me dire qui fera la visite. Tant pis, merci, au revoir.

Je me jette au boulot pour organiser les expériences de sciences de la matinée. Mon bureau est toujours comme le triangle des bermudes, les trucs y disparaissent sans arrêt, j'y perds même des livres de maths, y retrouve les petits papiers hyper importants dont j'avais besoin la semaine dernière, les froise en ralant et les jette. Le livre de maths refait surface, je photocopie à la vitesse de la lumière.

Je meurs de chaud, j'ai mis des fringues d'hiver ce matin, je peux rien enlever sinon ça va me faire un décolleté indescent... j'émets une seconde l'hypothèse de faire l'aller-retour vite fait jusque chez moi à midi pour aller chercher un truc plus léger. Ouais si le soleil se décide à pointer le bout de son nez j'irai...

A la récré je découvre avec bonheur que la cantinière à mis des gaufrettes dans la boîte à gâteaux... j'en prends trois et bois mon chocolat d'un trait. Je fais la police, les gros yeux, les petits yeux, des moulinets des mains, et je prends ma grosse voix pour sermoner les casse-pied. Je donne du coffre pour hurler après ceux qui sont tout au bout de la courre et qui donnent de grands coups de pieds. Y'a pas de raison, moi aussi je profite de la récré pour donner de la voix.

Pendant que je fais une leçon aux cm2 sur les calculs d'aires, un de mes ce2 qui n'a pas écouté les consignes se plante de feuille d'exercices et prend celle de sa camarade niveau ce1. Il s'étonne que c'est facile, attirant mon attention, et écope d'une remise en place comme il faut et d'une punition. Obligée de refaire la photocopie de la feuille pour sa camarade en quatrième vitesse pendant que les cm2 finissent de copier.

Ce midi je grimpe sur la grande échelle pour accrocher les affiches des expériences de sciences super haut histoire d'économiser de la place, je rédige deux mots pour des parents, je me bataille avec un morceau de la kermesse, je vais manger avec 45 minutes de retard, comme d'habitude. C'est la cantinière qui vient me chercher, elle râle qu'elle a remis les lentilles au chaud et qu'il faut vraiment que je mange mes radis en vitesse...

J'avale mes radis en feuilletant un catalogue qui me donne des idées... tiens si je faisais du handball l'année prochaine... mais il faudrait acheter des cages... pourquoi pas elles sont pas trop chères... faut voir... Cléopatra me parle mais j'entends pas grand chose, de toute façon elle parle de pas grand chose, elle est aussi crevée que moi.

Pour rentrer en classe à treize heure, alors que tous mes gamins sont en rang et que les petits sont déjà rentrés, je dois creuser à un mètre de profondeur dans la sablière histoire de récupérer les chaussures d'un petit que ces camarades avait enterré. Très drôle. J'y passe 10 minutes. Je vais pousser une gueulante dans la classe des peutiots en disant que la prochaine fois je punis.

Le soleil ne se montre pas. Heureusement parce que de toute façon j'aurais jamais eu le temps de rentrer me changer... l'orage monte peu à peu.

Rebelotte à la récréation. Ils laissent tous leurs fringues, pulls, casquettes, vestes et autres n'importe où dehors, ça jonche les bancs comme un dépotoir et ça m'horripile. Je ramasse tout, débarque dans la classe et braille que c'est pas des chiffons mais des vêtements, leurs vêtements, et que la prochaine fois je mets tout à la poubelle et qu'ils iront les récupérer dedans. J'ai la mourtarde qui monte...

Leçon d'histoire qui traîne en longueur... on y passe quasiment tout l'après midi. Les CE2 qui n'ont toujours pas fini de copier, comme à chaque fois. Ca chahute dans tous les sens, pendant que je me coupe en quatre pour arriver à tout faire. Mais rien ne leur va jamais. Un de mes cm1 manque de défoncer la vitre de l'armoire à fourniture, me faisant une peur bleue, pendant que les autres braillent qu'il n'y a plus de pochettes plastiques.

Je me dis qu'heureusement que mon conseiller pédagogique n'est pas venu aujourd'hui.

Ce soir, 5 minutes avant l'heure, je sors littéralement de mes gonds et crache mon ras-le-bol aux visages de mes élèves morveux que je me retrouve obligée de moucher. Première fois cette année que je perds littéralement mon sang froid. J'ai explosé. Et je me suis pas gênée pour leur faire remarquer... "parce que là vous m'avez bien chauffé!"... je prends les grandes mesures dès ce soir. Faire classe comme ça c'est plus possible.

Je plie mes affaires en quatrième vitesse, plante 4 pieds de courgettes et 6 pieds de laitue dans le potager de l'école -les gamins devaient le faire mais ils ont été trop affreux hein - et je file, je rentre sous la pluie, à toute barzingue, Placebo dans les oreilles - ça s'invente pas - et arrive trempée comme une soupe mais ravie. Je balance mes fringues mouillés pour passer un truc confortable et sec. J'avale un chamallow et m'affale dans le fauteuil...

Et j'ai du mal à croire que tout ceci à eu lieu dans la même journée.

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