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15 septembre 2005

Le grand saut

Catégorie: Etats d'âme

Pas de post depuis plusieurs jours pour cause de je me jette après les murs. Première semaine de boulot. Difficile de jongler entre les impératifs de la vie quotidienne, et les cours, les projets à mettre en place, et la fatigue, et le stress de reprendre enfin une vie sociale. Beaucoup de travaille en groupe, et puis ça parle déjà de faire un repas de classe. J'ai du mal à trouver ma place, j'essaie de ne pas paniquer, et tout ça me demande un max d'énergie.

Positiver, ne pas s'inquiéter pour rien. Se laisser aller à être soi.

Surtout, surtout ne pas paniquer.

Jusqu'ici tout va bien.

 

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10 septembre 2005

Pas de fumée...

Catégorie: Etats d'âme

Résumé à l'arrache d'une semaine merdique. J'ai eu droit:

- à des réunions chiantes où on m'a consciensieusement expliqué comment le métier de professeur des écoles est un métier à risque (on peut se faire soit casser le nez soit menacer de mort) et où on m'a explicitement indiqué que pas la peine de pleurer les affectations de stage se font au hasard (j'y crois à mort... trop conne).

- à des cours chiants où on m'a laborieusement fait l'inventaire de toutes les fonctions d'un ordinateur option j'arrive de mars et j'ai jamais vu un pc (quoi que des fois on se demande...)

- à des rencontres/conversations avec des gens qui ne parlent que d'eux et où quand j'arrive à en placer une tout le monde s'en fout.

- à une visite médicale très chiante où on m'a prise pour une bille genre "moi médecin/infirmière, toi pauv' conne", vive la médecine du travail.

- à un après midi shopping de cauchemar où je me suis fait chier royal, pour pas changer, et qui s'est fini quand Choute m'a déposée comme une pauvre merde devant un arrêt de bus à six heures et demi du soir après avoir fait un méga détour en voiture pour récupérer ses rideaux.

Voilà. Conclusion de la semaine: je suis vraiment une conne. Et la conne est fatiguée.

Moi je vous le dis. Ca va sentir le souffre avant longtemps.

2 septembre 2005

Premier round

Catégorie: Au Boulot!

Cinq minutes en coup de vent pour dire que hier c'était ma pré-rentrée et que ça c'est passé. Un peu difficilement à vrai dire, et encore c'est une façon très pudique de dire les choses. On a frôler la catastrophe. Enfin bon, au final on s'en sort bien. Espérons que la suite ira mieux.

Au moins je suis très fière et très contente de rejoindre la grande famille de l'éducation nationale et plus encore de le corps même de la République.

Et puis quand même c'est un boulot, un vrai. Et pas n'importe lequel. Quand j'étais petite je jouais beaucoup à la maîtresse. Aujourd'hui je vais le devenir pour de vrai. Y'a pas à dire, ça le fait.

Et puis il se passe enfin plein de trucs intéressants dans ma vie!

...

Heureusement qu'il y a un paquet de points positifs pour endiguer un minimum mes angoisses les plus profondes.

24 août 2005

Et la sortie, c'est par où?

Catégorie: Au Boulot!

L'ambiance de la rentrée aidant - et me foutant la pression - j'ai acheté des tas de bouquins en vue de ladite rentrée. Le genre de bouquins sensés me tranquiliser un minimum, enfin j'espère. C'est un peu angoissant d'imaginer qu'ayant passé le concours un peu en free-style, j'ai sans doute certaines lacunes questions programmes officiels et compétences par cycles, ce genre de chose. Sans parler du fait que moi les mômes ça fait un bail que j'en ai plus vu. Aïe.

Du coup je vais bouquiner sérieux, même si je me doute qu'on va pas me lâcher comme ça dans l'arène. J'ai surtout peur de passer pour une grosse branleuse - ouais je sais je sais c'est vachement bien imité - et pour une touriste de première classe. Le genre "attends mais sans rire comment t'as eu ton concours toi?"... Comparé à certains qui sont déjà à fond dans le truc, qui sont abonnés à des revues de pédagogie, toujours au fait des mouvements du ministère, et de ce qui se fait, et de ce qui se débat, et de comment mettre en place ceci ou réaliser cela, moi je me fais l'effet d'être à côté de la plaque. Pas assez concernée en somme. Va falloir y remédier un minimum. Pas la peine d'aller dans le too much, mais juste commencer à me mettre dans le bain. J'ai jamais fait ça avant, prendre les choses vraiment au sérieux je veux dire. Mais je crois que là y'a besoin. Quand même.

Putain ce que ça me stresse! On fait comment pour avoir l'air concerné?

24 août 2005

Les chiens et les crétins d'abord

Catégorie: Anecdotes

Levée tôt ce matin -et couchée tard hier- à peine rentrée de virée cet aprem que je décide de faire une sieste. Tant que je peux encore!

C'est juste le moment que Choute choisit pour me noyer sous les sms. Des fois que mon avis sur le futur nom de son chien soit vraiment important. Genre.

C'est juste le moment que mon voisin du deuxième - faut vraiment que je lui donne un surnom - choisit pour mettre la musique à fond. A fond. Toute la cour intérieur en profite. Et en plus il a des goûts de chiottes.

Je rêve mais ils ont monté un club ou quoi? En tout cas ma paisible sieste est foutue.

Au passage Choute a quand même eu les machoîres pour me demander si elle pourrait venir profiter de ma connexion internet lundi pour s'inscrire à la fac - pas de me demander comment j'allais ni se que je faisais ça elle s'en tape total - et de me lancer qu'on se verrait ensuite seulement quand elle aura son chien - bien sûr. Entre temps, je peux m'asseoir dessus, le shopping tout ça.

Et vénus c'est sympa non?

Et mon c... il est pailletté?

 

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21 août 2005

Devil may care

Catégorie: Interludes

Il existe un moyen redoutable pour faire fuir le diable: parlez lui d'amour.

There's one way to fear the devil: tell him about love.

melanie_jessop1

19 août 2005

Emmerdeurs and co

Catégorie: Anecdotes

Aujourd'hui c'est la journée des cons. D'abord Choute qui a passé la soirée d'hier à me souler au téléphone avec l'histoire de son mec qui la quitte mais pas vraiment mais qu'estcequejedoisfaire-reniflements-sanglots me fait sonner le téléphone dans les oreilles à neuf heures tapantes. Je laisse pisser. Elle insiste. Trois fois. Cause toujours. "Je suis pas une ingrate tu sais" qu'elle me sort hier soir au tél. Ouais. Sauf que depuis le 4 juin qu'elle est rentrée du Québec, ben je l'ai vue deux fois. Chaque fois que je lui propose une bouffe ou une sortie shopping c'est non. Alors va te faire... Déjà j'ai été bien sympa hier soir jusqu'à une heure du mat. Faut pas pousser mémé hein.

Et dans la foulée le couvreur se pointe, tape à la porte mais j'ai même pas le temps d'ouvrir un oeil que déjà il ouvre la fenêtre du balcon pour accéder au toit. Je laisse faire. Il a pas besoin de moi, je le sais. Alors je me rendors. Et quand j'ouvre mes volets tout à l'heure je découvre que ce blaireau a flingué mon plan de lierre. Cassé net.

Je vous le dis. C'est la journée des emmerdeurs.

31 juillet 2005

The end

Catégorie: Anecdotes

Jean Louis Aubert - Voilà c'est fini

"Voilà, c'est fini
On a tant ressassé les mêmes théories
On a tellement tiré chacun de nôtre côté
Que voilà c'est fini
Trouve un autre rocher petite huître perlée
Ne laisse pas trop couler de temps sous ton p'tit nez
Car c'est fini...c'est fini

Voilà, c'est fini
On va pas s'dire au revoir comme sur le quai d'une gare
J'te dis seulement bonjours et fais gaffe à l'amour
Voilà, c'est fini
Aujourd'hui ou demain c'est l'moment ou jamais
Peut être après demain je te retrouverai
Mais c'est fini..., c'est fini

J'ai fini par me dire qu'on éviterai le pire
Qu'il fallait mieux couper plutôt que déchirer...
J'ai fini par me dire que p't'être on va guérir
Et que même si c'est non, et que même si c'est con
Tous les deux nous savons que de toutes façons...

Voilà, c'est fini
Ne sois jamais amère, reste toujours sincère
T'as eu c'que t'as voulu, même si t'as pas voulu c'que t'as eu

Voilà, c'est fini
Nos deux mains se desserrent de s'être trop serrées
La foule nous emporte chacun de nôtre côté
C'est fini... c'est fini

Voilà, c'est fini
Je ne vois plus au loin que ta chevelure nuit
Même si je m'aperçois que c'est encore moi qui te suis

C'est fini..., c'est fini

A...dieu"

empty_room_by_mark_citret

                                                                  Empty Room by Mark Citret

 

 

Voilà. Ce blog prend fin. Il disparaitra de la blogosphère pour de bon dans quelques temps. Je sais que ça peut être très frustrant de voir fermer un blog sans avoir plus d'explication, alors disons juste que j'en ai fait le tour, et que j'ai envie de passer à autre chose. Ce n'est pas une mauvaise nouvelle, dumoins pas pour moi. Bien au contraire.

D'autres sirènes m'appellent. Et je vous en souhaite autant.

Bon vent à tous!

Edit: le blog a rouvert quelques jours après...

27 juillet 2005

La faim justifie...

Catégorie: Anecdotes

Tout en surfant sur le web pour ma lecture matinale de blogs, je suis en train de manger des madeleines, des pures de vraies, avec plein de beurre dedans. Et Touille juste à côté me bave littéralement dessus. Je veux dire, elle me bave VRAIMENT dessus.

Ce chien n'est qu'un estomac.

23 juillet 2005

Good bye student!

Catégorie: Au boulot!

Quelques jours déjà que j'ai reçu mon affectation, mais j'ai oublié d'en parler. Comme je m'y attendais un peu et surtout comme je l'espérais, je reste sur la Gironde. Je suis contente, j'adore ce coin. En plus ça m'évite d'avoir à déménager en catastrophe, ça aussi ça m'arrange pas mal.

N'empêche ça fait bizarre de recevoir cette lettre qui dit en grosses lettres grasses: Avis d'affection en qualité de professeur des écoles stagiaire. Je la relie de temps en temps. Pour essayer de réaliser. Super bizarre de me dire que maintenant je fais partie de la grande famille de l'éducation nationale. C'était pas prévu, pour tout vous dire. Ca a jamais été dans mes plans, jusqu'à très récemment. Et puis je pensais vraiment qu'il me faudrait une deuxième tentative pour réussir le concours. Du coup j'étais pas du tout préparée à la recevoir, cette lettre.

Super bizarre de réaliser que je vais avoir un boulot, un vrai. Où on est utile à quelque chose, où on a des responsabilités, des devoirs, des collègues, des supérieurs. C'est du sérieux. Au secours. Je sens la panique pas loin. Faudra que je fasse un autre post pour parler de ça.

Revenons-en au courrier. Avec l'avis d'affectation, y'avait aussi le relevé de note. Oups. Carotte à l'habitude de maintenir mordicus que dans la vie je fais tout au "raz de poil de cul". Je vais finir par croire qu'il a raison. Cette fois là encore ce fut juste. Je suis 402° au classement avec un total général de 226 points, sachant que le dernier admis a un total de 220 points. J'étais limite. Et à la vue des notes je comprends pourquoi. Je m'en tire avec un 12 en français et un 12,25 en maths. Honorable mais pas mirifique. Le quoéficient 4 ne pardonne pas. Le reste est coef 2 seulement. En arts plastiques un petit 12. En sport lamentablement un 8,5. Sans commentaire. En histoire géo c'est le pompon, avec 9. Tout ceci n'est pas brillant. Reste que j'avais une botte secrète, l'oral de préprofessionalisation. Coef 4 lui aussi. Le fameux oral devant l'inspecteur d'académie (tiens à ce propos, Maître Hérisson cher confrère, je suis surprise que vous ne connaissiez pas Raminagrobis! niark niark! bon je vous éclaire donc: dans les fables de la fontaine c'est tout simplement le prince des chats, un adorable personnage...), oral donc que j'avais bien senti. Ben faut croire. Parce que j'ai eu 17,5! Et c'est le prince des chats qui sauve ma tête!

Au bout du compte je suis belle et bien admise. Et je ne réalise toujours pas de trop. Comme si c'était une autre qui avait réussi. Je percute les choses au fur et à mesure. Là par exemple je me rend compte que le nom de cette catégorie n'est plus vraiment appropriée. Etudes. Je ne suis plus étudiante. Je fais désormais partie du personnel enseignant en formation. Trop fort! Je vais donc devoir inaugurer une nouvelle rubrique. Aucune idée du nom que je vais lui donner, mais une chose est sûre. C'est quand même vachement cool tout ça.

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