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26 décembre 2006

Noyez Joël!

Catégorie: Anecdotes

Première fois que je passe les fêtes comme ça. Malade de chez malade.

Avec ma conscience professionnelle aiguisée, j'étais en vacances vendredi soir et vendredi soir, j'étais malade. 38° de fièvre, bien comme il faut. Je me suis couchée en me disant qu'avec un bon petit Effet Ralgan ça passerait, mais le lendemain, j'avais 38°5. Obligée de faire venir le toubib de garde, qui me dit que c'est un bon petit microbe qui circule en ce moment - je ne remercierai jamais assez Cléopatra pour ce merveilleux cadeaux de noël d'ailleurs - et que bien évidemment je suis contagieuse.

Et là j'ai vu le moment où j'allais passer noël toute seule chez moi, parce que d'abord hors de question de refiler ça à toute la petite famille - surtout à mon père très fragile en ce moment - et surtout parce qu'avec 38° de fièvre, vous faites pas une heure de trajet en voiture.

Finalement dimanche j'étais toujours bien malade, mais les médicaments contenaient à peu près la fièvre, et puis contagieuse ou pas tout le monde me voulait à la maison pour la fête. Emballer les derniers cadeaux à bien failli avoir raison de moi et a quand même réussi à faitre remonter ma fièvre - et en plus comme j'étais à l'ouest j'en avais oublié quelques un chez moi, mais dans l'ensemble j'ai réussi à passer une bonne soirée, à manger le super repas de noël qu'avait préparé ma maman - trop trop bon - à ouvrir mes cadeaux - trop trop bon aussi j'ai été très gâtée! - et à rigoler aux blagues de Carotte et de Dulcinéa totalement pompette.

C'était très sympa tout ça. Un bon noël. Je suis rentrée hier, un peu dans le potage, et je le suis toujours un peu aujourd'hui d'ailleurs. Maintenant je n'ai plus qu'à rester au chaud... et jouer avec ma nouvelle DS! En regardant les films de noël à la télé et en mangeant tout plein de chocolat!

Y'avait longtemps que j'avais pas eu 12 ans...

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20 décembre 2006

Le père noël est un assisté... et y'a pas que lui!

Catégorie: Au Boulot!

Aujourd'hui mercredi, normalement je me repose un peu. Bon ok j'ai pu faire la grasse mat' ce matin, mais question repos cet après midi c'était mort.

J'ai fait des aller et retour en voiture avec Cléopatra entre l'école et la salle des fêtes, chargé des cartons de déco de noël, des cadeaux, une hotte de noël décorée à la main avec prise de tête à la clef, et plein d'autres machins en vrac, transporté des tables, des chaises par piles de dix, fait le trajet jusque chez elle aller récupérer D'Artagnan pour l'emmener jusqu'à son école... du coup j'ai visité leur chez eux, son école à lui, le super marché du coin pour acheter des chocolats pour la secrétaire de l'inspection, et puis re chez eux pour redéposer D'Artagnan, et re notre école, re les aller retour pour finir et puis direction le distributeur de vidéo pour prévoir notre location de dvd de vendredi aprem, repérage de films potentiellement acceptables, et repartir pour la salle des fêtes pour le final, en compagnie de tout plein de parents volontaires, c'est à dire dressage des tables, faire les rangs de chaises, faire des petits noeuds en crépons pour décorer les étales de notre marché de noël, installer les étales, réfléchir aux prix, balayer, décorer le sapin, bomber les fenêtres avec des dessins de noël, dire du mal de Piverte qui n'est pas venue...

Forcément là je suis un peu naze.

J'ai quand même eu la force en rentrant d'appeler Piverte histoire de savoir. Puisqu'elle nous avait déjà lâché la dernière fois pour le repérage de la salle. "Ah ben je suis totalement confuse là, j'ai oublié... faut dire que je suis débordée, j'étais àl'école tout l'aprem et j'avais la tête dans mes classeurs là..."

Comme si moi mon bureau à l'école ne ressemblait pas à un tas. Comme si j'étais pas obligée de reporter mes évaluations à la rentrée tellement je suis short. Comme si j'étais pas obligée demain d'improviser ma matinée. Comme si Cléopatra était pas obligée ce soir de se taper ces évaluations jusqu'à pas d'heure. Nous aussi on est booké, mais nous on assure.

Et j'assure tellement que je vais au lit.

19 décembre 2006

La frime

Catégorie: Anecdotes

Petit cérémonial du soir.

J'attrape la première étole pourpre que je noue serrée autour de ma gorge. J'éteins les lumières de la classe. J'enfile le blouson de cuir vert avec la bande blanche dans le dos. Je passe dans l'arrière courre. Je sors Gom' et je la remonte jusque sur le côté du bâtiment, je la poste juste face au grand portail. J'ouvre l'arrivée d'essence. Je rentre de nouveau, vérouille la porte de derrière, éteinds la lumière du local, passe par devant, attrape ma grosse écharpe de laine bleu électrique sur le bureau des casses pieds dans le hall. Je remonte la fermeture éclair du blouson jusqu'en haut et entoure deux fois l'écharpe par dessus avant de faire un noeud avec les franges. Je prends mon casque et mes gants, j'éteins la lumière du hall et sors par devant. Je cherche la clef à la lumière du lampadaire. Je ferme la porte de l'école. Je ferme le petit portail. Je me dirige vers Gom' d'un pas assuré. Je remonte l'écharpe sur mon nez, je cherche les fermeture du casque. Debout à côté de Gom', aussi fière que si c'était une Harley, j'enfile le casque, l'attache. Tranquillement je défais les fermetures éclairs des gants, j'enfile le gauche, referme, puis le droit, referme. Je sers les poings pour les mettre bien en place. Je prends le guidon en main, enfonce le starter et le décompresseur et kick une première fois, puis une deuxième fois. Gom' démarre au quart de tour et je fais hurler l'accélérateur histoire de bien la chauffer. Je monte dessus d'un geste ample, je calme l'accélérateur, vérifie la fermeture de mon blouson à tâton, enclenche la lumière. Gom' vrombit, ravie de sortir de sa torpeur. Je cale les pédales à la bonne hauteur, mets encore un petit coup d'accélérateur, descends de la béquille un peu trop vite et hop je me retrouve catapultée bien plus vite que prévu et du coup je rate mon virage à la sortie du grand portail... qu'à cela ne tienne personne en vue j'amorce donc un demi tour sur une chaussée plutôt large. Large c'est le terme oui. Trop large. C'est comme ça que j'ai pris le virage, et en voyant la murette arrivée droit sur moi j'ai acceléré au lieu de freiner. J'ai rapé la murette comme il faut.

Bon, grâce aux gants les doigts de ma main droite sont encore entiers. Un peu douloureux certes, mais à la vue du morcif de cuir qu'il manque sur un des doigts, ben heureusement que c'était pas ma propre chair qui s'est retrouvée directement coincée entre la poigné et la murette hein. Grâce au jean mon genou lui a juste un joli bleu. Idem pour mon coude grâce au blouson en cuir. Gom' en est quitte pour quelques rayures, pas grave la pauvre, elle en avait déjà pas mal.

Moi j'en suis quitte pour une jolie frayeur. N'empêche, déjà en vélo, c'était les virages mon problème, je me plante toujours dans les virages.

Et puis je fais gaz au lieu de freiner et c'est aussi un problème ça. Question de coordination des mouvements je crois.

Pffff...

Tu parles d'une Easy Rider toi!

18 décembre 2006

Q

Catégorie: Poésie

Quand je sais la terre autour qui s'absente.
Quand je n'ai ni le temps ni la force.
Quand je n'ai pas le rythme.
Quand le souffle se suspend.
Que les lumières s'en vont.
Quand je me sens trop lasse.
Quand mon cœur se fait lourd.
Que mon corps rétrécit.
Quand le silence vient.
Quand je suis au bout.
Quand je suis au bord.
Quand il n'y a plus rien
Que la nuit.
Et l'absence.
Quand je pense à toi.

woman_man
                  Woman Man by Unknown

18 décembre 2006

Pêché mignon

Catégorie: Anecdotes

En prévision de mes vacances de noël, je viens de craquer sur un coffret 8 dvd de Steven Seagal...

Je sais c'est mal.

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18 décembre 2006

Noël, la classe!

Catégorie: Shoot Shoot Don't Talk!

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15 décembre 2006

Etrangers

Catégorie: Dark Side

Les étrangers sombres en manteau d'infortune, quand l'inappartenance stigmatise et découpe, de la terre et du monde, quand les pièces des linges ne sont que des fantômes trainant dans le soir, à nos épaules comme seule compagnie, comme seul fardeau.
Les étrangers sont seuls partout, quand aucunes langues ne leur parlent, quand nul âme ne leur répond, absents de chair, debouts dans le vent, dans la masse, pris dans le tourment de l'humanité, jamais tranquilles, jamais d'ici, jamais vivants. Prisonniers d'un temps qui ne se découle pas, en bord de vie, la marge vertigineuse d'une immensité à pic, qui tranche, à vif. Une boite sans parois, plantée en travers du corps, d'une existence entière.
Les étrangers n'ont pas d'univers, que ceux des autres en négatif, dans le contre balancement des envies, le rythme flou et glauque du chaos. L'errance. Et le monde se tait.
Les étrangers sombres sont forcément d'ailleurs, sans attaches ils glissent, ils échappent. Sans aucun semblable, semblant se défaire de la réalité, ils ne sont que ces ombres face à la mer. Et la peur.
Les étrangers.
Ceux à l'intérieur.

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                                                   Alone by Nazarin Hamid

13 décembre 2006

Coupables

Catégorie: Dark Side

Les Titans peuvent dormir. On a abattu tous les traîtres et tous les vils, et les Titans peuvent dormir. Sans relâche, nous avons pourfendu les plus odieuses calomnies, pourfendu de bas en haut, ouvrir le ventre de ceux là, en vider la chair et le sang, la bile et la noirceur. Nous avons été au delà des océans et des territoires, laver les souillures avec d’autres, lacérant nos apparats dans leurs tristes sillons. Les Titans peuvent dormir. Il fallait arracher encore les impies rampantes et les harpies galopantes, sombres douleurs dans leurs corps. Nous avons pris toutes les armes, nos griffes et celles des diables, et nous avons arraché. Des ciels sombres s’ouvraient au dessus de nos tombeaux alors, que nous avons avalés comme les torrents boueux avant eux. Coulant dans nos veines tous les sales mélanges ont fait un ciel plus clair et notre sang plus rouge. Les Titans peuvent dormir tranquilles. On a rejoint les falaises pour y tenir la mer, que quand elle monte, monte notre force. Plus de batailles dans leurs plaines, nous avons défait tous leurs bourreaux à coup de supplices et de feu, nous avons brassé leurs misères à d’autres plus mordantes. Ils en sont restés morts, et nous toujours plus vivants.
Allez dire aux Titans qu’ils peuvent dormir tranquilles, maintenant qu’ils ne restent plus qu’eux.
Maintenant que nous sommes sur les chemins de nos victoires.
Maintenant que nous sommes coupables.

tatoo
                                                                                                 Tatoo by Unknown

13 décembre 2006

Mon beau sapin!

Catégorie: Shoot Shoot Don't Talk!

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8 décembre 2006

Miraculée

Catégorie: Bright Side

J'ai mes rubans, j'ai mes couteaux. J'ai les lanières autour de mes cuisses. J'ai la maille à mon plastron. J'ai les attaches dans le dos. J'ai les perles à mon cou. J'ai mes foulards. J'ai les nœuds sur la garde de mon épée. J'ai le cuir à mes mains, et le cuir jusqu'aux genoux. J'ai ta bague à mon doigt. J'ai le temps comme compagnon, et le vent en éclaireur. J'ai la nuit pour refuge. J'ai le jour pour victoire. J'ai mes broches et mes épingles. J'ai le monde dans la poche intérieur de ma chemise. J'ai mon cœur en dessous. J'ai le chant de la terre comme signal, les battements à mes tempes pour compter. J'ai mes tatouages et mes cicatrices. J'ai le silence accroché à l'épaule. J'ai le regard sur la ligne du ciel. Et le souffle dans ma poitrine.
J'ai de l'or à mes semelles.
Je suis entière.
Je suis vivante.

Tibet_04
                       Tibet Statue by Unknown

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