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28 mai 2007

Longue distance

Catégorie: Poésie

Où que je sois amour, tu seras dans mon corps,
Depuis l'aube du jour et jusqu'à son aurore,
Précieuse consolation qui comble la distance
Et j'aurai à mon front tes mots et ton silence,

Parures improbables, imparables promesses,
Et de si près semblables à celles que l'on tresse
Aux cheveux des enfants, éternelle innocence
Si naïve et pourtant, si pleine de puissance.

Tu seras dans mon corps profondément ancré,
Que je ressente encore la pression des baisers
Quand le soir venu j'irai seule m'étendre
Et que le cœur tendu il me faudra attendre,

Voir passer les saisons, les visages et sereine
Prolonger la passion de ton feu dans mes veines.
Etre loin, amour, de toi, de notre vie,
Peu importe, car court le chemin qui nous lie,

Quand je ferme les yeux tes serments me reviennent,
Ceux que tu n'as pas dits, que j'ai compris quand même.
Je fais l'aller-retour jusqu'à nous chaque nuit
Et immanquablement, tu me retrouves ici.

Young_Girl_Sleeping
                                        Young girl sleeping by Unknown

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25 mai 2007

Terre en vue!

Catégorie: Petits Bonheurs

Ouais mais comme je peux pas commencer le weekend en ralant fallait bien que je vous dise aussi LE truc qui me met de super bonne humeur...

Roland Garros commence dimanche!!!!!

Z'avez qu'à consulter les archives si vous voulez comprendre mon enthousiasme pour ce tournoi. Je suis ravie. La terre battue ça m'emoustille, ça me détend, ça me dépayse... comme une croisière sur le Nil. Ocre et vert. Plein soleil. C'est déjà l'été.

Et je suis presque loin...

25 mai 2007

Dans la rigole

Catégorie: Anecdotes

Aujourd'hui en vrac: - j'ai pris une averse de grèle en mobylette - je suis arrivée archi trempée - les poches de mon cuir se sont remplies d'eau - j'y ai noyé mon super lecteur mp3 (une babiole à 250 euros hein) - les fenêtres de ma classe étaient restées ouvertes, volets fermées - y'avait donc de supers flaques d'eau sous les fenêtres - mon cuir a déteint sur mon petit haut crème en lycra - à la récré les gamins ont envoyé valser le plateau de thé, mugs en miettes, thé dans la rigole - ultime goûter d'anniversaire d'un de mes cm2 bâclé - des élèves qui me rient au nez et parlent dans mon dos - punitions inutiles - la course entre midi et deux pour rentrer chez moi récupérer mon ordi portable histoire de sauver l'animation prévue dans la classe de Cléopatra cet aprem - galèrage pendant 35 minutes pour faire le famaux branchage pour l'animation - du coup déjeuner en à peine vingt minutes - distribution d'avertissements - jus d'orange renversé - colle renversée - cahier perdu - mensonges en tout genre - foutage de gueule dans les grandes largeurs...

Avec tout ça j'ai débauché, oui vraiment débauché, alors que d'habitude je me contente juste de rentrer chez moi. J'ai de suite appelé Maman pour me plaindre comme une pauvresse - alors qu'elle aussi a eu une journée merdique - et tout ce beau merdier m'a empêché de savourer le seule bonne mais énorme nouvelle de ma journée: mon Papa va bien.

Et ça me fout encore plus en boule!

24 mai 2007

Au poil!

Catégorie: Petits Bonheurs

A la campagne, y'a des trucs qui redeviennent naturels, qui redeviennent faciles, qui redeviennent sains.

Je me souviens que quand j'étais en ville, le truc impardonnable pour les filles, et la pub le dit bien, et les rayons de 15 kilomètres de longs dédiés aux déodorants le prouvent, le truc impardonnable c'est de transpirer. Au diable les auréoles sous les bras, vade retro satanas, c'est absolument inconcevable.

Ouais sauf que transpirer jusqu'à preuve du contraire c'est le truc le plus naturel du monde. Mais quand j'étais en ville, encore l'année dernière, j'étais rouge écarlate à l'idée d'avoir ces satanées auréoles sous les bras à la moindre chaleur. Tee-shirt noir de rigueur les jours de caña.

Aujourd'hui, chaud, c'est exactement ce qu'on a eu. Il a fait très chaud, et j'ai fait péter le petit tee-shirt bleu flashy sans manche. Et j'ai transpiré dedans. Et à la fin de la journée mes gamins m'ont fait remarqué sur le ton du bavardage, juste avant de sortir: "maîtresse c'est mouillé sous vos bras"...

Et ben non seulement j'étais absolument pas gênée tellement ça m'a paru normal, mais en plus mes gamins trouvaient ça le plus normal du monde eux aussi. J'ai répondu que c'était normal, que quand on a chaud on transpire et une des gamines a renchéri en disant "ouais même que c'est bon pour la santé pas vrai maîtresse?"... absolument. C'est bon pour la santé d'arrêter de psychoter chichiter sur des conneries du genre "au secours je transpire"...

Et même que. Et même que j'avais mis mon super petit tee-shirt sans manche alors que j'avais pas les aisselles super rasées. Non, j'avais un petit duvet parce que bon, des fois on oublie. Et ben si en ville c'est le truc le plus absolument impossible de la terre, ici c'est on ne peut plus normal. Cléopatra par exemple ne se rase pas les aisselles du tout, et porte des top sans manche sans complexe aucun, sans que ça choque personne.

Ouais je sais ce post est rasant - ah ah ah ouais bon mes élèves commencent à déteindre là - sauf que mon dieu comme c'est bon de plus se prendre la tête et de se laisser vivre!

Comme c'est sain.

24 mai 2007

Si j'étais... je serais...

Catégorie: Anecdotes

Depuis peu je lis ce blog, et donc j'avais envie de faire écho à ce post... et vu que ce soir c'est détente profitons-en!

Un livre: Un masnucrit du Moyen-Âge
Une couleur: Vert d'eau
Un animal: Une araignée
Un métier: Le mien (instit)
Un vêtement: Une étole de laine
Une fleur: Un coquelicot
Un point faible: Fainéante
Un point fort: Les mots
Un siècle: Celui dans lequel je vis
Une voiture: Une Cadillac
Un alcool: Du cidre
Un objet: Un caillou
Une paire de chaussures: Des bottes
Un pays: Celui de mes rêves
Une pierre précieuse: Semi précieuse, l'ambre
Un bijou: Une alliance
Un grigri: Un chapelet
Un acteur: Al Pacino
Une actrice: Sigourney Weaver
Une chanson: Quelqu'un de l'intérieur, de Francis Cabrel ou Volontaire de Bashung
Un film: Urga, de Nikita Mikhalkov
Un dessin animé: Chapi Chapo
Un prénom masculin: Conan
Un prénom féminin: Le mien
Un bonbon: Du nougat
Un aliment: Du pain
Un chocolat: Au lait
Un tatouage: Un serpent qui se mort la queue
Une arme: Un sabre napoléonien
Un oiseau: Un corbeau

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19 mai 2007

Finir en beauté

Catégorie: Petits Bonheurs

Super journée de shopping hier avec Maman, y'en avait vraiment besoin, tant pour le moral que pour la garde robe!

Bon c'est toujours un peu délicat d'acheter des fringues à cause de mon toc, surtout en ce moment vu l'état de nerfs dans lequel je suis, je suis littéralement à fleur de peau. Résultat catastrophique. Mais bof, après tout je me dis que c'est pas bien grave, et j'ai quand même craqué pour des petits hauts un peu décolletés, couleurs très flashy et coupe féminine, ça va me changer!

Me promenant toute heureuse dans ces boutiques, au milieu d'une foule de gens, j'ai réalisé à quel point je n'avais aucune idée de la mode de cette été, pire, à quel point j'avais oublié ce qu'était la mode, et le plaisir à porter de jolie chose, à être jolie. A la campagne, les petits tops, les super chaussures, les bijoux et autres accessoires, laisse tomber. L'apparence finit par perdre cette importance capitale qu'elle a en ville, et on  en revient à des basiques, des choses simplissimes, pas forcément moches non, juste banales.Genre jean et petit tee-shirt noir. Rien de folichon. Bon faut dire aussi que la mobylette n'aide pas, c'est chiant de devoir se changer en arrivant. A force j'ai laissé tombé. Dommage. Parce que finalement ça joue tellement sur le moral d'être un peu coquette. Surtout moi, qui a été un temps une véritable fashion victime!

Du coup hier je revivais, avec plaisir, et j'ai dépensé juste ce qui était prévu pour me remettre un peu à la page. En plus la journée entière avec Maman, que j'avais pas vu depuis trois semaines quand même, ça c'était extra. Y'en avait vraiment besoin pour regonfler les batteries avant la dernière ligne droite. C'est chose faite. Et au sortir de ça je me suis promis de ne plus me laisser aller côté fringue.

Envie de redevenir coquette, sans exagérer, juste ce qu'il faut.

17 mai 2007

Grands enfants

Catégorie: Au boulot!

10 cartons.

10 gros cartons.

10 gros cartons remplis.

10 gros cartons remplis de mains gluantes, de rats mécanique, d'épées en plastique, de pistolets à flèchettes, de petits parachutistes souriants, de cefs volants, de poupons rose et bleu, de colliers flashy, de pistolets à eau multicolores, de peluches rigolotes, de ballons de foot, de jeux de quilles, d'hélicoptères à ficelle, d'avions qui font du bruit, de robots lumineux, de voiturettes à rétrofriction, de jeux de cartes, de mikados, de livres de coloriage, de set de perles, de pâtes à modeler, de tubes à bulles, de dinettes, de mini-guitares, de porte-clefs, de légos, de petits poneys, de seaux de plage, de jeux à bulles, de masques, de balles rebondissantes flurorescentes, de crayons pousse-mines, de carnets à secrets, de crochets de pirate, de jeux de constructions, de yoyos, d'ardoises magiques, et de labyrinthes à bille et autres trucs qui font du bruit.

Une soirée entière passée à trier ce tas de jouets magiques. Parfum d'enfance. Les jouets de kermesse n'ont pas changé depuis 20 ans.

Et avec Cléopatra on avait dans les yeux les étoiles de nos 7 ans.

17 mai 2007

Qui a éteind la lumière?

Catégorie: Anecdotes

Mon pc a bouffé un virus. Mon logiciel de protection est bigleux. Mon pc a failli mourir. Il a fallu que je me transforme en SuperMario cybernétique pour lui sauver la vie. Et sauver mon portefeuille aussi hein parce que je peux pas vivre sans pc mais j'aurais pas eu les moyens de m'en payer un nouveau. On a eu chaud. Et maintenant je dois tout réinstaller.

Chiotte.

7 mai 2007

Y'a de l'espoir

Catégorie: Anecdotes

Euh faut dire un truc là?...

Bon ok le big boss, ça y est, on est fixé. Maintenant, je me demande bien qui va être notre nouveau chef de service hein...

Aujourd'hui leçon d'éducation civique, actualité oblige, on en profite. Les gamins ignorent tout: à quoi sert le président? comment on vote? qui sont les minitres? et blablabla... La seule question à laquelle ils ont su donner une réponse tous en coeur c'est "et qu'est-ce qu'ils font les français quand ils sont pas contents?"

La grève!!!

Ouf. Les valeurs de la république sont sauves.

5 mai 2007

Vivre et laisser mourir

Catgéorie: Anecdote

Hier soir, Glouglou avait mis la musique à fond. Quand j'ai sorti le chien à onze heure, la baie vitrée était grande ouverte, les lumières toutes allumées, et la musique à fond. Personne dans le salon mais comme il y a une mezzanine impossible de dire qui était là, et s'il y avait une fête ou pas. A onze heure du soir un vendredi, j'ai ralouté parce que la musique à fond c'est pas cool, mais je trouvais ça encore plutôt normal. Je suis rentrée et je me suis maté un dvd.

A deux heures du matin quand j'ai éteint la télé, la musique tapait toujours. Là je trouvais ça pas du tout cool. Glouglou exagère hein. Et même si je ne suis pas très courageuse en général, je me suis dit que quand même, après tout, à deux heure du mat j'avais le droit de lui demander de la mettre en veilleuse, soirée ou pas soirée. Alors je me rhabille - parce que j'étais toute prête à dormir - avec un vieux jogging et un grand tee-shirt et je sors.

Premier truc bizarre: à deux heures du matin la baie vitrée est toujours toute grande ouverte, la musique bien sûr toujours à fond, et y'a toujours personne en vue. Je fronce les sourcils et sonne. Pas de réponse, aucun mouvement dans l'appart. Je sonne une deuxième fois, longtemps. Rien ne bouge. Céline Dion hurle qu'elle sera celle là tellement fort que je me dis que peut être on entend pas la sonnerie dans la mezzanine. Mais c'est la fin de la chanson et je profite des quelques secondes de silence pour sonner une nouvelle fois. Peine perdue. Alors j'hésite un instant sur la pas de la porte, et puis je rentre. Je rentre pas rassurée, avec l'impression de rentrer dans la quatrième dimension. Je me vois faire des gestes qu'on dirait sorti d'un film à suspens. Je m'approche lentement de la chaine hi-fi, et je baisse le son, m'attendant à ce que quelqu'un surgisse d'en haut pour voir ce qui se passe. Mais rien. Je lance alors la phrase adéquate: "y'a quelqu'un?". Aucune réponse. Je m'approche alors de l'escalier, il y a de la lumière en haut. Je lance de nouveau d'un ton plus ferme: "y'a quelqu'un?". Silence. J'hésite alors à ressortir, appeler les gendarmes. Glouglou est peut être partie en catastrophe en laissant tout ouvert, puisqu'il n'y a plus sa voiture, seulement celle de son amie garée devant. Sauf que bon, y'a peut être quelqu'un à l'étage, quelqu'un qui peut pas répondre parce qu'il lui est arrivé quelque chose. Alors je monte, précautioneusement. A l'étage le chien est couché sur le canapé de la pièce qui sert de bureau. Personne avec lui. Je passe alors le nez dans la chambre, et là, enroulé dans la couette sur le lit, une silhouette. Je n'ai pas le temps de me dire que cette personne est peut être morte, parce qu'elle ronfle légèrement. Elle dort. Profondément. Depuis le pas de la porte je lance un timide "madame?" parce que je sais déjà à la touffe de cheveux qui dépasse qu'il s'agit de l'amie de Glouglou. Pas de réponse. Je m'approche, et je la secoue doucement. Aucune réaction. Je la secoue plus fort, en l'appelant madame et en lui demandant de se réveiller. Mais elle dort très profondément. J'avise alors la table de nuit, histoire de vérifier qu'elle aurait pas fait de bêtise. Y'a bien une boîte de médicament. Je l'ouvre et vérifie combien il manque de cachets. Trop peu pour une tentative de quoi que ce soit. Je reviens sur mes pas et regarde dans le petit bureau. A côté de l'ordinateur allumé, un cendrier rempli de mégoit et une bouteille d'alcool fort à moitié vide. Ok. Je vois à quoi ça ressemble. Je retourne tenter de la réveiller. Mais elle est enfoncé profond dans ce que je n'arrive pas à déterminer comme être un sommeil de plomb ou un coma. Une seconde je me demande si je ne devrais pas appeler les pompiers. Sauf que, je ne l'ai pas vraiment secouée encore. Alors je la secoue vraiment, lui retire la couette, lui dit qu'il faut se réveiller, qu'elle doit ouvrir les yeux si elle m'entend. Pour un peu on dirait que je suis des secours. Elle gromelle. J'insiste de plus belle. Elle finit par ouvrir à moitié les yeux et par répondre "oui" à ma énième question "est-ce que vous m'entendez?"... Quelque part je suis rassurée. Elle n'est pas dans le coma. Je lui demande si elle sait quelle heure il est. Elle me répond que non, et pourquoi. "Ben il est 2 heures du matin, et vous avez laissé tout ouvert en bas avec la musique très très fort". Sans même se redresser, elle me dit qu'elle est désolée. Je lui demande si elle va bien, si elle veut que j'appelle quelqu'un. Elle répond que ça va, pas besoin d'appeler, ça va très bien. Dans sa voix je sens qu'elle se demande si je suis pas folle. Genre "mais bien sûr que je vais bien ça se voit pas non?". Et quand je lui dis que je la laisse, elle me dit de fermer la porte derrière moi. C'est tout. Elle ne s'est pas levée, rien. Je suis sortie en éteignant la radio, en soufflant la bougie restée allumée au passage, et en fermant la porte. J'ai laissé toutes les lumières allumées.

Je suis rentrée chez moi, totalement sous le choc de cette scène délirante, et très désagréable. J'ai tremblé par spasmes pendant 10 minutes sans pouvoir me contrôler. Parce que ça rapelle des mauvais souvenirs, parce que je ne comprends pas qu'on puisse faire si peu de cas de soi et des autres, du danger. Et puis je suis allée dormir. En me demandant comment un tel truc était possible.

Cet aprem quand je me suis levée, tous les rideaux de chez Glouglou était tirés. Ils le sont restés toute la journée. Et je me suis inquiétée toute la journée. Parce que la scène de cette nuit était vraiment étrange, et même si je ne pouvais pas dire que cette femme avait l'air mal, ça me laissait quand même une drôle d'impression. Alors toute la journée j'ai guetté un signe de vie. Mais rien. J'ai cherché la numéro de tel de Glouglou et j'ai appelé, pour voir si ça décrochait, mais rien. Il s'est mis à pleuvoir, le velux est resté ouvert. Alors ce soir il a fallu faire quelque chose. je me voyais déjà appelant les gendarmes et leur expliquant pour cette nuit, et comme je m'inquiétais maintenant. Sauf que je ne savais pas si ele n'était pas apparu ce matin, moi je dormais ce matin. Alors il fallait que je demande aux autres voisins. sauf que je me voyais pas aller sonner chez eux. J'ai donc monté un plan. Comme ils laissent leur chiots dehors, j'ai fait sortir Touille, qui est allée droit à leur portail, déclenchant toute sorte de japements. Le voisin est alors sorti pour calmer les chiots, et moi je suis apparue genre "oh je suis désolée la chippie s'est échappée". Et j'en ai profité pour lui demander s'il avait vu la voisine aujourd'hui. Je suis un as des petits plans. Il m'a dit qu'il ne l'avait pas vu de la journée, qu'elle avait l'air fatiguée hier, sans plus. Et je suis rentrée chez moi pas convaincue. Tout l'aprem jh'ai cogité, à savoir qu'elle dormait peut être, que j'allais pas la déranger, que je devais attendre le soir et que si vraiment rien ne bougeait, il faudrait que j'appelle les gendarmes, parce que si y'avait quelque chose qui clochait, après je m'en voudrais. En même temps je me disais que ça pouvait attendre demain, que si demain vraiment rien n'avait bougé, là je pourrais commencer à m'inquièter, parce que là c'était encore son droit de ne pas avoir envie de sortir et de rester enfermée chez elle. Difficile de faire un choix. Alors j'ai fini par aller sonner à la porte ce soir. Me disant que si personne ne répondait, faudrait se bouger, appeler les gendarmes. J'ai réfléchi, trouvé que le prétexte de "il me manque un oeuf pour faire un gâteau au chocolat" était un super prétexte et j'y suis allée. J'ai sonné. Aucune lumière dans l'appart, je me suis dit que c'était mort. Sauf que j'ai entendu des pas claquer dans l'escalier, et les rideaux se sont ouverts, et elle était là, souriante mais sans plus, à me dire bonsoir. J'ai déblatéré mon histoire d'oeufs, elle a cherché dans le frigo, n'en a pas trouvé, tant pis, bonne soirée et je suis rentrée chez moi. Soulagée. Elle ne se souvient sans doute même pas que je l'ai dérangée cette nuit.

C'est une histoire de dingue. Passer toute la journée à se faire du soucis pour quelqu'un que je ne connais pas, une emmerdeuse pour le coup, à me demander si oui ou non j'allais passer pour une idiote auprès des gendarmes si je les faisais venir pour rien ou non, à me dire que peut être elle dormait et si j'allais pas la faire chier en la réveillant... parce que oui j'aurais du aller sonner bien plus tôt sauf que je voulais pas la réveiller si jamais elle dormait. Trop conne. Pour le coup je me sens vraiment très conne.

Et il n'y a aucune morale à cette histoire, et aucune façon de finir ce post de façon logique. Je pourrais peut être rire de cette histoire si je n'étais pas totalement hallucinée qu'on puisse se comporter comme ça. Je connais des sans-gène, mais la c'est le pompon.

Le plus triste c'est que ça donne presque envie de laisser les gens crever sans même lever le petit doigt.

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