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17 novembre 2019

Branché

Catégorie: Poésie

Je ne suis que la contraction d'une absolue nécessité
La vie comme une cage
Thoracique
De béton et d'or
Respirant par schéma
Egorgeant la raison à coup de soleils bleus
Je suis transparente et froide
Inouïe et vivante
Avec un moteur binaire qui avale de l'eau
Et de l'espoir
A blanc
Je digère la matière et le temps
Décomposant
Le battement féroce des ignorants
En de longues litanies rentables
Appelant trop peu
Longeant trop loin
Je nage à contre mesure
Dans un océan
De sel
Seulement
De sel
Car je ne suis que la contraction d'une absolue nécessité
Broyée et reconfigurée
Attendue
Offerte
Les veines comme des fils à plomb
Tendues, tentantes
Absurde chemin en étoile
Qui revient toujours
Je demeurre où personne ne vit
Balbutiante terreur
Amusante
Je ne suis que la contraction
D'une absolue
Cessité

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                                                                                                Plug by Unknown

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11 novembre 2019

Portail

Catégorie: Interludes

Le chemin est long
Mais c'est parce qu'il va loin.

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                                                                                                   Path by Unknown

9 novembre 2019

Castes

Catégorie: Poésie

Leurs bouches, leurs bruits
Et cette transpirante multitude
Qui écœurent les âmes
Même des assassins

Et la continuité des visages trop longs
Qui en terminent ici
Dans le jour blême
Et l’envie qu’on assassine

L’envie mon brave
De se foutre en l’air
De se foutre de tout
Et combien

Combien faut-il de temps
Pour en vomir des couteaux
A chacun de leurs hoquets
A chaque paire de leurs souliers

Leurs rires, leurs saignements
Comme ceux des enfants
Des cicatrices en faux semblants
De petites traces

Et la diversité absurde
De leurs émotions
Quand ici
Seule la rage dévore nos soleils

La rage mon brave
D’avaler le monde
D’en déchiqueter
Et combien

Combien faut-il de morts
Pour voir vraiment
Le fond des tonneaux
Au bout de leurs bras

Leurs vies, leurs éclats
Et cette suintante humeur
Qui se déverse
Eclaboussant les autres

De ces festins qui n’invitent
Que ceux qui ont déjà festoyé
A chacun sa peine
A chaque paire de leurs reines

La vérité mon brave
En travers de ton pavé
Trépané
Par leurs seuls corps

lewis hine
                                                                                                                                   Unknown by Lewis Hine

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