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20 janvier 2005

And the winner is...

Catégorie: Au boulot!

Puisque j'ai des fans qui s'inquiètent de savoir où en sont mes maths -sourire, parce que ça fait vraiment plaisir!- je vais pouvoir me vanter d'avoir réussi mon challenge de cette semaine: j'annonce officiellement que je viens juste de finir mon deuxième bouquin de maths.

Et là je savoure la douce musique de ces mots...

Yeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeesssssssssssssssssssssssssssssssssssss!

Wesh Done!

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20 janvier 2005

... ça ne se discute pas!

Catégorie: Anecdotes

Hier tandis que j'étais juste en bas de chez moi, j'ai vu passer un individu à vélo pour le moins original. Sur le coup j'en ai souri tellement c'était cocasse.

Perché sur un vélo de ville tout ce qu'il y a de plus bringuebalant, un grand escogrif pédalait d'un air distrait, nez au vent, portant sur la tête un bonnet en mohair jaune fluo tirant sur un vert hystérique, du plus bel effet, le genre gros poussin dopé au citron vert. Déjà c'est pas banal, mais me direz-vous c'est pas non plus absolument incroyable. Non, la chose vraiment originale c'était que cet individu portait également des baskets montantes, le genre converse, d'un jaune fluo pétant assorti au couvre chef, et dans lesquelles il avait pris soin de fourrer les bas de son pantalon pour ne pas être gêné en pédalant. Il avait visiblement porté une attention particulière à ce mariage d'un étrange goût.

La coordination entre le haut et le bas, avec cette couleur impossible à ignorer, et ses baskets qui montait et descendaient tandis qu'il pédalait, tête bien droite, tout ceci a captivé mon regard pendant un moment. Il y avait quelque chose de surréaliste là dedans. Alors de deux choses l'une: soit cet individu a une conception très particulière de la mode, soit c'est une conception très particulière de la sécurité routière. Dans le premier cas, je dois confesser que c'était assez risible - en tout cas pour moi et sans méchanceté aucune, non pas parce que c'était voyant mais surtout parce que cette couleur était atroce! - dans le deuxième cas, c'est franchement pas bête comme système, il y a en effet peu de chance qu'on puisse dire qu'on ne l'avait pas vu.

Comme quoi, tout est une question d'appréciation. Et puis les goûts et les couleurs... c'est bien connu. Mais ce fut néanmoins plutôt surprenant.

19 janvier 2005

Je hais les maths...

Catégorie: Au boulot!

Lundi j'allais pas fort, pas beaucoup bossé. Hier j'allais encore moins fort, encore moins bossé. Du coup mes cours de maths ont pas avancé des masses depuis le début de le semaine. Sauf qu'à la fin de la semaine par contre, faudra que j'ai fini comme prévu. Dans ces cas là 1+1=3 donc aujourd'hui faut que je travaille trois fois plus... c'est mathématique, justement.

Bien fait pour ma pomme.

17 janvier 2005

Loque

Catégorie: Au boulot!

Je dois faire des maths, seulement j'arrive pas à rester concentrée plus de 3 minutes. C'est une de ces journées où je suis fatiguée par principe, la seule chose dont j'ai envie c'est de m'allonger, d'ailleurs c'est ce que je fais, toutes les 3 minutes. Et je me relève aussitôt pour y retourner. A ce rythme là je suis pas arrivée, et il faut vraiment que je finisse ce que j'avais prévu pour aujourd'hui. Enfin si je m'écroule pas sur mon livre d'ici ce soir.

En fait je crois que je ne suis pas vraiment réveillée... il parait que si on interromp un cycle de sommeil et qu'on se lève en plein milieu sans le laisser finir ben on est dans le pâté toute la journée. Disons que c'est ça hein, parce que sinon l'autre explication c'est que je suis une fatiguée de naissance, et ça c'est beaucoup moins cool. Enfin bon, j'ai allumé la télé pour m'aider un peu à rester éveillée, et du coup au lieu d'essayer de garder les yeux sur mon cours, je bade bêtement les épisodes d'Ally McBeal... bouche ouverte et oeil vide... pathétique.

Qui a débranché ma perf d'amphétamines?

17 janvier 2005

Résistance

Catégorie: Bright Side

 

Je vous préfère vivants, même aliénés et écartelés, même blessés, même à genoux. Je vous préfère brillants, frondeurs, fougueux et la morgue à revendre, qui projette vos silhouettes aussi loin que vos rêves, et vos souffles rageurs qui en rient, et l'éclat dans vos yeux, conquérant, victorieux quand bien même vous seriez dans la boue et sales, et seuls, quand même fiers et encore forts, vous débattant avec panache.

Et dans la danse, toujours, à tenter la chance et à défier le diable, à vouloir tellement fort qu'on s'en crispe sur le mord et qu'on y va, on s'arrache comme on peut, on s'arqueboute, on soulève de la fange tout ce qui nous appartient encore, nos corps, nos vies. Se battre comme les esclaves que nous sommes, et levant nos chaînes de la poussières les faire onduler en cadence au moins, les faire chanter dans l'air que nous ne sommes pas des bêtes, mais bien des hommes.

L'énergie du désespoir peut être, mais celle qui sauve, celle qui arme, contre la peur, contre le doute, contre la mort. Je vous préfère sans illusion mais allant droit avec le courage et la détermination des enragés, debout sur les barricades même faîtes de votre seule voix, et le cri de guerre encore l'entendre dans votre sang qui rugit et qui réclame, qui revendique votre droit simple d'être vivant.

Et même au fond du trou, dans le noir et le froid, réduit et rabaissé, sans estime, sans aide, seul et malade, renâclant, rester revanchard et mordant, prêt à prendre la chance, aux aguets, et y croire parce que le sang brûlant dans nos veines, la seule richesse, notre seul bien, le dernier qu'on nous prendra, celui qu'on ne cède pas, celui qu'on défend à l'ultime, affirmant être encore des hommes. Ne jamais le trahir alors, ne jamais s'abattre. 

Je nous préfère vivants.

 

                                                        Kids and barbed wire by Thomas Daniel

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15 janvier 2005

Simple comme Bonney

Catégorie: Muzic

Ce soir par hasard, je me retrouve à regarder une émission que je ne regarde jamais d'habitude: la musique qu'ils aiment, sur france 3. Parce que c'est une émission consacrée à la musique classique et que je suis pas une fan, j'y connais rien et pour tout dire ça me tape vite sur le système.

Reste que l'émission de ce soir est l'enregistrement d'une masterclasses avec la soprano Barbara Bonney. Même si je connais le terme de masterclasses je ne me suis jamais interrogée sur le principe, c'est le moment où jamais, et puis y'a rien de valable sur les autres chaines. A cette heure là mon cerveau réclame un peu de culture, de la vraie, de la brute. Alors j'attend que l'émission démarre, et là je pige tout de suite comment ça marche. De jeunes chanteuses entonnent à tour de rôle un court morceau sous l'oeil du maître qui ensuite les corrige et les fait recommencer jusqu'à obtenir ce qu'elle veut. Ca pourrait être très chiant et très scolaire -une masterclasses de musique classique pensez donc!- si ce n'était le maître en question.

Barbara Bonney. Autant vous dire que je connaissais pas du tout. Pourtant cette femme là est d'enfer, le genre de femme que je trouve épatante. Gentille et attachante, un brin sexy, dès le départ il parait évident qu'elle aime ce qu'elle chante et elle a un humour communicatif qui met tout de suite à l'aise. C'est une marrante, et quand la musique d'opéra devient marrante, déjà ça passe mieux. Et surtout, en l'écoutant faire ses commentaires amusants et en tendant l'oreille pour saisir la nuance entre l'avant et l'après, on se rend vraiment compte -quand on est une ignorante de la musique classique comme je le suis et qu'on trouve que c'est tout pareil casse oreille- ben on découvre que non, que tout est dans l'interprétation et qu'il ne faut pas grande chose pour passer d'une musique limite insuportable et inintéressante à une musique parfaite et virtuose. Simple, cette cantatrice m'a tout simplement fait découvrir la simplicité de la musique classique.

Jolie découverte.

13 janvier 2005

Une faveur

Catégorie: Music

Tété - La faveur de l'automne

Ceux qui connaissent et qui ont aimé le premier album aimeront aussi celui là. Un peu destabilisée aux premières écoutes, allant jusqu'à me dire "ben finalement il est pas terrible ce deuxième album", je me retrouve vite à l'écouter en boucle et à connaître par coeur tous les titres. Les textes sont amusants, satiriques, mélancoliques mais pas trop, toujours savoureux au bout du compte. Les morceaux restent très guitares, bien sûr, mais tellement ciselés, parfaitement arrangés aussi, de la très bonne musique, enlevée, qui sort des sentiers battus de la rythmique trop simple. Enfin bref, c'est un univers musical, un univers tout court, avec de petites histoires à fredonner ou à taper du pied, et le livret est sympa en plus ce qui ne gâche rien.

13 janvier 2005

Etat de grâce

Catégorie: Au boulot!

En ce moment je bosse dur dur... aujourd'hui c'est du français. Pas trop le choix non plus puisque j'ai pris vachement de retard et qu'il faut maintenant que je finisse deux bouquins de maths et un de français pour la fin du mois, si je veux pas être totalement à la ramasse...

Alors ben je mets les bouchées doubles. J'ai pas autant travaillé depuis... je me souviens plus tellement ça fait longtemps.

D'un côté je suis super fière de moi, de l'autre je me demande quand c'est que ça commence à merder. Parce qu'avec moi ça dure jamais longtemps les bons plans dans le genre de celui là...

Aller c'était juste un petit blabla histoire de faire une pause. J'y retourne tant que je peux encore!

13 janvier 2005

Passeur

Catégorie: Dark Side

Relisant mes veines, je me demande si celui qui se tord ne vaut pas mieux que celui qui se pavane. Je pourrais avoir peur de perdre la verve, et la rage si elles n'étaient pas encrées dans ma chair comme le métal que les cicatrices recouvrent. Puis-je quitter les rives du mal, vraiment? Je crois qu'aucun bateau ne m'emmènera jamais assez loin pour ne plus le sentir, je crois que quand le diable connaît votre chanson il vous la fredonne, parce qu'il sait que vous y êtes accro, même si ça fait mal, même si ça coule dans vos veines comme des légions de rasoirs, parce que c'est vous, que vous le savez et que vous ne voulez pour rien au monde qu'on vous coupe la tête, ou la chique.

 

Relisant tout le sang que j'ai fait s'écouler hors de moi, comment je pourrais ne pas l'envier, ne pas vouloir être sûre qu'encore il ira rougir mes nuits, qu'il ira engloutir encore ces démons, qui reviendront encore, et que je les regarderai danser avec un écoeurement avide, enivrée de l'urgence de savoir que je suis seule à pouvoir les toucher, à les posséder autant qu'ils me possèdent, et que s'ils ont des dents pointues c'est parce que la vie est faite pour sortir de moi, et couler, couler jusqu'à plus soif, ne pas tarir, ne pas taire, ne pas garder surtout, ne rien garder.

 

Ce que je suis tient en peu de mots, que je brasse dans ma folie, avec l'entêtement de l'utopie, croire c'est aussi être de l'autre côté de la frontière, avec ceux de l'autre côté du fleuve, l'autre rive. Et mes passeurs comment je pourrais ne pas vouloir les voir revenir? Cette aliénation qui se tient à la force de la foi, ne pas plier, ne rien fixer que ce point en contrebas, celui qui vous centre et vous fait tenir droit, debout, vers lequel vous vous enfoncez chaque fois que s'ouvre le ventre, le trou noir et béant au fond de vous, qui aspire tout et auquel je ne peux résister. Celui que je vois partout, obsession fantomatique aussi réel qu'une plaie à vif, qui nargue et qui mord, coup de canif au cas où j'oublie, coup de canon à boulet rouge, histoire de rouvrir les blessures, celles que je croyais défaites de moi. Pourtant non, comme des traînées sanguines elles ravagent, fleuves des mourants, elles m'écartent en deux berges et dans le bouillon je descends vers le fond. Puis-je quitter les rives du mal, vraiment?

 

Absurde que de croire qu'on puisse se défaire de ce qui fait la vie, quand on est fait ainsi que le mal qui coule est une chance, une trace divine à suivre à la lettre. Relisant les rives de mes fureurs je ne vois que l'éclat et la force, et quand bien même je les croirais trop loin de moi aujourd'hui, je sais que les passeurs sont là qui guettent, et que tôt ou tard je franchirais le fleuve encore, parce qu'il est là, le secret, et l'aller-retour est peut être une folie, mais c'est tout ce que j'ai. Tout ce que je sais faire.

 

Croire à l'autre rive, c'est un peu en crever, mais comment puis-je renoncer à celui que je suis. Quelle prétention de vouloir refuser. Je n'ai pas peur. Peut importe si je deviens parfois celui qui se pavane. Et que toute la verve semble tarie. Peut importe même si j'en venais à oublier qui je suis, que je m'éloigne si loin des rives du mal. Les passeurs y veillent, ils reviendront me chercher. Le diable sait que j'y suis accro, que j'ai ça dans la peau. Il connaît ma chanson, et il adore la chanter. Et je le laisserai chanter encore, et encore. Sirène hurlante m'ouvrant en deux, la mort n'est pas loin, dans ces guenilles qu'il faut enfiler, la vérité aussi. Un point en contrebas. Et comme je cherche, comme je plonge, le diable chante je le sais. Mais relisant la partition de mes veines, je n'y vois pas sa trace. Je n'y vois que la vie. Et la force. C'est ce que je ramène de l'autre rive. Sans comprendre, sans pouvoir dire comment ni pourquoi, juste que je sais le faire, et que je dois le faire. C'est ainsi.

 

Un passeur. C'est tout ce que je suis.

 

                                                                     Venice by Lucie Van Dongen

12 janvier 2005

Mais bien sûr...

Catégorie: Au boulot!

J'ai bossé tout l'après midi sur mes maths, de façon assez intensive, mais ma conception de l'intensif est absolument relative au fait que je suis naturellement lente et dispersée à la base. J'avais quand même pas mal avancé, et j'en viens à me dire "tiens je vais faire une petite pause"...

Et là première erreur: j'allume le pc. Forcément si je me lance dans cette voie, la petite pause prend du plomb dans l'aile. Mais bon, j'aime bien faire le tour de mes blogs préférés, ça détend. La deuxième erreur, la fatale, fut de commencer à cliquez sur les liens desdits blogs...

Résultat: ça fait maintenant une heure et demi que je fais une petite pause.

Je pourrais toujours arguer que je me suis perdue sur le net et que je trouvais plus la sortie. Mais personne n'y croira.

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