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30 avril 2007

Petit matin

Catégorie: Poésie

Depuis l'horizon qui longe
La terre comme un fuyard
Monte la cavalcade flamboyante
De l'aube.

Manteau auréolé qui s'étend
Et vient drapper le ciel,
Voir l'eau prendre feu
Et se diluer dans un brouillard

De larmes matinales,
Posées sur les plaines
En millions de prières.
Quand le silence se souffle.

Respiration endormie des corps
Qui se retournent,
Et depuis l'horizon qui longe
La terre comme un veilleur

Vient l'embrasement froid
Qui arrache au sommeil
Les cils des enfants,
Battement de paupière à la surface,

Dans cette étendue d'air
Humide de nuit.
Voir sans bruit la vie muer.
Depuis l'horizon qui longe

La terre comme une promesse.

brown_nature_by_Marine_Coeur
                                                   Brown Nature By Marine Coeur

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30 avril 2007

Nous aurons des jours meilleurs l'ami

Catégorie: Au boulot!

Ce matin sur le trajet aller pour l'école, je coupe la piste cyclable comme tous les jours, en roulant au pas, le brouillard gris en plus. Et là, comme je jette nostalgique un oeil vers cette piste qui se perd dans une brume fantomatique, j'aperçois dans une faction de seconde la silhouette altière d'une biche qui me regarde passer. J'en suis restée ébêtée, pour un peu j'aurais presque fait demi-tour pour vérifier que je n'avais pas rêvé. Apparition d'un autre temps, d'un autre monde.

A peine arrivée je prends le téléphone pour appeler le collège, organiser la visite de mes CM2, me plante dans les dates, galère avec la secrétaire qui se trouve obligée de changer trois fois la date avant que je me décide, et qui ensuite ne sait pas me dire qui fera la visite. Tant pis, merci, au revoir.

Je me jette au boulot pour organiser les expériences de sciences de la matinée. Mon bureau est toujours comme le triangle des bermudes, les trucs y disparaissent sans arrêt, j'y perds même des livres de maths, y retrouve les petits papiers hyper importants dont j'avais besoin la semaine dernière, les froise en ralant et les jette. Le livre de maths refait surface, je photocopie à la vitesse de la lumière.

Je meurs de chaud, j'ai mis des fringues d'hiver ce matin, je peux rien enlever sinon ça va me faire un décolleté indescent... j'émets une seconde l'hypothèse de faire l'aller-retour vite fait jusque chez moi à midi pour aller chercher un truc plus léger. Ouais si le soleil se décide à pointer le bout de son nez j'irai...

A la récré je découvre avec bonheur que la cantinière à mis des gaufrettes dans la boîte à gâteaux... j'en prends trois et bois mon chocolat d'un trait. Je fais la police, les gros yeux, les petits yeux, des moulinets des mains, et je prends ma grosse voix pour sermoner les casse-pied. Je donne du coffre pour hurler après ceux qui sont tout au bout de la courre et qui donnent de grands coups de pieds. Y'a pas de raison, moi aussi je profite de la récré pour donner de la voix.

Pendant que je fais une leçon aux cm2 sur les calculs d'aires, un de mes ce2 qui n'a pas écouté les consignes se plante de feuille d'exercices et prend celle de sa camarade niveau ce1. Il s'étonne que c'est facile, attirant mon attention, et écope d'une remise en place comme il faut et d'une punition. Obligée de refaire la photocopie de la feuille pour sa camarade en quatrième vitesse pendant que les cm2 finissent de copier.

Ce midi je grimpe sur la grande échelle pour accrocher les affiches des expériences de sciences super haut histoire d'économiser de la place, je rédige deux mots pour des parents, je me bataille avec un morceau de la kermesse, je vais manger avec 45 minutes de retard, comme d'habitude. C'est la cantinière qui vient me chercher, elle râle qu'elle a remis les lentilles au chaud et qu'il faut vraiment que je mange mes radis en vitesse...

J'avale mes radis en feuilletant un catalogue qui me donne des idées... tiens si je faisais du handball l'année prochaine... mais il faudrait acheter des cages... pourquoi pas elles sont pas trop chères... faut voir... Cléopatra me parle mais j'entends pas grand chose, de toute façon elle parle de pas grand chose, elle est aussi crevée que moi.

Pour rentrer en classe à treize heure, alors que tous mes gamins sont en rang et que les petits sont déjà rentrés, je dois creuser à un mètre de profondeur dans la sablière histoire de récupérer les chaussures d'un petit que ces camarades avait enterré. Très drôle. J'y passe 10 minutes. Je vais pousser une gueulante dans la classe des peutiots en disant que la prochaine fois je punis.

Le soleil ne se montre pas. Heureusement parce que de toute façon j'aurais jamais eu le temps de rentrer me changer... l'orage monte peu à peu.

Rebelotte à la récréation. Ils laissent tous leurs fringues, pulls, casquettes, vestes et autres n'importe où dehors, ça jonche les bancs comme un dépotoir et ça m'horripile. Je ramasse tout, débarque dans la classe et braille que c'est pas des chiffons mais des vêtements, leurs vêtements, et que la prochaine fois je mets tout à la poubelle et qu'ils iront les récupérer dedans. J'ai la mourtarde qui monte...

Leçon d'histoire qui traîne en longueur... on y passe quasiment tout l'après midi. Les CE2 qui n'ont toujours pas fini de copier, comme à chaque fois. Ca chahute dans tous les sens, pendant que je me coupe en quatre pour arriver à tout faire. Mais rien ne leur va jamais. Un de mes cm1 manque de défoncer la vitre de l'armoire à fourniture, me faisant une peur bleue, pendant que les autres braillent qu'il n'y a plus de pochettes plastiques.

Je me dis qu'heureusement que mon conseiller pédagogique n'est pas venu aujourd'hui.

Ce soir, 5 minutes avant l'heure, je sors littéralement de mes gonds et crache mon ras-le-bol aux visages de mes élèves morveux que je me retrouve obligée de moucher. Première fois cette année que je perds littéralement mon sang froid. J'ai explosé. Et je me suis pas gênée pour leur faire remarquer... "parce que là vous m'avez bien chauffé!"... je prends les grandes mesures dès ce soir. Faire classe comme ça c'est plus possible.

Je plie mes affaires en quatrième vitesse, plante 4 pieds de courgettes et 6 pieds de laitue dans le potager de l'école -les gamins devaient le faire mais ils ont été trop affreux hein - et je file, je rentre sous la pluie, à toute barzingue, Placebo dans les oreilles - ça s'invente pas - et arrive trempée comme une soupe mais ravie. Je balance mes fringues mouillés pour passer un truc confortable et sec. J'avale un chamallow et m'affale dans le fauteuil...

Et j'ai du mal à croire que tout ceci à eu lieu dans la même journée.

29 avril 2007

Et si on jouait à la marchande?

Catégorie: Home sweet home

Vendredi soir, nouvelle livraison de courses. Mais cette fois j'ai été obligée de tester un autre prestataire de ce service formidable, parce que le cybermarché dont j'ai l'habitude ne pouvait pas me livrer dans des délais raisonnables. J'ai donc comme on dit changé de crèmerie, et au final il y a du pour et du contre. La présentation est nettement moins bonne, avec de grandes poches en plastiques à la place des chouettes cartons bien organisés:

DSC03107

Mais l'avantage des poches, c'est qu'on s'en débarrasse plus facilement que des cartons! Bon ensuite y'a des trucs qui avaient pris des coups, genre mes bouteilles de sirop qui tiennent plus debout! Et ils se sont planté sur un produit, ils n'ont pas mis les bons gâteaux. Pas cool. Sauf que j'ai eu de la ciboulette gratuite pour avoir acheté des légumes, et que j'ai pu avoir certains produits qui sont introuvables chez l'autre cybermarché - genre des fruits frais coupés, oui je suis fainéante et on ne se refait pas! - qui sont bien agréables quand même. Je crois ausi que j'en ai pour moins cher en tout, dumoins pour la livraison c'est sûr. Reste que le livreur était vachement moins aimable et qu'il est arrivé avec une heure de retard. Heureusement il a téléphoné pour prévenir. Mais avec ce cybermarché là, je peux choisir une plage de livraison précise de deux heures - j'avais opté pour 18h-20h - alors que l'autre ne laisse pas le choix, c'est seulement matiné ou après midi.

Ouep. Au final, les deux ont leurs avantages et leurs inconvénients. Je ne sais pas lequel je choisirais pour mes prochaines livraisons, mais j'ai le temps d'y réfléchir, c'est pas avant un mois! J'ai fini ma soirée en faisant le pointage, ça je n'y coupe pas, peu importe le cybermarché choisi. Le rituel désormais c'est poche de chamallows et feutre, pointage, grignotage et rangement.

DSC03109

Et j'adore ça! C'est comme des pochettes surprises géantes! Avec le net, les courses... c'est presque devenu un jeu!

29 avril 2007

Saturday flight fever

Catégorie: Anecdotes

Quand on vit à la campagne, la campagne vit avec vous, ou plutôt la campagne vit chez vous.

Ca peut être très mignon, genre les petites grenouilles vertes - des reinettes? - qui squattent régulièrement mon patio et ses alentours, comme cette demoiselle là:

DSC02775

Ca peut être salissant, genre toutes les brindilles, feuilles mortes et ou pas d'ailleurs, les herbes, la terre, la poussière, que je rapporte dans l'appart à chaque fois que je rentre/sors ou que je laisse la porte ouverte quand il fait beau.

Et ça peut être très agaçant, genre les satanées petites mouches qui se bornent à rentrer chez moi par dizaine pour voleter dans mon salon en décrivant des trajectoires bizarres... oui oui ces mouches là sont dopées au speed et je vous jure qu'elles volent à toute vitesse en faisant des angles droits à tout bout de champ, j'en finis par les trouver suspectes. Il suffit que je laisse la porte ouverte, et en 5 minutes, j'ai une quinzaine de ces petites mouches qui occupent mon espace aérien avec leur vol psychédélique. Et elles sont comme les bougies magiques d'anniversaire... j'ai beau en tuer un paquet à grand coup de journal roulé, y'en a toujours autant qui me font leur numéro de géométrie variable à haute altitude. Elle sont vraiment bizarres. Mais je finis par m'y habituer. Je ne peux pas me résigner à mettre ces immondes papiers tue-mouche, je préfère encore avoir mon escadrille perso qui me fait sa représentation disco a capella. Pace que oui, encore heureuse que ces mouches là ne fassent pas de bruit.

Sinon là vraiment je deviendrais folle.

27 avril 2007

Salle d'attente

Catégorie: Poésie

Plaies sèches en plein vent
Le silence lapide
J'ai dans le corps
Ton absence
Avide
Qui presque avale ma peine
La douleur est celle
Des survivants
Des enterrements
Je ne suis qu'une attente
De passage
Terminée
Dissoute
Dans cet espace creux
Que je porte comme la mort
J'ai dans le corps
Ton absence

thumbtack_by_harbinger
                                                                     Thumbtack by Harbinger

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26 avril 2007

Retour vers le futur

Catégorie: Etats d'âme

Pas le temps d'écrire, pas des masses envie, je passe toute mon énergie à essayer de rattraper le train, ou d'en descendre, à moins que ce ne soit le contraire... je ne sais plus trop bien... j'ai plutôt l'impression d'être acrochée au train et de courir à côté. Epuisant.

J'ai l'impression de sourire et rire à grande vitesse, un truc de malade. Grisant, je suis sous speed sans rien faire pour, juste parce que la vie m'absorbe, version centrifugeuse, manège démesuré qui me projette à la vitesse de la lumière, m'empêche de penser, je ne peux plus que râler au passage, juste pour la forme, même pas le temps de comprendre, et j'en ris, j'en ris tellement c'est hallucinatoire.

Ca coule comme un robinet ouvert et je vois bien que je ne vois rien passer, pas de freins, pas grand chose d'autre à faire que de se laisser porter, comme accroupi dans un caddie dévalant les pentes du Tourmalet. Un truc de fou.

Et ça paraît tellement facile quand on a pas le temps ni de penser ni d'avoir peur... que c'en est presque terrifiant. Hors de contrôle, je ne retiens rien. Je sais déjà que tout est derrière.

Que tout est dans la poche.

21 avril 2007

Suicidaires

Catégorie: Etats d'âme

Hier soir, zappant du fond de mon lit, je suis tombée sur un reportage diffusé sur france 3, un reportage parlant de la catastrophe de Tchernobyl. Oui oui me direz-vous des reportages sur Tchernobyl y'en a plein, on nous en a parlé, la catastrophe, et les gros mensonges derrière... Aujourd'hui Tchernobyl nous semble loin, et puis on ne sait pas forcément ce qui s'y est passé. Pour les jeunes, Tchernobyl c'est juste l'explosion d'une centrale nucléaire. Point barre. Sauf que.

Sauf que les images qui défilaient hier, images d'archives, avec le commentaire, ne m'ont pas donnée l'impression de regarder le récit d'une quelconque catastrophe écologique ou naturelle. Loin de là. Ces images là étaient les même que celle de la seconde guerre mondiale, c'est dumoins le goût que j'avais dans la bouche en les regardant. A vous glacer le sang. Les visages de ces hommes que l'ont a envoyé pour déblayer le toit du réacteur alors que la radioactivité étaient si forte que personne, aucun être humain n'aurait du y être envoyé. Eux l'ont été. Ils étaient 500 000. Ils ne pouvaient pas rester sur le toit plus de 40 secondes. Pour faire le travail qu'un homme aurait fait en une heure, il fallait là 60 hommes. Ils ont déblayé des gravas tellement radioactifs qu'ils ne sentaient plus leurs mains, et qu'en 40 secondes, ils ressortaient de là aussi épuissés qu'en ayant travaillé 10 heures d'affilé. Aujoud'hui ces hommes qui ont entre quarante et cinquante ans ressemblent à des vieillards agonisants.

Images de guerre aussi que ces villes fantômes, littérralement. Le vide. Le silence. La consternation. L'impuissance. La mort. Evacuées en hâte, 150 000 personnes ont laissées là leurs vies. Sauf que. Sauf que là encore, tout autour de Tchernobyl, il y a encore des villes, des villages, et des gens, qui vivent sur des terres contaminées, qui mangent et boivent des aliments et de l'eau contaminés. Des enfants-monstres qui naissent en masse, des cancers pour les autres, parce que ces populations absorbent le produit d'une terre radiocative. Pour nettoyer les alentours de Tchernobyl, il faudrait en levé la terre sur une épaisseur de 30 cm sur des dizaines de milliers de kilomètres carrés. Impossible. Il faudra alors attendre. Sauf que. Pour que les éléments radiocatifs disparaissent, il faudra attendre des centaines de milliers d'années. Autant dire une éternité. Imaginez donc que cette région du monde est inhabitable pour le prochain million d'année. Totalement inhabitable. Parce que contaminé par un fléau contre lequel nous ne pouvons rien.

L'humanité a connu toute sorte de fléau, des maladies, de grandes épidémies, des catastrophes naturelles, mais ça, c'est vraiment le truc le plus dingue qui soit. Quelque chose face à laquelle nous sommes absolument impuissants, qui est beaucoup, beaucoup plus forte que nous. Qui serait capable de nous anéantir tous.

Le sarcophage de Tchenobyl doit être refait bientôt, et le coeur de plutonium toujours enfoui doit en être extrait. Etrange héritage que nous laissons là pour l'avenir. Etrange héritage que ces têtes nucléaires planquées un peu partout, que ces centrales nucléaires qui tournent au grand jour. Des gueules prêtent à nous avaler tous. Et pour ceux qui pensent que c'est là une vision apocalyptique des choses, il faudrait juste qu'ils voient et qu'ils entendent le témoignage de ceux qui ont enmurré Tchernobyl, ceux qui ont fait cette guerre où l'ennemi était invisible. Où il n'y aura aucun survivant.

Une des femmes du reportage, une de celle qui a dénoncé les manipulations faites par les autorités russes autour de Tcfhernobyl en dévoilant des rapports officiels, a dit que le poison le plus mortel qui soit sorti de Tchernobyl, plus que le césium, le plutonium... c'était le mensonge. Elle appelle ça le mensonge 86, raport aux isotopes. Le plus tiste c'est qu'elle a raison. Nous on nous a bien assuré que le nuage n'était pas passé par chez nous... mais plus encore, on nous assure que nous sommes en sécurité, que les centrales sont sûres, et on continue d'en construire partout. Nous sommes en sécurité parce qu'on a toujours toutes sortes d'engin nucléaires prêts à bombarder pour nous défendre.

Des terres impossibles à habiter pour le millions d'années qui vient. Des monstres et des vieillards. Voilà sur quoi nous sommes assis en vérité.

Prêt à déclencher une guerre que nous ne pourrons jamais gagner.

18 avril 2007

L'attaque des bêtes des exercices de la kermesse déjà faits...

Catégorie: Au Boulot!

Une rentrée, c'est toujours plein d'imprévus, plein de trucs chiantissimes, pleins de trucs sympas, c'est crevant et malgré tout on est content, même si on est naze et qu'on râle parce que oui hein bon... crevé quoi.

Ma rentrée aujourd'hui (oui un mercredi cherchez pas semaine de quatre jours oblige...) c'était ça:

- des exercices de maths distribués consciensieusement en expliquant que "je vais faire une leçon difficile avec les cm2 (les fractions décimales... arg) alors les autres au travail je veux pas vous entendre hein!"... et là un des cm1 qui lève le doigt... "oui quoi?... - euh maîtresse on les as déjà fait ces exercices...". Se mordre le bout de la langue, et gardant toute sa contenance de maîtresse répondre séchement "oui et donc ça doit être tout juste sinon j'arrache la page!"... et à l'intérieur se morfondre merde merde merde...

- une attaque de fourmis volantes (une quantité impressionante!) pendant ma leçon sur l'union européenne... hey les fourmis voilà quoi, comment je fais déjà que le parlement européen et le conseil de l'europe et la commission européenne c'est le truc le plus chiant du monde, si en plus vous vous y mettez... "maîîîîîîîîîîtreeeeeeeeeeeesse y'a des bêêêêêêêêêêêêêêtes!!!!!!!".... pffff... il a fallu finir la leçon avec le balai à la main, allant toutes les cinq minutes écraser ces maudites bestioles en assénant des "rooo mais c'est que des petites bêtes finissez de me copier cette leçon!!!"

- se taper une heure et demi de réunion avec les parents volontaire et monsieur le maire sur le comment du pourquoi du comment de la kermesse... en gros je vous la fais en raccourcis: "bon alors sérieusement là c'est qui qui veut bien faire le stand de la pêche à la ligne? et à la buvette y'aura quoi? ah non mais c'est le maire qui offre le vin blanc et le rosé hein"... ouais une heure et demi pour ça, ça abuse!

Bref, journée mouvementée. Et ça promet une sacrée dernière ligne droite!

17 avril 2007

Cause toujours

Catégorie: Au Boulot!

Pendant les vacances, j'étais sensée m'occuper, au moins un minimum, des lots de la kermesse. Mais je n'ai rien foutu. Heureusement.

Parce que je viens de tomber sur Cléopatra sur msn, qui m'annonce qu'elle, elle a bossé à fond sur la kermesse. Ouais jusque là ça va. Je lui dis que j'ai rien fait - no complexe - et alors elle m'explique qu'elle a vu avec d'autres instits plus expérimentés, et qu'on change tout. Tout ce qu'on avait commencé à planifier, elle change tout. Et puis elle a commandé un nouveau catalogue pour les lots.

Autrement dit, si j'avais fait quoi que ce soit, elle aurait tout démoli en trente secondes.

Franchement ça lui aurait coûté quoi de m'appeler, de m'envoyer un email, un texto, n'importe quoi, pour me dire "stop, pas la peine de te prendre la tête sur les lots, j'ai d'autres idées!" hein???

Au final sur ce coup là, ma fainéantise légendaire me sauve la mise. Et je me dis que bon, pour cette dernière période, je crois que je vais adopter la fainéantise comme ligne de conduite. Puisque les autres font à ma place, puisque de toute façon ça ne va jamais, autant laisser trainer les trucs jusqu'à la dernière minute et les torcher sur le vif comme ça vient.

C'est encore quand je gère comme ça que ça va le mieux!

16 avril 2007

Dommages

Catégorie: Soundtrack Lyrics

Phil Collins - Can't turn back the years

Could've given you everything that you need
but I cannot turn back the years
The perfect love was all you wanted from me
but I cannot turn back the years

So we have to be strong, and I'm finding that hard
we have to move on, but no matter how hard I try
if your heart's in pieces, you look for the truth
and when I look deep down inside I know, it's too bad I love you

Sometimes. hits me in the morning, hits me at night
that I cannot turn back the years
so I look out my window, turn off my light
but I cannot turn back the years

Can't make it seem easy, when you're all that I see
can't live in a dream and I won't serenade the truth
people are hurting and they're looking to me
and I look at you there's nothing more to say, it's too bad I love you

But I'm never gonna give it up

All that I lived for, all that I dreamed
but I cannot turn back the years
You're the water i drink, you're the air that I breathe
but i cannot turn back the years

So we have to be strong, and I'm finding that hard
we have to move on, but no matter how hard I try
if your heart's in pieces, you look for the truth
and when I look deep down inside I know, it's too bad I love you

But I'm never gonna give it up

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                                                Chrome couple by Patrick Jon Cooney

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