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9 juillet 2007

Et de une!

Catégorie: Au Boulot!

Un bail que j'ai pas posté... pas vraiment raconté le pot de départ de Cléopatra, ses larmoyants propos pendant toute une semaine jusqu'à l'apotéose du dernier jour... tous les cadeaux qu'elle a eu, tous les cadeaux que je n'ai pas eu, goût de cendres... Les élèves qui chouinent, distribution des restes de la kermesse, encouragement pour les futurs sixièmes, promesses de cartes postales, derniers échanges de petits mots, de merci, et hop tout le monde dehors avec un immense soulagement.

Et depuis mercredi, jour des vacances, je vais régulièrement à l'école. Pas trop le choix non plus puisqu'il y a là-bas un pensionnaire à ma charge - un charmant lapin tête de lion, mascotte de ma classe - que je dois nourrir et sortir de temps en temps. J'en profite pour faire du rangement, enfin en ce moment c'est surtout pour mettre un bazar monstre... il faut bien déranger avant de ranger.

Et surprise en arrivant aujourd'hui, Cléopatra a vidé sa classe sans même me prévenir. Je pensais - on s'était plus ou moins entendu là dessus - qu'elle m'appellerait pour qu'on se fasse une après-midi rangement. Sauf que non, elle a tout rangé toute seule, et je suis restée cinq minutes totalement pantoise en réalisant que les murs de sa classe, son bureau, que tout était redevenu vierge. Zut alors. C'est pour de vrai, elle est partie. Je vais poursuivre mon aventure dans cette école sans elle, et c'est un peu comme rester sur le quai. Surtout que là elle me fait ça comme une voleuse. Comme si je n'étais déjà plus rien. Toutes les belles paroles, qui sonnaient faux déjà depuis plusieurs semaines, que des paroles... à moins que ce soit juste la tristesse qui lui dicte cette étrange conduite. Quelque part je m'en fous, je suis à peine déçue, je me rends compte que je suis déjà passée à la suite depuis bien longtemps.

Sa remplaçante est venue nous voir le mercredi de la sortie. Ouf je n'aurai pas à attendre le dernière mouvement du début septembre pour avoir une nouvelle collègue. C'est déjà ça. Mais les premières impressions au sujet de ladite nouvelle collègue ne sont pas géniales. Je me console en me disant que c'était pareil au sujet de Cléopatra, et que finalement on s'est vachement bien entendu.

Nouvelle collègue donc, qui semble totalement paumée. Comme prévu sur le plan, c'est sa première année, et forcément elle est toute déboussolée, surtout qu'elle vient d'apprendre qu'elle allait avoir un triple niveau vu que l'école va désormais accueillir des grandes sections de maternelle. Youpi. Elle balise un peu, même si elle le dit pas, ça se voit, et ça se comprend. Au moins elle a l'air motivé, avec le sourire, même si je le trouve crispé et surtout trop maquillé à mon goût. Ah oui parce que là ça va me changer de Cléopatra qui était très nature... ma nouvelle collègue c'est tout le contraire. Super sapée, genre midinette de la campagne qui lit trop de magazine, et super maquillée, bijoutée, parfumée... ouark. Pomponnée au delà du supportable, pour moi en tout cas. Une vraie Pompadour, ça promet.

Du coup j'attends de voir, comment ça va tourner, de quoi elle va être capable, avec l'impression désagréable que c'est une fille à galère... pourvu que je me trompe. A priori je garde la direction pour l'année prochaine, ce qui n'est pas plus mal. je fais mon truc, je laisse venir. Pompadour doit m'appeler pour qu'on se voit pour les commandes. J'aurai vérouillé les miennes bien avant. Ensuite, j'ai quelques semaines pour préparer l'année prochaine, plein d'idées, de l'envie, encore. C'est bon signe.

J'ai du mal à réaliser que je viens de finir ma première année. La toute première. Et qu'elle a été fantastique.

J'en veux plein d'autres comme ça.

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9 juillet 2007

Quand y'en n'a plus, y'en a encore!

Catégorie: Anecdotes

Ce soir je me suis enfin décidée à retourner au code. Non en fait c'était planifié depuis des semaines. Boule au ventre et des envies de courir dans l'autre sens, de me mettre sous la couette, de laisser le monde sombrer et de ne plus jamais retourner ni au code ni à l'école ni ailleurs... Courage quand tu nous tiens...

13 fautes. Ouais. Vu que ça fait des mois que j'ai pas ouvert le bouquin hein, c'est pas si mal. Sauf que faudrait vraiment que j'ai ce foutu code pendant les vacances, et donc je dois y aller tous les jours, ce qui - vu la torture que c'est à chaque fois - me nique littéralement mes vacances. Moi qui espérais pouvoir en profiter un peu, me détendre, lâcher du leste... me voilà crisper à mort et renfrognée, rechignant, obligée. Que du bonheur. Le moniteur n'avait pas l'air de me croire quand je lui ai lancé "à demain!" en partant. Il m'a parlé comme à ces collégiens versatiles dont il m'avait fait le portrait quand j'étais venue m'inscrire... il y a un an. Minable. Tout ça parce que je me sens dans mes petits souliers quand je suis au milieu de ses huit personnes et que je dois argumenter mes réponses. Alors que quand même, j'ai 27 ans, dans la vie je suis directrice d'école, je gagne ma vie, je la mène comme je veux, je gère, et je gère même plutôt bien. Mais non... dans mes petits souliers avec les mains qui tremblent et en croisant les doigts pour tomber sur une question à laquelle je sache répondre. Une torture.

Je m'y recolle demain soir.

Et ça me bousille déjà la soirée.

5 juillet 2007

L'école est finie

Catégorie: Anecdotes

Vacances.

Groguie, crevée, septique, paumée, déçue, soulagée, et sans doute contente quelque part dans tout ça.

Sauf que je sais pas où.

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