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18 décembre 2011

Mariage princier!

Catégorie: Petits bonheurs

Roi Carotte va se marier.

Avec Minnie.

Ça c'est du bonheur.

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13 novembre 2011

Atchoum

Catégorie: Anecdotes

Comme tous les ans, premiers froids, premières récrées venteuses, premières journées pluvieuses et... premières crèves. Je choppe tout ce qui traîne, inmanquablement.

Résultat: après une semaine difficile entre fièvre, boulot, toux, boulot, phramacie et boulot, et ben j'ai passé mon weekend de 3 jours à me traîner comme une merde, aphone en plus de ça, pour finir sous antibio.

Et forcément là ce soir ça va un peu mieux. Ben oui.

Parce que je bosse demain.

Forcément.

 

1 novembre 2011

Le premier jour du reste de ta carrière

Catégorie: Au Boulot!

Demain je bosse. C'est la rentrée. Ouais un mercredi ouais. Pour rattraper le pont de l'ascension en mai. Ouais en mai ça sera cool. Mais pas là. Là je bosse demain. C'est pas cool du tout.

J'ai l'impression que la terre va s'ouvrir sous mes pieds. C'est toujours pareil à chaque rentrée. Après je me souviens qu'en fait je sais faire ce métier, assez bien même.

Mais là j'ai juste l'impression que j'ai jamais eu de classe, ni d'élèves, que je ne connais pas cette espèce et que je ne parle pas leur langue, et encore moins celle de l'inspection. L'impression que je saurai pas faire mes séquence de littérature, ou que je ne vois pas comment je vais me dépatouiller de ma progression en résolution de problèmes.

Faut juste que je passe pas en mode panique et que je me dise que quand même "eh, t'es maîtresse depuis six ans quoi!"...

Sauf que c'est incroyable mais là tout de suite j'y crois pas.

Et demain c'est mon énième premier jour.

31 octobre 2011

Histoire de voir...

Catégorie: Faisons mumuse!

Histoire de voir si y'a encore du monde qui passe ici (ouais je pourrais mater les stats mais c'est moins drôle!) je propose un petit jeu que j'avais initié y'a un bail et jamais repris depuis. Explications:

En fait, le jeu consiste à prendre une image - peinture ou photo - et en l'observant de dire à quelque heure de la journée on la situe, et l'ambiance qu'on imagine, en quelques mots. Je vous propose donc une image et je commence, à vous de suivre en postant votre heure et l'ambiance qu'elle vous inspire dans les commentaires!


cambridgefence_bas_sheffers

Cambridge Fence by Bas Sheffers

17h12

la musique et les éclats de rire du vin d'honneur d'un mariage parfait au loin derrière la bâtisse

une cigarette volée en solitaire

mal au pieds à cause des chaussures neuves

envie de rentrer chez soi


31 octobre 2011

Come back

Catégorie: Etats d'âme

Pas beaucoup de nouvelles ces derniers temps, comme depuis un moment d'ailleurs. Ce blog ne se meurt pas, c'est juste que je l'ai oublié, posé dans un coin, que j'ai pas du tout envie de le clôturer, que j'aimerai y venir plus souvent, mais j'ai pas le temps, je ne prends pas le temps, j'oublie de venir raconter, parfois j'ai juste pas envie. Etrangement, je n'écris plus ailleurs non plus, plus du tout, depuis un bon moment aussi.C'est comme si j'avais vérouillé quelque chose. Une partie de moi. Pour passer en pilote automatique. Mais je sens bien que ça ne va pas. Les quelques tentatives d'écriture que je fais sont laborieuses, manquant totalement d'inspiration et de vérité. Du coup j'abandonne aussitôt.

Il parait que quand c'est comme ça il faut se forcer un peu pour que ça revienne. J'aimerai bien que ça revienne. Je vais donc essayer. Rallumer un peu mon ordi. Ressortir aussi mes carnets. Reposter. Raconter. Je sais pas s'il y a encore quelqu'un pour me lire.

J'espère.

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8 août 2011

De la boue des printemps

Catégorie: Bright Side

Tu n'as aucune idée
De la lumière jouant au soleil sur les chemins de sel
Du goût de l'eau bue à la bouche des amants
Aucune idée
De la force du rire des joueurs d'harmonie
De la vitesse des cartes qui sillonnent ce monde
Tu n'as aucune idée
Du chant remontant depuis la terre
De la chaleur puissante des nuits droites
Aucune idée
De cet appel bondissant dans le ciel désert
De la douceur du miel sur la peau sèche
Tu n'as aucune idée
De cette voix qui égrenne la neige
Des herbes couchées dans les vallées debouts
Aucune idée
De ce balancement saccadé entre le rouge et la mer
De cet espace lent qu'on comble de sable
Tu n'as aucune idée
Du plaisir clair aux rebords des fenêtres
Des pas empreints dans la boue des printemps
Aucune idée
Des chansons tournoyantes aux lampions des coeurs
Des folies sages qui sourient sous les arbres
Tu n'as aucune idée
Aucune idée
De la puissance de cette vie.

figure-de-proue
                                                               Figure de Proue by Unknown

7 août 2011

Juste comme ça

Catégorie: Muzic

J'ai fini par craquer et je me suis pris un abonnement à deezer - ouais à 4,99 euros y'a pas non plus de quoi fouetter un clafoutis c'est vrai - et donc comme ça je peux écouter toute la zic que je veux.

Et en ce moment, ce que j'aime c'est ça:

Et puis ça:

Profitez!

7 août 2011

Moi, la mort, et une chauve-souris

Catégorie: Etats d'âme

Depuis l'autre soir où j'ai eu la peur de ma vie à cause de deux blaireaux qui ont tenté de piquer ma boîte aux lettres -ils l'ont bien bousillée soit dit en passant hein - mon syndrôme de la chauve-souris s'est réveillé. Pour ceux qui connaissent pas le syndrôme de la chauve-souris, il faut avoir vu le sketche de Bigard pour comprendre. Cliquez ici pour un cours de rattrapage.

Pour ceux qui supportent pas Bigard - et pour ceux qui auraient rien compris au sketche - en gros, le syndrôme de la chauve-souris c'est d'imaginer le pire à partir d'une broutille, et quand vous le tenez, et bien vous le grossissez puissance 10 mille en greffant dessus des évènements strictements impossibles dans la vraie vie, si possible en chaîne, chaque nouvel évènement étant plus gros que le précédant.

Donc j'en suis là. Pas à cause de cette tentative maladroite de vol de boîte aux lettres, non. C'est juste un déclencheur, un raviveur de plein d'autres choses. Je suis d'une nature inquiète à la base, là je vire parano. Je me retrouve à frôler l'insomnie, incapable que je suis d'aller me coucher avant 3 heures du mat. Et je dors le jour, comme s'il ne pouvait rien se passer le jour. Heureusement, je sens que tout se tasse doucement, c'est un peu comme de la boue qu'on aurait remuée. Avec le temps, les mauvaises sensations se dispersent plus ou moins. Mais cette histoire m'a fait réaliser une chose: ce que je prenais pour de l'eau claire ne l'est pas. Il y a de la boue en dessous. De la boue qu'un rien peut soulever. Et en un rien de temps, l'eau se transforme en fange, en cloaque. 

Ligne de faille. Que je surveille.

J'essaie de prendre du recul, de faire la part des choses entre ce qui est légitime, et ce qui est déraisonnable. C'est le syndrôme de la chauve souris. Si je m'écoute, si j'écoute la peur et la fatigue, je trépigne tellement sur place que la boue ne disparaitra jamais. Si j'arrive à positiver, à être non pas réaliste mais raisonnable, j'arrête de m'agiter dans tous les sens comme une folle, et l'eau redeviendra claire.

Difficile du reste, quand la mort est là. Difficile de rester de marbre quand elle a pris place et se rappelle à vous régulièrement. Quand je ne regarde pas dans sa direction, j'oublie qu'on est assise sur le même banc. Mais ça ne dure jamais longtemps. Je finis toujours par tourner la tête à un moment de la journée ou un autre et elle est là.

Elle ne partira jamais. C'est ainsi. Elle est là. Quand on passe derrière le rideau, même une fois, une seule fois, c'est fini. On peut revenir se rasseoir dans la salle, on sait comme c'est derrière. Avec la mort c'est pareil. Quand elle s'est fait connaître, après elle est là, tranquille, impassible. Une fois qu'elle s'est assise sur votre banc, elle y restera, jusqu'au bout. Essayer de l'effacer est vain, l'ignorer impossible. J'ai essayé. Et c'est pour ça que je danse la polka dans la boue aujourd'hui. Parce qu'elle vous revient un jour, comme ça, elle vous reprend au corps et à l'âme, elle fait tout remonter, sans que vous ayez le temps de respirer.

Le seul moyen de faire, c'est de l'accepter. De vivre avec. Vous imaginez? Comment peut-on vivre avec la mort? Comment peut-on bien vivre avec la mort?

Pour le moment, je la laisse à sa place, au bout du banc. Et entre nous deux est assise la chauve-souris.

Parce que finalement mon syndrôme de la chauve-souris, si impossible enchainement de tant d'improbables évènements, c'est encore la seule chose qui me permet de garder la mort à distance.

Comme si elle aussi était totalement improbable, pour le moment, encore.

Avant que je sois capable de faire autrement. 

7 août 2011

Promenons nous dans le bois!

Catégorie: Home sweet home

Pour bien préparer l'hiver, et oui, il faut s'y prendre en plein été! Voilà comment je me retrouve avec 6 stères de bois en plein milieu du jardin. Et c'est la deuxième livraison. j'ai déjà engrangé 6 autres stères il y a 3 semaines de ça. Si vous savez compter, ça fait 12 stères en tout. Pour ceux qui tâtent un peu du bois de temps en temps, je confirme, c'est une quantité énorme! Mais bon, c'est mon moyen de chauffage principal, et comme l'hiver dernier a été plutôt dur et que j'ai plutôt galéré pour me réapprovisionné au moment le plus critique, j'ai préféré assurer hein. De toute façon, ce que je brûlerai pas cette année ne sera pas perdu donc bon. Autant jouer la sécurité. Pour ceux qui connaissent le prix d'un stère - oui on dit bien un stère et pas une stère comme on entend souvent - et ben c'est clair, y'en a pour une petite fortune. mais c'est bien connu, le chauffage, ça a jamais été donné!

Donc là, j'ai un gros gros tas de bois au milieu du jardin, et va falloir tout rentrer dans la grange au sec. Y'a du boulot. Si on m'avait dit un jour que je rentrerai une montagne de bois en plein été pour allimenter mon poële l'hiver, j'aurais ri aux éclats. Oh oui! Mais aujourd'hui, ben j'en suis pas peu fière.

Aller, pour le plaisir, je vous mets quelques photos de la première livraison, qui a déjà été rentrée dans la grange. Imaginez-vous qu'il y a encore une fois ça dans mon jardin là.

IMG_2178 

Voilà ce que ça donne, et encore, la photo ne rend pas l'énormité de la chose. Les buches que vous voyez ne sont pas de petits branchouilles... chacune fait 50cm de long. A vous d'évaluer l'échelle!

IMG_2185

De l'intérieur de la grande, ça donne ça.

IMG_2195

Voici ce qu'il restait de l'hiver dernier... c'est à dire pas grand chose!

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Le Petit, en inspecteur des travaux finis... mais comme le temps s'est couvert ce jour là...

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... il a vite rejoint la Touille qui ne s'était même pas donnée la peine de sortir voir! Vous parlez d'une aide vous!

Bon promis, je remets des photos des tas de bois bien ordonnés dès que j'aurais fini de renter ces 6 nouvelles stères!

27 juillet 2011

Au voleur!

Catégorie: Anecdotes

La nuit dernière, j'ai eu la peur de ma vie. Je raconte:

2h30 du matin, je venais juste de me coucher, et le sommeil s'emparait lentement de ma petite personne quand soudain, éclats de voix, bruits de glong glong, gling, bang, bruits de pas, tout un rafus quoi... Je bondis de mon lit dans le noir, ne laisse même pas le temps au Petit d'aboyer, je me faufille pour tendre l'oreille à la fenêtre... 2 hommes - 2 voix en tout cas - semblent trafiquer je ne sais quoi chez moi... sont-ils dans le jardin, ou juste devant la maison, je ne sais pas trop... le chien des voisins aboie, un des intrus lui gueule furieux "ta gueule, ta gueule ou je te bouffe le chien"... mon coeur cogne tellement fort que je ne l'entends même plus, je suis passée en mode commando: j'enfile un jean et une veste, et je descends sur la pointe des pieds en quatrième vitesse pour jauger le problème... les mecs font des aller-retours devant la maison, avec toujours de grands éclats de voix, ils semblent être énervés, je distingue des mots comme "salope" et de grognements que je ne comprends pas... pas le choix je décide d'appeler les gendarmes.

A ce stade de notre histoire cher lecteur, je tiens à préciser que sérieux, les gendarmes je les aime bien, que je sais que leur travail est compliqué, et que ce qui va suivre est plus dû au contexte actuel qu'à eux intrinsèquement.

Pendant que dehors j'entends toujours les perturbateurs tourner autour de la maison, le gendarme que j'ai au bout du fil reste lui très, très stoïque, et quand je lui dis que je n'ose pas ouvrir le volet pour vérifier si les intrus sont vraiment dans mon jardin ou pas, sa réponse me laisse totalement démunie: "ah ben va falloir y aller, pour être sûre madame, parce que de toute façon là j'ai personne à vous envoyer"...

Ok. Comment vous dire? Dans le genre ça ou rien c'est pareil... je voudrais les gendarmes. Je précise que cerise sur le gâteau - bon je le savais déjà car des histoires de gendarmes dans le coin, j'en ai entendu pas mal - mais en fait, de mon patelin de campagne, quand on appelle le 17 en pleine nuit, et ben on tombe... à Bordeaux, à 50km d'ici. Je comprends que ce pauvre gendarme ne puisse pas grand chose pour moi, mais franchement, je fais quoi moi avec ça???

Heureusement, le temps que je décrive la situation à ce monsieur, les bruits de va et vient avaient disparu, les intrus s'étaient évaporés, ce que je rapporte au gendarme de garde. Celui-ci me dit que s'ils reviennent, il faut que je rappelle tout de suite sans attendre... Euh pour que vous me disiez sans attendre que vous avez personne pour moi? Super! Je finis par racrocher et me retrouve toute seule dans cette maison silencieuse livrée à tous les cambrioleurs du monde.

Pendant les minutes qui ont suivi, malgré le calme revenu, j'ai cherché à comprendre ce qui s'était passé. A première vu, des ivrognes à l'alcool mauvais, qui avaient sans doute donné des coups de pieds à droite à gauche, en s'apostrophant un peu trop fort. J'ai jetté moultes oeillades par le rideau de la porte d'entrée, sans rien voir d'anormal. Rien de cassé à priori.  A peine avais-je regardé, que je faisais un tour dans la maison, pour revenir à mon point de départ - la porte d'entrée - et re-re-re-rejeter une autre oeillade. Une bonne demli-heure est passée comme ça.

Finalement, le chat des voisin m'a filé un coup de main: il est venu miaulé juste devant ma porte. Ce chat est un gros peureux. S'il miaule devant ma porte, c'es qu'il n'y a persone à la ronde! Je me suis empressée de prendre les clefs, d'ouvrir sans bruit... j'ai jetté une énième oeillade à la ronde... personne. Je suis alors sortie, histoire d'inspecter rapidement les alentours de la maison. Je pensais avoir entendu des bris de verre... mais rien. Pas une trace. Rien de suspect. Dans la foulée, j'ai été faire un tour d'inspection du jardin, là aussi infructueuse, avant de rentrer vite fait me barricader, au cas où les intrus reviendraient.

Mais ils ne sont pas revenus. Je n'ai pas pu aller me coucher avant 5h30 du matin, heure où le dehors commence à se réveiller. Je me demande d'ailleurs encore comment, avec tout le bruit qu'ils ont fait, comment aucun voisin n'a été dérangés! Et je n'avais toujours pas compris de quoi il avait été question: dispute de beuverie, tentative de cambriolage, de vol de voiture, vendalisme?... Allez savoir.

Ce n'est que ce soir que j'ai eu une explication à cette intrusion, en me souvenant que je n'avais pas été prendre mon courrier. J'ai eu un gros noeud dans l'estomac quand en ouvrant la boîte aux lettres, j'ai réalisée qu'elle était à moitié arrachée de son support, que la tôle avait été pliée, de force. Manifestement quelqu'un a tiré dessus comme une bête, en prenant appui debout sur la murette du jardin. La voilà l'explication à tout ce ram-dam qui m'a tant terrorrisée: ils ont tenté de voler ma boîte aux lettres. Quelle bande d'abrutis - quels qu'ils soient.

Moi, je me suis sentie impuissante, prise au piège chez moi, avec des forces de l'ordre qui sont lointaines et tout aussi impuissantes. Aucun moyen de me défendre, même si je sais que la maison est quand même bien vérouillée, c'est quand même hyper terrorrisant d'entendre des gens s'en prendre à votre chez-vous, et de ne pouvoir avoir aucun secours.  

Et là, je m'apprête à aller me coucher, avec une seule question en tête: vont-ils venir finir le travail cette nuit?

Réponse demain.

 

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