Catégorie: Au boulot!

Il m'a fallu la journée toute entière pour arriver à faire mes lettres de demande de stage, tellement ça me prend la tête à la base. Impossible d'arriver à me concentrer sur la chose, j'avais l'impression que rien n'allait, ni la tournure de la lettre ni les dates, il fallait choisir les écoles, avoir l'air motivé... alors que j'ai envie de partir en courant, dans l'autre sens bien sûr!

Cette histoire de stage en écoles primaires et maternelles, ça me stresse, j'en ai la pétoche à l'avance. Je vais avoir l'air ridicule en disant ça mais tant pis: les mômes me terrorisent! Ils sont si imprévisibles, si imparables à leur manière, et moi j'ai tellement peur du ridicule, ce qui est bien la dernière chose dont ils ont à faire! En plus faut rajouter à ça que je vais un peu faire l'intruse dans la classe d'un maître ou d'une maîtresse, et ça me fout encore plus mal à l'aise.

Enfin voilà, j'en suis morte de peur à l'avance. Et du coup j'arrivais pas à faire ces satanés courriers. La journée. Pour me décider à rédiger 4 malheureuses lettres. Et ben croyez le ou pas, je suis super contente et fière d'avoir réussi à finalement les mettre sous enveloppe. Au moins c'est fait, et j'ai gardé mon self contrôle. Pour la suite, on verra bien, pétoche ou pas de toute façon faudra bien que je me jette à l'eau...

Lente peut etre, mais persévérante.

Catégorie: Bright Side

Rend moi mes éperons, mes chevaux sont en furie. Je vois fumer la plaine, dans le jour qui se lève. Je vois les herbes que le vent carresse, murmurant des secrets, se coucher en un tapis frémissant, et la brume qui lisse de sa main gantée les longues tiges fines et agitées de cette marrée végétale. Rend moi mes éperons.

Je vois les courbes douces des valons qui vont jusqu'à l'horizon, sans chemin, sans hommes, comme des mirages tremblants dans la lumière qui pointe, comme une promesse d'éternité, puisque le monde nait ici. 

Mes chevaux sont en furie. Ils sentent le jour qui vient, l'appel de ces steppes, infinies et sauvage, lisses, parfaites, qui ne sont faites que pour eux, puisqu'eux ne sont fait que pour elles, puisque le monde se finit ici. Ils sentent le bruit qui courre sous la terre, comme le sang rugissant dans les veines de leur mère, à leur torse puissant, ils sentent ce signal. Et je le sens aussi.

Dans mon coeur, qui cogne trop fort, dans mes veines, se déversant tels les torents ocre des tempêtes, il y a cet instinct. Celui qui fait mugir les chevaux, naseaux fumants, muscles tendus, l'irrépressible envie du galop. Le vent sur le visage, respiration coupée, arquebouté, les doigts crispés, l'irrépressible espoir qu'il galope pour vous, aussi loin que le jour qui se lève, assez vite pour arriver avant lui, au bout du monde.

Rend moi mes éperons. Je me remets en selle. Les purs sangs n'ont jamais tord, ils savent quand l'éternité en vaut la peine. Ils la sentent, ils sentent leur chance, leur liberté qui glisse dans la brume, l'appel du monde. Celui de la vie. Et mes chevaux sont en furie.

Je les crois. D'instinct. Pas celui de survie. Je ne survie plus. Je revis. J'espère. Je crois.

Rend moi mes éperons, mes chevaux sont en furie.

                                                Winner by Lisa Pukhanova

Catégorie: Au boulot!

Impossible de bosser... le voisin a mis la musique à fond, et tout le répertoire y passe, de Brel à la samba, et toute la courre en profite. Quand je dis à fond c'est vraiment à fond, et déjà que j'avais du mal à m'y mettre...

Alors j'ai fermé les fenêtres et maintenant je crève de chaud. J'ai mal à la tête et j'arrive plus à penser, j'ai des envies de meurtes!

Ou alors je peux ouvrir les fenêtres et mettre Britney Spears à fond...

Catégorie: Movies

Je rentre juste du ciné, j'ai été voir Infernal Affairs, un peu au pif. J'avais pas envie de voir un gros film bien hollywoodien, ou plutôt il n'y avait aucun gros film hollywoodien potable... Catwoman... bof. Donc, ben pourquoi pas me laisser tenter par ce film made in Hong Kong et qui avait des critiques toutes plus bonnes les unes que les autres, que des éloges, alors bon. J'y connais pas grand chose voir rien en cinéma Hong-Kongais, même si je sais qu'il est réputé et qu'il a ses fans... genre Tarantino. Rien que ça, ça veut tout dire. Bon d'accord j'y vais.

Encore une fois c'est une bonne surprise. C'est un très bon thriller, avec un avantage majeur et pas des moindres: c'est pas un film américain. Rien à voir avec de l'anti-américanisme, c'est juste que les films américains ou à la mode américaine sont toujours très efficace, mais toujours un peu pareils, et toujours un peu superficiels. Ils ont compris la recette, nous aussi, et souvent il manque le petit truc en plus, une profondeur. La profondeur et la justesse du détail, c'est la force du cinamé asiatique. Un vrai bonheur. Dans ce film là, Infernal Affairs, tout y est. La subtilité de l'intrigue et la psychologie des personnages, la profondeur du propos alors qu'on est dans un thriller et pas dans un film d'auteur, mais qu'à celà ne tienne la spiritualité est là est là, comme une empreinte en surimpression à l'image de cette citation de bouddha qui ouvre et clos le film, très agréable.

Tout s'enchaine parfaitement, réglé comme du papier à musique... tient la musique aussi, ça nous change des films hollywoodiens. Elle est plus audacieuse que les sempiternels thèmes instrumentaux, quelque chose de plus lyrique, de plus humain.

En fait c'est le sentiment que donne ce film, c'est humain. C'est un bon thriller qui divertit, dépayse des New-York et Los Angeles, et surtout nous donne surtout de l'émotion, complexe, diffuse, subtile, presque envoutant, charmant. C'est sans doute ce qui résume le mieux ce film, comme le cinéma asiatique en général je crois.

Tout ça pour dire que j'ai vraiment aimé, et je reste bluffée par les acteurs, qui sont impressionants par la qualité de leurs jeux et la façon dont ils insufflent de la profondeur à leurs personnages. L'intrigue est imparable, elle se tord et s'enroule comme un serpent, jusqu'au dénouement qu'on n'attend pas, de toute façon on ne s'attend à rien dans ce film, tellement c'est fouillé et bien ficelé, on est pris dans l'action et dans la tension, pas le temps de penser à la suite, on cherche à comprendre ce qui se passe sur le moment, on guette, pas une minute on ne décroche. Le tout est filmé d'une manière magistrale, pas un plan qui soit mauvais, pas un mouvement de caméra qui soit maladroit. Bref...

C'est made in Hong Kong et made in quality. Un seul conseil: laissez vous charmer!

Catégorie: Anecdotes

En rentrant de mon footing ce soir, je remonte les rues piétonières tranquillement, radio sur les oreilles, la session jazz de fip étant fini, j'ai droit à une chouette balade de Bruce Springteen, j'adore. Les lumières de Bordeaux la nuit, la fraîcheur qui revient, et tous les promeneurs du début de soirée qui flânent décontractés, et une chouette musique là dessus comme si j'étais dans un film, un super film vachement sympa.

Presque arrivé devant chez moi, un scooter arrive en face, plein phare il roule doucement parce que quand même c'est une rue piétonne, mais quand même à bonne allure, sinon  à quoi sert d'être motorisé. Et lorsqu'il me dépasse, je ne peux me retenir d'écarquiller les yeux: le conducteur, jeune cadre dynamique branché en grande conversation, a coincé son téléphone portable - le genre de modélèe qui se déplie en deux- coincé donc dans son casque pour pouvoir téléphoner sans les mains.

Ca vaut bien un sourire, le film devient comique. Gogo gadjet. Ou gogo tout court... quand même, c'est dangereux.

Oui mais c'est marrant!

Catégorie: Au boulot!

Oui bon d'accord je blog plus depuis quelques jours mais j'ai une bonne excuse.... j'étudie!

Depuis lundi, c'est vraiment parti. Enfin. J'ai opté pour le français, et pour la méthode "on ouvre le livre et on met le nez dedans"... un peu comme avec la merde. Première surprise: j'ai pas vraiment de mal à me concentrer, pas encore. Deuxième surprise: c'est vraiment intéressant. Troisième surprise: euh ben deux c'est déjà beaucoup non?!

Je cumule à une moyenne de deux heures de boulot par jour, enfin 3 si on compte l'heure que je passe à aller courrir, mais seulement les lundi, mercredi et vendredi. 3 fois par semaine c'est une bonne moyenne pour commencer. Pas de courbatures, un super souffle, une bonne foulée, je m'en tiens à faire trois fois le tour du pâtés de maison jusqu'à ce que je sois assez à l'aise pour rajouter un tour, puis un autre, tranquillement.

Pour le français, et le reste, c'est un peu pareil. Je vais rajouter les heures les unes après les autres, pas la peine de m'abrutir dès le début. Sans doute que 6 heures de boulot par jour serait l'idéal, surtout si ce sont des heures pleines comme elles le sont pour le moment, c'est à dire sans papillonage, sans rêvasserie, rien que du boulot non-stop en hypra concentré, comme la sauce tomate. En moins tâchant quand même.

Au moins j'ai enfin l'impression que ça décole, et plutôt bien, voir même tellement bien que c'en est suspect. Ca demande beaucoup de motivation, mais pour l'instant je l'ai, de l'organisation aussi et de ce côté y'a encore du travail. Reste que tout ceci est incroyablement satisfaisant! Et me redonne une confiance en moi pas possible! Ca fait du bien d'avoir un but et de faire quelque chose pour soi même, rien que pour soi-même, par soi-même. Je me sens comme une adulte, sans doute pour la première fois de ma vie.

Catégorie: Etats d'âme

Ce matin, enfin juste après quatre heure de l'aprem, j'ai ouvert un oeil mauvais, je me suis extirpée du lit en grognant, j'ai été à la salle de bain, me suis regardée dans la glace, et je suis retournée me coucher, en grogant. J'avais une sale tête aujourd'hui, j'étais pas d'humeur, envie de voir personne et surtout pas de sortir, une vraie loque. Y'a des jours comme ça je me déteste dès le réveil, c'est le blackout total d'entrée, aucun courage, même pas celui d'ouvrir les volets, j'ai l'impression que le monde entier m'en veut et qu'il guette à ma fenêtre pour m'agresser à peine j'y mettrais le nez.

Reste que le frigo se remplit par encore tout seul, et non l'option "remplissage automatique" ça se fait pas encore, donc fallait bien que j'aille faire les courses. Au départ, sincèrement, je me suis dit que j'avais de quoi manger ce soir, et que j'irai demain. Ouais mais demain ça sera pareil et en plus on sera samedi et donc t'auras encore moins envie d'y aller et en plus du coup ce soir tu vas bouffer n'importe quoi... oulala c'est bon la mauvaise conscience, on la ferme deux secondes!

Je lui ai cloué le bec en lui répondant que j'avais le droit d'être fatiguée et pas d'humeur, après tout je fais chier personne à repiquer le nez dans mon oreiller, alors pas la peine de jouer les inquisiteurs. Du coup elle l'a fermé. Deux secondes.

Si tu te lèves pas maintenant, t'iras pas faire les courses, et donc après tu seras en rogne contre toi même et t'auras encore moins confiance, et du coup t'iras pas courir alors qu'aujourd'hui on est vendredi et que tu dois aller courir, sinon jamais t'arriveras à avoir ce concours, si t'es pas motivée, regardes-toi... Ok! La ferme! J'me lève!

C'est comme ça que je me suis relevée, et qu'après une heure de tournage en rond, j'ai fini par aller faire mes courses, comme je le devais. Et que ce soir je suis même aller courir, comme je le devais. Au final je m'en sors plutôt bien, sans doute grâce à ma mauvaise conscience, cette teigne. Sauf que allez savoir pourquoi, aujourd'hui elle avait la niak, elle était remontée à bloc, mais c'est pas toujours le cas. Quand elle veut elle mord avec toutes ses dents, d'autres fois elle fuit et me laisse me démerder. Et je me demande comment je vais faire les jours où elle aura une panne d'oreiller, les jours où elle sera aussi minable que moi, et qu'elle ira se terrer dans son trou plutôt que de venir me titiller.

Je dormirai jusqu'à huit heure du soir et après je tenterai un suicide aux tic-tac.

L'année va être longue.

Catégorie: Au boulot!

J'aurai du commencer à étudier aujourd'hui, et j'ai rien foutu! Ca promet pour la suite... je me sens un peu nulle sur ce coup là. Pas trop non plus parce que j'ai pas vraiment décidé de m'y mettre encore, je sens bien que ma tête a pas totalement intégré l'idée que c'est la rentrée et qu'il va falloir s'y mettre.

Sauf que si je la laisse faire, ma petite tête, et ben l'idée elle va pas l'intégrer avant mars prochain...

Vite un mur, pour que je me tape la tête contre.