Catégorie: Au boulot!

Je viens à peine de me lever -super tard... et merde- et il fait un temps gris de chiotte. Tout pour plaire. Il faut absolument que je bosse, et j'ai absolument pas envie. Alors je mets U2 sur la platine et je pousse le son à fond.

It's a beautiful day... t'as raison Bono, it's a beautiful day.

Catégorie: Poésie

Jack Spicer - Billy the Kid

 C'est la radio qui m'a appris la mort de Billy The Kid
 (Un jour d'été brûlant, un jour avec des oiseaux dans le ciel)
 Imaginons une frontière - un poème où quelqu'un pourrait se cacher avec la troupe d'un sheriff à sa poursuite - à mille kilomètres s'il faut qu'il fasse mille
kilomètres - un poème sans tournants brusques, ni maisons
 pour s'y
perdre, sans la trame magique ordinaire, sans juifs new-yorkais marchands de pyjamas améthyste, rien qu'un endroit où Bily The Kid pourrait se cacher et tirer sur les gens.
 Jardins des supplices et montagnes russes. C'est la radio
 Qui m'a appris la mort de Billy The Kid
 Par un jour d'été brûlant. Les routes poussièreuses de l'été. Les routes allant quelque part. On pourrait presque voir où elles vont au delà du violet sombre de l'horizon. Mais pas même les oiseaux ne le savent.
 Le poème. A cette distance qui pourrait te reconnaître Billy...

Catégorie: Anecdotes

Dans une semaine, samedi prochain pour être exacte, ce sera mon 25ième anniversaire. Un quart de siècle. C'est vrai que dit comme ça c'est vachement plus impressionant. Un peu bizarre aussi... Enfin bref, j'ai trouvé que c'était une bonne occasion d'ajouter my wishlist sur ce blog, avec quelques unes de mes envies cadeaux donc -pour ceux qui ne savent pas ce qu'est une wishlist. Parce que si je le fais pas pour ça, je le ferai jamais. Et en plus ça n'oblige personne à rien, et ça fait aussi office de petit inventaire de mes goûts du moment, où on peut aller se balader juste pour voir, rien que par curiosité, je trouve ça assez marrant. Raison de plus.

Dis moi ce que tu veux et je te dirai qui tu es.

Catégorie: Anecdotes

Minuit moins le quart, Nicolas- de Pimprenelle et Nicolas mes voisins du dessous donc- vient sonner chez moi. Après m'avoir dit qu'il espérait ne pas m'avoir réveillée ou je sais pas quoi - visiblement pris au dépourvu par ma coupe de cheveux et ma mine ahurit il a été incapable de faire une phrase ordonnée et j'ai pas tout compris- il m'annonce ensuite qu'ils déménagent demain et qu'ils ont des trucs dans le congélo dont ils savent pas quoi faire et que donc si je les veux... ben pourquoi pas. Alors il part les chercher et moi je pense "tiens je vais pouvoir lui demander si c'est déjà reloué des fois qu'il sache"...

Quand il revient 2 minutes après il est un peu chargé alors je le fais rentrer et il dépose le tout sur ma kitchenette avant de commencer à me faire l'inventaire genre comme si on était des vieux amis -c'était très bizarre d'ailleurs- en me tutoyant tranquillement: t'as des steacks, un gigot d'agneau avec l'os -qu'est ce que je vais foutre d'un gigot d'agneau à moi toute seule j'en sais fichtre rien!- du persil et de la ciboulette hachée là tu vois -je savais même pas qu'on pouvait congeler ça- et il te reste 3 crèpes au fromage là et je sais plus quoi d'autre. Cool. Je suis un peu surprise mais je trouve ça sympa hein, ils auraient pu tout foutre en l'air après tout. Alors je lui dit au moins dix fois merci et douze fois que c'est gentil, et je le raccompagne à la porte.

Et c'est là que j'ai des envies de me coller la tête contre un mur. Il dit un "bon ben bonne nuit" en allant vers l'escalier dans le noir et moi tout ce que je répond c'est encore un dernier merci, et un "bye bye" absolument stupide. Pourquoi j'ai dit ça? Ils s'en vont demain, et au lieu de dire un truc du genre "ben bon déménagement alors" ou "bon courage pour demain"... moi je lance un petit bye bye guilleret complètement à côté de la plaque, avec un ton d'une naïveté joyeusement halucinante -genre le monde est magnifique tu veux pas la moitié de mon sandwich?- qui aurait pu faire croire que j'avais fumé un truc juste avant.

J'ai fermé la porte et je me suis traitée de cruche, y'avait vraiment de quoi. J'ai même pas demandé si c'était reloué. Le pire c'est que c'est même pas parce que je suis hyper timide genre j'étais tétanisée ou quoi, c'est juste je sais pas, chez moi y'a un truc qui fait pas contact, ou alors pas contact au bon endroit. Les réponses n'étaient pas appropriées aux stimuli... à vrai dire j'étais incapable de réfléchir à ce que je faisais ou de contrôler quoi que ce soit, c'est sorti tout seul, spontanément.

Disons les choses comme elles sont, je suis donc spontanément un peu abrutie. D'un côté je trouve ça affligeant, certes... mais de l'autre -et c'est une idée très récente- je ne peux m'empêcher de sourire en pensant que c'est vraiment moi, et que ça c'est bien.

Abrutie et fière de l'être? Presque.

Catégorie: Interludes

Etre fort c'est être vivant, vivant comme dans le contraire de mort.

Being strong it's being alive, when alive means "not dead yet".

Catégorie: Au boulot!

Au programme aujourd'hui j'avais du français, un module sur la littérature pour la jeunesse, un truc de dingue. Franchement c'est pas croyable ce que les albums pour enfants peuvent raconter. J'en reste preplexe. Je ne me souviens pas d'avoir lu, étant petite, des histoires parlant de lapins qui revenaient de la guerre, ou de l'odysée d'un chien abandonné sur la route des vacances, ou de grand-père qui meurt, et tout un tas de sujets du même genre, le genre pas drôle, version réalité du monde.

J'ai flâné un peu au rayon jeunesse de certains magasins, et j'ai pas vu non plus ce genre d'histoires. J'ai vu des histoires de petites sorcières, de grosses limaces qui veulent devenir des papillons, des histoires de bandes d'animaux ou de bandes de gamins, sans que ce soit niais ni totalement idyllique, mais rien qui ressemblait à ce dont on me parle dans mon bouquin de français. Et personnellement j'ai toujours préféré les histoires fantastiques plutôt que les redites de la cruelle vie de tous les jours.

Alors du coup je me pose des questions... est-ce que les enfants sont vraiment demandeurs de ce genre de littérature ou est-ce qu'on les en imagine demandeurs? Est-ce que finalement ils ne préfèreraient pas lire des histoires fantastiques, si on les laissait libres? Vraiment je ne sais quoi penser de cette littérature qu'on me donne à voir dans mon bouquin de français, tellement réaliste, un peu trop imprégnée de préocupations d'adultes à mon goût.

J'en viens à me demander si je ne suis pas une vieille has-been, qui n'aurait absolument pas consience de ce que sont les enfants aujourd'hui, et de leur rapport au monde, et donc à la littérature. Complètement à côté de la plaque en somme. Ou alors c'est juste que je suis une idéaliste qui se dit qu'on devrait laisser les enfants rêver. Et pas que les fants d'ailleurs...

Catgéorie: Home sweet home

Ce week-end donc, j'ai appris une -bonne?- nouvelle: Pimprenelle et Nicolas déménagent. Là cette semaine, ou la semaine prochaine je sais pas, mais très vite quoi. Pimprenelle m'a limite balancé ça en pleine figure alors que je montais mes courses vendredi soir, avec Maman. Elle était sur le pallier de chez elle, attendant visiblement une amie qui arrivait juste derrière nous, elle me dit un bonjour poli sans plus, et puis percutant que je suis peut être pas au courant, elle me balance un "au fait, on déménage la semaine prochaine, je sais pas si tu savais..."

Euh non, on m'a coupé le petit doigt la semaine dernière, du coup il peut plus me renseigner. Franchement comment elle veut que je sache qu'ils déménagent alors que je les vois jamais hein? ... Enfin bon, depuis une dizaine de jours ils faisaient pas mal de bruit, le genre je déplace les meubles à tour de bras, je comprend pourquoi.

Alors c'est une bonne nouvelle dans le sens où Pimprenelle et Nicolas étaient assez bruyants dans leur genre, pas mal de fêtes, et surtout des aller-venus à n'importe quelle heure en se contrefoutant de faire des tonnes de bruits et de discuter fort, et la sale manie de claquer les portes... ah oui ces portes qui claquent ça me... en plus du fait que, il faut dire les choses comme elles sont, nous n'avions vraiment pas d'atomes crochus. A peine le sourire pour dire bonjour et toujours à me regarder comme si j'étais je sais pas quoi. Enfin bon, une bonne nouvelle donc.

Sauf que peut être, ceux qui prendront leur place seront pires. Là ça fait réfléchir. Les voisins de Carotte par exemple, c'est un vrai cachemar. Un vrai de vrai: musique à fond à longueur de journée, ils parlent fort à longueur de journée, ils claquent les portes, les fenêtres, les portes de placards à longueur de journée et la télé est toujours poussée au max. Autant dire qu'avec des voisins comme ça, les journées seront longues.

D'un autre côté, si je me permettais un délire façonPrincesse -ou plutôt de Duchesse, private joke- je dirais qu'en fait c'est Dieu... euh ah oui c'est vrai il faut dire Janis pour faire vraiment princesse, donc c'est Janis qui s'est dit que j'allais déjà fêter mon 25ième anniversaire et que vu comment j'étais pas encore prête d'avoir une vie sociale j'allais finir par définitivement passer à côté du grand amour qu'elle m'avait prévue à la base et donc elle a décidé de virer Pimprenelle et Nicolas pour faire emménager l'homme de ma vie juste en dessous de chez moi, histoire que je loupe pas le coche comme une conne. Elle facilite un peu plus le destin quoi. Comme ça je le croiserai quand je suis super habillée de la mort pour aller faire mon footing et il se dira "cette nana est super canon!" et ensuite il me croisera quand je suis habillée cool pour aller au ciné et il se dira "cette nana elle se prend pas la tête"... et je n'aurai plus qu'à laisser agir mon charme légendaire. Ben quoi?! J'ai dit que je me tapais un délire façon Princesse z'allez pas faire chier hein? Ben oui quoi... je le fais jusqu'au bout et dans les règles de l'art -clin d'oeil!

Bon redescendons sur terre, il y a de grandes chances que ce soit un couple de Pimprenelle et Nicolas bis qui prennent la place. M'en fous complètement, pourvu qu'ils soient pas trop chiants, et juste un peu plus sympas que ceux là. Je me demandais si c'était à cause de moi qu'il n'y avait pas un bon feeling entre nous -cherchez pas à comprendre j'ai toujours l'impression que c'est ma faute, faut dire que je suis catholique- mais visiblement non. Parce qu'hier soir, Carotte est venu me rendre visite et il a croisé Pimprenelle. Quand Carotte vient, il sonne toujours à la porte en bas, même si celle-ci est déjà ouverte, juste pour dire qu'il arrive. Mais à cause des allées-venues du déménagement sans doute, Pimprenelle était dans le hall en bas et avait laissé la porte ouverte. Alors elle demande Carotte qui rentre "c'est toi qui vient de sonner?" limite aimable d'après ce que j'ai compris. Il répond que oui et elle lui fait remarquer que c'était déjà ouvert, genre si t'es pas débile je vais quand même considérer que tu l'es. "Oui j'ai vu mais je sonne quand même" ai-je entendu répondre Carotte, impassible. Quand il est arrivé chez moi je lui dis "alors t'as croisé ma voisine?" et alors il me répond "je comprend qu'elle te regarde bizarement, c'est elle la bizare!"

Je lui laisse le mot de la fin, parce que j'aime bien sa façon de voir les choses. Reste plus qu'à voir à quoi ressemblera l'homme de ma vie...

Catégorie: Au boulot!

Je viens de finir un de mes bouquins de français... c'est génial. Bon d'accord je me suis pas non plus trop crevée hein, il était pas loin de la fin, mais bon fallait quand même se le colter jusqu'au bout. Ce qui fait qu'avec tout ça il ne me reste plus qu'un bouquin de maths et un autre de français à finir pour atteindre le premier pallier de ma préparation au concours -concours de professeur des écoles pour ceux qui sont nouveaux- visiblement à peu près dans les temps, ou alors avec juste une petite semaine de retard. C'est pas mal du tout.

Ensuite il va fallloir passer à la suite. Pour les maths et français faudra entammer l'étape de digestion, c'est à dire me coltiner encore d'autres bouquins pour revoir toutes les notions et me faire des fiches mémo tout ça. Il me reste deux devoirs à faire, un de chaque, et faudra les faires sérieux puisque c'est les deux derniers, et qu'en plus en maths j'ai eu une note minable à celui renvoyé juste avant. Le correcteur s'est énervé sur ma copie comme pas permis... et je crois qu'il a eu raison, vraiment minable le truc. J'avais un peu torché l'affaire, bien fait. Au moins je sais que si je fais pareil au concours, ben je me ferai allumer. J'en ai bien pris note dans mes petits papiers. 

Pour les autres matières, ben il s'agira d'attaquer sérieux, même si j'ai déjà un peu commencer, mais juste un peu. D'ailleurs après cette petite pause où je vais sans doute aligenr quelques posts, je vais tenter de finaliser ma création d'art plastique pour mon premier devoir de cette merveilleuse matière qui va, je le sens, me donner des angoisses avant longtemps.

Enfin voilà, ça fait du boulot en prespective, beaucoup de boulot, et là tout de suite ça me rappelle une expression que j'ai entendu l'autre jour à la radio et que j'ai trouvé pas mal: et ben on n'a pas le cul sorti des ronces.

Pour sûr, c'est mon cas. Et ça pique.

Catégorie: Soundtrack Lyrics

Gladys Knight & The Pips - Midnight train to Georgia

L.A. proved too much for the man
(too much for the man)
(He couldn't make it)
So he's leaving the life he's come to know
(he said he's going)
He said he's going back to find
(going back to find)
What's left of his world
the world he left behind
not so very long ago
oh yeah

He's leaving
(leaving)
on that midnight train to georgia
(leaving on a midnight train)
oh yeah
oh ya'll
Said he's going back to find
(he's going back to find)
a simpler place and time
(and when he takes that ride)
yes he is
(guess who's gonna be right by his side)
I'll be with him
(i know you will)
on that midnight train to georgia
(leaving on a midnight train to georgia)
(whoo whoo)
I'd rather live in his world
(live in his world)
than live without him in mine
(world, world)
(it's his, his and hers alone)

He kept dreaming
(dreaming)
that one day he'd be a star
(a superstar but he didn't get far)
But he sure found out the hard way
that dreams don't always come true
(dreams don't always come true)
oh no
(uh uh no uh uh)
So he sold all his hopes
and he even sold his own car
And bought a one way ticket back
to the life that he once knew
oh yes he did
he said he would

I know he's leaving
(leaving)
on that midnight train to georgia
(leaving on a midnight train)
oh yeah
oh ya'll
said he's going back to find
(he's going back to find)
a simpler place and time
(and when he takes that ride)
yes he is
(guess who's gonna be right by his side)
I've got to be with him
(i know you will)
on that midnight train to georgia
(leaving on the midnight train to georgia)
(whoo whoo)
I'd rather live in his world
(live in his world)
than live without him in mine
(world, world)
(it's his, his and hers alone)

he's leaving
(he's leaving)
on a midnight train to georgia
(leaving on a midnight train)
oh yeah
he said he's going back to find
(he's going back to find)
a simpler place and time
(and when he takes that ride)
(guess who's gonna be right by his side)
I've got to be with him
(I know you will)
on that midnight train to georgia
(leaving on a midnight train to georgia)
(whoo whoo)
I'd rather live in his world
(live in his world)
than live without him in mine

(world, world)
(is his, his and hers alone)
(world is his,his and hers alone)
(all aboard)
(one world)
(her man, his girl)
I've got to go
(all aboard)
I've got to go
(one world)
I've got to go
(her man, his girl)
I've got to go
(all aboard)
I've got to go
(one world)
I've got to go right now
(her man, his girl)
(all aboard)
(one world)
(her man, his girl)
(all aboard)
(one world)
(her man, his girl)

Catégorie: Anecdotes

Depuis une semaine, voir plus, mes manuscrits sont dans leurs enveloppes, avec l'adresse dessus et tout et tout, mais à chaque fois que je sors j'oublie de les prendre pour les poster. C'est symptômatique.

En fait je crois qu'ils sont tellement parfaits comme ça, gentillement posés sur l'étagère, les uns sur les autres en un petit tas satisfaisant, que j'ai pas envie de tout gâcher en les postant, et en recevant ensuite les lettres types "désolé mais on ne publie pas ce genre de production", le genre de courrier qui même si vous ne vous faisiez pas trop d'illusion au départ seront forcément des douches froides, un peu de plomb dans l'aile. Faudra les digérer, et puis faire avec, persévérer. Alors que le petit tas sur le coin de l'étagère, ben il est vachement gratifiant lui, même si quelque part, le but n'est pas atteint.

Bon aller, j'arrête mes enfantillages et demain je les poste.