Catégorie: Au boulot!
... était le sport. Qui l'aurait cru? La matière par laquelle j'entame cette année n'est ni les maths ni le français, mais le sport! Alors là, je suis blasée, et je suis aussi vachement fière de moi, quand même. Parce que cette première étape fut tout une épopée.
D'abord j'ai attendu une heure favorable: huit heures du soir, beaucoup moins de monde dans les rues, donc beaucoup moins d'yeux indiscrets! Ensuite j'ai cherché un bon coin, c'est à dire un coin on y'avait pas de passage, et où j'avais un bon terrain pour courrir. J'ai fini par trouver un chouette pâté de maison. Pour commencer c'est pas folichon, mais ça me rassurait, je pouvais tranquillement me concentrer sur ma course. Faut dire que je me sentais pas spécialement à l'aise aujourd'hui, un peu maladroite, et je savais pas ce que ça aller donner, j'avais pas besoin de spectateurs!
Premières foulées, premières sensations. Pas agréables. Au départ en tout cas. C'est comme si je pesais 4 tonnes, et que mes fesses faisaient 500 kilos chacunes. Du mal à trouver mon équilibre, à situer mon centre de gravité, à dérouler le pied, à trouver la bonne longueur de foulée. C'est vrai que je n'avais pas courru depuis longtemps, et que la dernière fois j'avais du poids en moins. Entre temps ma morphologie a changé, les sensations seront forcément différentes. Me mettre dans la tête aussi que le footing c'est pas de la vitesse, on est forcément moins aérien, un peu plus lourd. N'empêche comme j'arrivais pas à prendre mes marques, j'ai fini par taper un sprint, en allongeant comme au bon vieux temps, j'ai fait une pointe, très courte mais qui m'a un peu déraidie, et derrière laquelle j'ai réussi à un peu mieux placer ma foulée. J'ai fini avec une bien meilleure sensation qu'au départ, même si c'est pas non plus encore extra.
Le point positif, et pas des moindres, c'est mon souffle. J'avais peur que ça coince, voir que ce soit problématique -je ne crois pas l'avoir jamais dit dans ce blog mais je suis asthmatique- et n'ayant pas pratiquer d'activité intensive depuis longtemps, je ne savais pas si j'allais arriver à placer mon souffle, à respirer correctement, tout simplement à respirer. je m'attendais à souffler comme un boeuf au bout de deux minutes, obligée de m'arrêter, piteusement. Pas du tout. J'ai un souffle d'enfer! Et le coeur qui suit. C'est plutôt un très bon atout.
Au bout du compte je suis assez contente, j'ai réussi à trouver mon crénaux horaire, mon parcours de chauffe, mon coin de course, mon coeur et mes poumons ont l'air d'accord pour me suivre... mes jambes un peu moins, je les sens déjà! Demain je serai pleine de courbatures! Manque d'entrainement... ça passera au fur et à mesure. Je pense que je vais rapidement retrouver mes sensations, le plaisir en tout cas était déjà là ce soir. Maintenant je n'ai plus qu'à m'y tenir, et je crois que je pourrais faire des étincelles à l'épreuve de sport du concours. Dumoins à la partie pratique, parce que pour le reste, faudrait que j'ouvre un bouquin.
C'est l'étape suivante, et c'est prévu pour demain.