Catgéorie: Soundtrack Lyrics

The Doors - Riders on the storm

/remix by Snoop Dogg/

Catégorie: Interludes

Sometimes you feel useless and vain, and it's almost true. Almost.

Catégorie: Anecdotes

Je viens de degringoler l'escalier du cagibi sur les fesses, j'ai glissé et je me suis ramassée en beauté jusqu'en bas. Heureusement rien de cassé, plus de peur que de mal. Enfin un peu mal quand même.

C'est pas la première fois que je descend un escalier de la sorte, j'y ai déjà eu droit il y a quelques années à la fac, par un jour de pluie mes semelles humides m'avaient joué un mauvais tour et vlam, le même scénario, jusqu'en bas des marches sur les fesses. De cette mésaventure, ma fesse gauche a gardé un souvenir, l'hématome étant devenu un léger renflement. C'est plutôt discret et en rien disgracieux, mais il faut croire que la nature aime bien que les choses soient symétriques, parce que cette fois c'est sur la fesse droite que je vais avoir un hématome...

Oui je sais tout le monde s'en fout. Sauf mon coccyx: lui il a mal.

Catégorie: Anecdotes

Avant hier, j'ai fait un tour à la cathédrale, histoire de me poser un peu. Pas trop dur me direz-vous, c'est juste en bas de chez moi. Ben oui c'est un peu fait exprès hein, quand même. Donc je vais y souffler un peu, et puis comme je le fais de temps en temps en repartant, je vais déposer un cierge. Et tandis que je l'allumais et que je repassais mentalement toutes les intentions pour lesquelles il allait brûler, un homme d'une quarantaine d'année, accompagnée d'une femme qui devait être sa mère, arrive derrière moi pour déposer un cierge dans une des chapelles annexes. Pour ceux qui ne savent pas comment c'est foutu une cathédrale à l'intérieur, sachez qu'il y a souvent des petites chapelles dans le fond derrière l'autel principal, dédiées à des saints ou des receuillements particuliers. Sauf que cette chapelle là étant en réfection, l'ouvrier présent à ce moment là leur a dit que non, c'était impossible de déposer le cierge dans la chapelle, et leur referme la porte de la chapelle au nez.

De dépit, l'homme a soufflé son cierge, et d'un geste nerveux l'a jeté juste à côté de moi sur le présentoir où brûlaient d'autres cierges. Et puis il est parti, la vieille femme toujours à son bras, sans regarder en arrière.

Moi j'en suis restée toute étonnée, parce que sérieusement, on ne souffle pas un cierge une fois qu'il est allumé. C'est comme décapiter un rêve, ça se fait pas. Alors après avoir regardé l'homme sortir de la cathédrale et comme y'avait personne aux alentours, ben j'ai rallumé le cierge et je l'ai mis avec les autres, sans rien de plus, je l'ai juste rallumé et déposé. Parce que de toute façon, les intentions empruntent toutes le même chemin, peut importe à qui vous les adressez, ou pour qui vous les adressez. Les intentions, elles montent, tout droit. Et y'a pas besoin de faire tout un laïus, parce qu'au moment même où vous allumez, avant même, au moment où vous avez eu cette envie d'intention, elle est déjà partie, toute formulée, elle s'échappe de vous et monte déjà. Le cierge, c'est juste pour dire qu'il y a eu une intention, et qu'elle monte. Et quand le cierge s'éteint, c'est qu'elle est arrivée.

Je crois que si j'avais pas rallumé ce cierge, il m'aurait hanté pendant un moment. Ce monsieur ne savait peut être pas que peut importe l'autel où on dépose son cierge, les intentions prennent toutes le même chemin. Et il ne savait sans doute pas qu'on n'éteint pas un cierge qui brûle. Parce que c'est comme couper les ailes d'un voeu. C'est comme décapiter un rêve. Tuer un peu d'innocence.

C'est sacrilège. Et incroyablement triste.

Catégorie: Soudntrack Lyrics

Léo Ferré - Poète, vos papiers!

Bipède volupteur de lyre
Epoux châtré de Polymnie
Vérolé de lune à confire
Grand-Duc bouillon des librairies
Maroufle à pendre à l'hexamètre
Voyou décliné chez les Grecs
Albatros à chaîne et à guêtres
Cigale qui claque du bec

Poète, vos papiers !
Poète, vos papiers !

J'ai bu du Waterman et j'ai bouffé Littré
Et je repousse du goulot de la syntaxe
A faire se pâmer les précieux à l'arrêt
La phrase m'a poussé au ventre comme un axe

J'ai fait un bail de trois six neuf aux adjectifs
Qui viennent se dorer le mou à ma lanterne
Et j'ai joué au casino les subjonctifs
La chemise à Claudel et les cons dits " modernes "

Syndiqué de la solitude
Museau qui dévore du couic
Sédentaire des longitudes
Phosphaté des dieux chair à flic
Colis en souffrance à la veine
Remords de la Légion d'honneur
Tumeur de la fonction urbaine
Don Quichotte du crève-cœur

Poète, vos papiers !
Poète, Papier !

Le dictionnaire et le porto à découvert
Je débourre des mots à longueur de pelure
J'ai des idées au frais de côté pour l'hiver
A rimer le bifteck avec les engelures

Cependant que Tzara enfourche le bidet
A l'auberge dada la crotte est littéraire
Le vers est libre enfin et la rime en congé
On va pouvoir poétiser le prolétaire

Spécialiste de la mistoufle
Emigrant qui pisse aux visas
Aventurier de la pantoufle
Sous la table du Nirvana
Meurt-de-faim qui plane à la Une
Ecrivain public des croquants
Anonyme qui s'entribune
A la barbe des continents

Poète, vos papiers !
Poète, documenti !

Littérature obscène inventée à la nuit
Onanisme torché au papier de Hollande
Il y a partouze à l'hémistiche mes amis
Et que m'importe alors Jean Genet que tu bandes

La poétique libérée c'est du bidon
Poète prends ton vers et fous-lui une trempe
Mets-lui les fers aux pieds et la rime au balcon
Et ta muse sera sapée comme une vamp

Citoyen qui sent de la tête
Papa gâteau de l'alphabet
Maquereau de la clarinette
Graine qui pousse des gibets
Châssis rouillé sous les démences
Corridor pourri de l'ennui
Hygiéniste de la romance
Rédempteur falot des lundis

Poète, vos papiers !
Poète, salti !

Que l'image soit rogue et l'épithète au poil
La césure sournoise certes mais correcte
Tu peux vêtir ta Muse ou la laisser à poil
L'important est ce que ton ventre lui injecte

Ses seins oblitérés par ton verbe arlequin
Gonfleront goulûment la voile aux devantures
Solidement gainée ta lyrique putain
Tu pourras la sortir dans la Littérature

Ventre affamé qui tend l'oreille
Maraudeur aux bras déployés
Pollen au rabais pour abeille
Tête de mort rasée de frais
Rampant de service aux étoiles
Pouacre qui fait dans le quatrain
Masturbé qui vide sa moelle
A la devanture du coin

Poète .... circulez !
Circulez poète !
Circulez !

Catégorie: Anecdotes

Enfin j'ai réussi à bouger mes fesses jusqu'à la repro pour faire relier mes manuscrits. Un bon point. C'est génial comme ça donne bien, pour un peu les faire éditer deviendrait secondaire tellement je trouve ça satisfaisant de les voir comme ça, tout beau. Mon travail. Je suis peu être pas Baudelaire, mais là tout de suite c'est pas grave, parce que c'est tout pareil que. Un point c'est tout.

Reste à choisir les bonnes maisons d'édition, quand même.

Catégorie: Etats d'âme

Ce matin j'aurai du me lever, et aller au ciné, ou encore mieux: aller à la repro faire éditer et relier mon recueil de poème, pour pouvoir enfin l'envoyer. Ouais bon, c'est foutu et pour l'un et pour l'autre, je me suis entravée dans mon oreiller, très original je sais. Aujourd'hui est une journée qui commence mal. A peine levée, je suis déjà fatiguée, et je marche au radar.

Carotte va venir tout à l'heure pour bosser chez moi, et donc par effet ricochet je vais devoir bosser aussi. C'est pas plus mal. Je crois qu'autrement je serai capable de rien faire de la journée. Faut pas que je me mette martèle en tête, y' des jours comme ça... sauf que moi c'est un peu trop souvent. Et en plus quand je commence mal la journée, je suis incapable de redresser la barre. Faut dire qu'avec la pêche que j'ai aussi...

Les jours comme ça en fait, faudrait surtout que j'évite de réfléchir et que je laisse couler. Je vais essayer ça. Mettre mon cerveau en mode off jusqu'à demain. Qu'il arrête de psychoter sur des trucs sans importance, ça me fera des vacances finalement. Rester zen. La vie est tellement compliquée.

Si je pouvais, je me recoucherais.

Catégorie: Anecdotes

Je suis une adepte du magnétoscope, une vraie fan de série surtout. Oui, personne n'est parfait. Et le truc avec tous les machins divers que j'enregistre, c'est que j'écris le titre, et le numéro de l'épisode si besoin est, sur des petits post-it, parce que je suis aussi une adpete du post-it. Je les adore. Seulement le soucis c'est qu'au bout d'un moment ces petites languettes de papiers ne collent plus vraiment, et dans mon fatras de cassettes, ce qui devait arriver arriva. Un post-it s'est sournoisement décollé, sans que je fasse gaffe. Résultat: j'ai écrasé l'enregistrement des épisodes 8 et 9 de la dernière saison d'urgences.

Maudits post-it.

Catégorie: Anecdotes

Petit résumé de mon noël donc: c'était super. A vrai dire c'était marrant de se retrouver tous ensemble pour cette soirée, maman avait fait une super déco et un super buffet, et on a été à la messe de minuit comme c'est la tradition... J'ai d'ailleurs appris à cette occasion que mes parents nous ont emmené -mon frère et moi- à chaque messe de minuit depuis qu'on est né. Je croyais que c'était un truc qu'on avait comencé à faire quand j'avais 8 ou 9 ans, mais en fait non, c'est un truc qui a toujours été. C'est cool en fait, c'était ma 25ième messe de minuit. Je trouve ça d'enfer, je pourrais pas vous dire pourquoi mais c'est d'enfer. Bon, comme avec Carotte on est plus des mômes non plus, on a notre façon bien à nous de suivre la messe: en fait on est sans doute plus turbulents aujourd'hui que quand on était môme! On a suivi la première moitié, et puis ensuite on est sorti -les messes de minuits sont toujours bondées à l'ambiance bon-enfant, surtout celle de huit heures qui sont destinées aux petits- donc on est sorti sans mal, et puis on a été marcher dehors un peu, prendre l'air après l'atmosphère surchauffée de l'église. Ensuite on s'est collé à la porte de derrière, comme ça on pouvait entendre la messe tranquillement, c'était marrant. Pas très catholique si je peux me permettre, mais amusant. Après ça on est passé prendre Dulcinéa et on est rentré échanger les cadeaux. On a tous été gâté, largement, et on s'est régalé. Pour la première fois depuis que j'ai déménagé, je suis restée dormir à la maison. On a tous dormi sur place, et le lendemain il a fallu ramener tout le monde avec les cadeaux sous le bras. Voilà. C'était un noël en famille, et c'était vachement bien, tout simplement.

Mon premier de l'an a été radicalement différent. Le réveillon, ça a jamais été mon truc. Le repas en famille où on a l'air de pas trop savoir ce qu'on attend, on fait durer jusqu'à minuit en regardant des trucs débiles à la télé tout ça... bof. Mais pour la première fois cette année c'était cool. D'après mon frère j'étais en galère, mais de mon point de vue, ce fut parfait. Oui parce qu'en fait j'étais toute seule. Bon j'avais choisi hein, c'était mon envie à moi, et pas une envie de dépressive. On peut vouloir passer le premier de l'an tout seul sans être totalement dépressif. Je me suis donc fait ma petite soirée tranquille. J'ai allumé la télé et je me suis passé les épisodes de ma série préférée en boucle, avec replay à chaque fois qu'une réplique me plaisait. Tout en gardant un oeil sur la télé, je me suis fait un apéro au poil avant de me préparer un petit dîner comme j'aime. A minuit j'en étais à peine au déssert, mes parents m'ont appelée pour souhaiter la bonne année et moi j'ai appelé Carotte, et puis toujours en regardant ma série j'ai débouché le cidre et j'ai déguster mes tartelettes aux fraises en continuant de jouer avec ma télécommande. C'était parfait.

Et pour que ce soit absolument parfait bien sûr, il me reste encore à vous souhaiter une très bonne année. Alors merveilleuse année à tous!