Quand y'en n'a plus, y'en a encore!
Catégorie: Anecdotes
Ce soir je me suis enfin décidée à retourner au code. Non en fait c'était planifié depuis des semaines. Boule au ventre et des envies de courir dans l'autre sens, de me mettre sous la couette, de laisser le monde sombrer et de ne plus jamais retourner ni au code ni à l'école ni ailleurs... Courage quand tu nous tiens...
13 fautes. Ouais. Vu que ça fait des mois que j'ai pas ouvert le bouquin hein, c'est pas si mal. Sauf que faudrait vraiment que j'ai ce foutu code pendant les vacances, et donc je dois y aller tous les jours, ce qui - vu la torture que c'est à chaque fois - me nique littéralement mes vacances. Moi qui espérais pouvoir en profiter un peu, me détendre, lâcher du leste... me voilà crisper à mort et renfrognée, rechignant, obligée. Que du bonheur. Le moniteur n'avait pas l'air de me croire quand je lui ai lancé "à demain!" en partant. Il m'a parlé comme à ces collégiens versatiles dont il m'avait fait le portrait quand j'étais venue m'inscrire... il y a un an. Minable. Tout ça parce que je me sens dans mes petits souliers quand je suis au milieu de ses huit personnes et que je dois argumenter mes réponses. Alors que quand même, j'ai 27 ans, dans la vie je suis directrice d'école, je gagne ma vie, je la mène comme je veux, je gère, et je gère même plutôt bien. Mais non... dans mes petits souliers avec les mains qui tremblent et en croisant les doigts pour tomber sur une question à laquelle je sache répondre. Une torture.
Je m'y recolle demain soir.
Et ça me bousille déjà la soirée.