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30 octobre 2004

Catégorie: Au boulot! Finalement hier j'ai réussi

Catégorie: Au boulot!

Finalement hier j'ai réussi à finir mon devoir de maths. Je vais avoir une salle note, mais comparé au plaisir de savoir qu'aujourd'hui samedi je n'ai pas à me pendre la tête sur ce foutu devoir, ben la mauvaise elle peut venir, je l'attend!

Sans rire, va quand même falloir que je bosse pour rattraper le retard de la semaine, mais c'est tranquille, j'ai toute la journée pour rêvasser et mes traîner mes pages de maths... et si je faisais du français pour changer hein? Oh oui! Du français! Quelle merveilleuse idée! Je n'aurai jamais osé le demander...

Ben quoi j'essaie de rendre ça plus excitant, c'est tout.

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30 octobre 2004

Other the rainbow

Catégorie: Bright Side

Touch down Baby! Quand je l'ai dans le sang, c'est d'enfer. Ca plane, ça plane, le pilote a lâché les commandes et rendu l'âme, les armes, la totale. Y'a plus personne à l'adresse indiquée, c'est que du surplus, derrière la porte un tas de fringues qui monte jusqu'au ciel, et des nuages, et des parapluies. Quand je l'ai dans la tête ça décolle, balancer comme en plein vent, la corde qui tangue, et à sauter, à la mer, jeter la bouteille quand l'alcool est dans les veines, qui coule à torrent, rapide, les cailloux que je charie dans mon sillage, la mousse le long des férailles qui rouillent, je roule, je roule, ou c'est mon sang qui cascade et je baigne dedans...

 

Quand je l'ai dans le sang, c'est d'enfer. Je me sens bien, intouchable, capable du meilleur et seulement du meilleur, d'ailleurs il n'y a plus que ça au bout de mes doigts. J'allume des mondes rien qu'en y pensant, et je suis tranquille. J'étire des arcs en ciel psychédéliques comme on délave les envies, ça brille, ça brûle, ça ennivre.

 

Parce que je suis crevée, parce que je suis au délà de tout le reste, que j'ai éteint le radar et que vole en manuel, au dessus d'un océan qui se délie au ras de mes ailes, à grande vitesse, et pour un peu j'aurai presque l'impression que c'est moi qui le déroule. Parce qu'il n'y a rien devant, alors je désarme, je lâche les bombes et les amarres, en haute mer, par le fond, avec les grands moyens, puisque tout est parfait.

 

Touch down Baby! Quand je l'ai dans le sang, ce rugissant bonheur victorieux, c'est d'enfer...

 

                                                                    Skyburst by Lisa and Carl Sloan

29 octobre 2004

Et avec ça ce sera...?

Catégorie: Au boulot!

Pfffffff... passer son vendredi soir en tête à tête avec des racines carré de deux, j'en avais rêvé... En plus elles sont pas causantes, mes racines carrés. Du coup je crois que j'aurai une très mauvaise note à ce devoir de maths. Mais j'en ai rien à faire! Ouais moi aussi je peux être une rebelle si je veux!

Tu parles d'une rebelle, maintenant y'a les divisions...

29 octobre 2004

Rock'n Roll

Catégorie: Petits Bonheurs

Au fil de mes déambulations virtuelles sur le net, je passe de blog en blog, je lis des bouts de vie, et si bien souvent il n'y a rien de très marquant, parfois je suis frappée par la force de certains de ces morceaux de vie, par la force de ceux qui les écrivent.

Il ne s'agit pas de raconter des choses exeptionnelles, des histoires démentes, de gens qui auraient des vies exraordinaires. Rien de tout ça. Je parle de gens qui affrontent la vie, qui la transpirent, qui se battent, comme des grands, avec la force du désespoir ou de l'espoir, quelque chose de terriblement humain qui moi me laisse admirative. Ces morceaux là, ils me collent un fer chaud sur le coeur, concentrés de bile et de vapeur d'alcool, d'un monde qui tourne, d'un mal difficile dont on joue avec adresse, de courage aussi. Et ça va vite, ça va fort. Quelque chose de pur et de virtuose, sans le faire exprès. Il y a du panache là dedans, oui ces êtres là ont du panache.

J'ai toujours admiré ces vainqueurs en galère, ceux qui ont la beauté de la gloire au fond des yeux, la grandeur de la vie scellée au corps. Papillons qui se perdent parfois, se sacrifiant eux même à bout de force, mais qui veulent jusqu'au bout, se brûlant les ailes, se brûlant les yeux, au moins eux pourront-ils dirent qu'ils avaient tellement envie qu'ils ont eu le courage de vouloir. Ils ne seront peut être pas les rois, la faute à pas de chance, sauf qu'ils ont ce que d'autres n'auront jamais. Ils tiennent là où d'autres ne parviendront pas, ils auront été brillants là où nous n'auront été que pleutres et petits. Et on devrait le leur dire. On devrait leur dire de s'accrocher, on a envie de leur hurler d'y croire et de vouloir encore, leur dire qu'ils nous scotchent, qu'ils nous soufflent, qu'ils nous donnent envie à nous, d'en vouloir encore plus. Que c'est de la force, brute.

Ils sont vivants, ils le transpirent, et rien que pour ça on a envie de se frotter à eux. Rien que pour ça, je la lis elle avec le coeur qui bât.

29 octobre 2004

Quand je serai grande, je serai un brigand.

Catégorie: Littérature

En lisant les derniers posts de Maître Hérisson, j'ai soudain eu envie de parler littérature. Mais pas seulement de parler des derniers bouquins que j'ai lu non, plutôt parle des livres qui m'ont marquée, depuis que je sais lire et même avant. Petit voyage dans un univers...

Le premier livre dont je me souviens, LE livre, celui qui me revélait un monde parralèle, comme une clef ouvrant une porte magique, c'est celui qu'une de mes maîtresse de maternelle avait choisi de nous conter, un grand classique de la littérature enfantine puisqu'encore aujourd'hui il est édité et réédité, pour preuve je suis encore tombée dessus en faisant les courses cet aprem: "Les Trois Brigands" de Tomi Ungerer. J'aime tellement ce livre qu'on me l'a offert l'an dernier à noël, même si c'est un livre pour enfant, pour moi c'est un trésor, un vrai. Ces trois brigands sont les premiers personnages imaginaires qui ont réellement pris corps dans mon esprit, qui se sont retrouvés vivants dans mon monde à moi, et en les suivant j'ai découvert une autre réalité, alternative, quelque chose qui tient vraiment du merveilleux. Encore aujourd'hui j'en suis persuadée: ce livre est magique.

Après cette amorce, avec l'école primaire, je suis vite devenue une vraie accro de la lecture. Et j'en viens à ce qui m'a donné envie de faire ce petit inventaire, un auteur que j'ai adoré et que j'adore encore, là encore un merveilleux souvenirs de lecture: Roald Dahl. Pour "Mathilda" bien sûr, et surtout pour "La potion magique de George Bouillon". Sans doute le premier auteur de fantastique que j'ai jamais lu! A côté de ça, mon premier vrai roman, celui bien épais comme les grands, c'était La lune derrière les granges" de Erwin Moser. Avec lui j'ai des souvenirs de vacances quelque part dans un chalet en montagne, et la fierté d'être parvenue au bout de ces quelques centaines de pages, avec plaisir, et impatience.

Et comme j'ai toujours aimé jouer, j'ai englouti une quantité incroyable de ces livres dont on est le héros, ceux pour les petits d'abord sous forme d'albums illustrés, et en grandissant je suis passée à la gamme au dessus, avec une nette préférence pour les quatres opus de la collection sorcellerie: "Les collines maléfiques- La cité des pièges - Les septs serpents - La couronne des rois" tout ça par Steeve Jackson. Ceux là je les ai joué avec mon petit frère à l'arrière d'un camping car durant des vacances d'été dans les Pyrennées.

Et puis au hasard d'un tas de bouquin qu'on avait donné à mes parents, je suis tombée amoureuse. Littéralement amoureuse d'un héros de roman, Le Prince Eric, de Serge Dalens. Tellement amoureuse de lui que je n'ai jamais lu le dernier tome, qui relate la mort d'Eric. Et j'ai été triste pendant une semaine rien qu'à l'idée qu'il pouvait être mort. Hallucinant peut être, mais allez comprendre... et imaginez aussi ma joie quand un jour au détour des rayons du cdi de mon collège, je tombe sur un gros pavé signé Sege Dalens, un tome du Prince Eric dont l'existence m'avait échappé, et que j'ai dévoré en quelques jours. De tous mes héros de romans préférés, Le Prince Eric est celui qui vient juste après Les Trois Brigands.

Il y a eu d'autres bouquins attrapés sur les étagères du cdi, les premiers livres que j'ai acheté après tellement j'avais aimé. "Ganesh" et "Les 79 carrés" de Malcolm J. Bosse, le deuxième m'ayant marqué plus que le premier d'ailleurs. Ceux là sont vraiment les premiers livres que j'ai voulu acheter, posséder, le début d'un trésor de guerre.

Ensuite, tout ce corce. Comment est-ce que ça a commencé? Par des vacances encore, où j'avais emporté "L'Armée des Ombres" de Kessel, qui n'a pas fait long feux. Forcément, quand on a 16 ans et qu'on déteste la plage à quoi passe-t-on son temps en vacance au bord de la mer? Ben à lire. Sauf que j'avais plus rien à lire après ça. Alors au détour du pitoyable rayon presse d'un minuscule supermarché de campagne, je choisis au hasard des bouquins de poches. ca sera le carton plein: dans ma poche en plastique ce jour là, rien d'autre que "Ca" de Stephen King, et la triologie du "Manitou", de Graham Masterton. Je ne savais absolument pas qui était King, pour une rencontre ce fut un rencontre. Aujourd'hui il est sans conteste un des auteurs que j'admire le plus. Avec une préférence pour des opus comme "Marche ou crève", "La peau sur les os" ou "Sac d'os". Tous ses livres ne sont pas bons, mais oh oui il a un tuc d'enfer ce gars là! Lui il m'a donné envie d'écrire, pour de bon.

Après ce fut l'escalade. Je n'ai plus lu que des bouquins dans ce genre là, le genre terreur, durant tout mon lycée, et une bonne partie de la fac. Pas très brillant question culture littéraire, quand les autres que je fréquentais lisais Kundera ou Celine, j'en passe et des meilleurs, moi j'avais le nez scotché dans des histoires de momies, de vampires ou autres... Pour ma défense je dois d'ailleurs avouer que je n'ai jamais lu Anne Rice. Mais tout Masterton y ait passé.

Pourtant je n'ai pas lu que des navets non plus. Au détour des affres du manque, quand je n'avais rien d'autre sous la main, il m'est arrivé de m'attaquer à des livres que je n'aurai jamais lu sinon, et qui ont été de vrais petits bijoux. C'est le cas de "Nana" de Zola, le seul Zola que j'ai jamais lu. Une pensée spéciale pour "La vie devant soi" de Romain Gary, tellement fort et sensible, tellement juste, qu'il m'a laissé une impression de se balancer au bout d'un fil, et que l'impression dure encore, des années après. Et puis aussi "Les yeux d'Elsa" d'Aragon, acheté pour l'anniversaire d'une amie, et que j'aurai presque voulu garder tellement c'était beau.

Pas si loin, il y a ce bouquin acheté encore au hasard d'un supermarché "La loi du plus faible" de John Grisham, celui que j'ai lu sur les bancs du jardin public quand je séchais les cours à la fac. Encore un fort en thème que je découvre sur le tas, et qui me redonne goût au polar. Et puis toujours mes histoires de vampires avec Laurell Hamilton, je peux pas m'en passer j'vous dis! Dans le même genre d'idée, si la mort vous tracasse ou vous intrigue, y'a un livre très particulier que j'ai beaucoup apprécié "Les chairs de la mort" de Louis-Vincent Thomas.

Après tout ça que dire encore. Mes dernière découverte se nomme Lovecraft, comme quoi rien n'est jamais perdu, et d'autres bouquins que j'ai acheté mais pas encore lu. Il y a eu aussi "HellBoy" du côté des bds. Du coup je découvre ce monde là, celui de l'image, que je n'avais jamais vraiment exploré.

Il y a aussi les auteurs que j'aime, mais que je n'ai jamais vraiment lu. Allez comprendre là aussi. Saint-Exupéry et Nietsch sont deux de mes préférés. Il me faudrait du temps et sans doute aussi un peu de courage pour faire plus que de ne lire que quelques lignes piochées au hasard dans leurs oeuvres diverses. Victor Hugo, également. Jack Kerouac. Edgard Allan Poe. Ionesco.

Pour finir, je me dis que je ne lis pas assez, plus beaucoup. Dommage. Quand je pense à tous ces livres que je ne lirais jamais. Mais pour vraiment finir comme il se doit, il faut aussi parler de la Bible, posée quelque part au milieu de tous mes bouquins, incroyable mine d'or à elle toute seule. Et parler bien sûr des trois livres qui ne quittent pas le pied de mon lit: le petit robert, le petit larousse, et mon dico des synonymes.

Et aussi de ce livre, le mien, celui que j'écris. Et tous les autres que j'ai dans la tête. Et de l'incroyable rêve de voir un jour mon nom sur la couverture d'un de ces livres en vitrine, d'un de ces bouquins en rayon. Mon nom, sur une couverture de carton. Ma mère me disait l'autre jour que c'est de la vanité, de l'orgueil mal placé. Ce à quoi j'ai répondu que ça n'avait rien à voir.

Mon nom sur un de ces tas de mots, sur ces tas de pages, sur un bout de carton, ça voudra seulement dire que je suis passée de l'autre côté. Que je suis un brigand. Pour de vrai.

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29 octobre 2004

L'étranger sur le pallier

Catégorie: Anecdotes

Ce soir il y a un sfd qui dort devant ma porte. Etrange cohabitation que de le savoir là sur mon pallier, sans l'avoir vu, et de savoir que je vais dormir à quelques mètres de lui, même pas.

A minuit et demi, j'ai entendu des bruits dans la cage d'escalier. Avec l'habitude, on fait la différence entre les bruits normaux qui n'attirent même plus vraiment l'attention, et les bruits bizarres, l'agitation différente, quelque chose d'autre. C'était ça. C'était quelque chose d'autre, quelqu'un d'autre. Quelqu'un que j'ai entendu essouflé juste derrière ma porte, qui a rallumé puis éteind la minuterie de l'escalier plusieurs fois. Ca a tourné un peu, j'ai cru à un voleur, même si les voleurs n'allumeraient sans doute pas la lumière, allez savoir ils ne sont pas tous très futés, et certains ne doutent de rien... mais au bout d'un moment à écouter la respiration et puis le tournement et retournement de quelqu'un qui descend des marches, les remonte, tourne, éteins, rallume... au bout d'un moment j'ai fini par comprendre: il cherchait un coin. Et comme je ne suis pas stupide, j'ai vite fait le rapprochement. On est au mois de novembre presque, les nuits se font fraîches, la porte d'entrée de mon immeuble de plein centre ville reste souvent ouverte le nuit, mon appart est sur le dernier pallier tout en haut, tranquille... et comme pour confirmer mes déductions, l'odeur qui passait sous la porte, mélange de crasse et de tabac froid, caractéristique bien sûr.

Il y a un sdf sur mon pallier. Je me suis dit que peut être je pourrais sortir, lui faire "oust là!" parce que c'est trop étrange de la savoir qui dort juste là, à portée de bras, de voix, à portée de respiration. Et puis après? Il ne me gène pas, il ne fait pas de bruit, pour peu j'oublierai presque qu'il est là. Alors j'ai décidé de le laisser passer la nuit ici, à l'abri du froid, mon pallier n'est pas si mal je vous jure et de loin comparé à d'autres endroits. Sans doute que demain quand je me léverai sur les coups de cinq heures de l'aprem il aura disparu et depuis longtemps. Je ne saurai jamais vraiment qui était l'homme dormant derrière la porte.

Mais je l'entend respirer. Je l'ai entendu faire son coin, comme un animal, et comme un animal j'ai attendu de voir s'il empiétait sur mon territoire... un peu quand même, il est sur mon pallier. La différence cependant, c'est que je ne suis pas un animal, et lui non plus. Quelque part il a bien le droit à ce petit coin de moins pire.

Est-ce que c'est ça vivre en bonne intelligence? Je n'en suis pas sûre. Je ne suis même pas sûre de savoir ce qu'il y a à tirer de cette rencontre qui n'en est pas vraiment une. A moins que...

Vivre et laisser vivre.

28 octobre 2004

Allo Maman Bobo!

Catégorie: Anecdotes

Y'a eu une super explosion y'a presque une heure de ça... une vraie explosion. Tout l'appart a tremblé, j'ai cru que ça avait sauté au rez de chaussée. J'étais morte de peur! Premier reflexe c'est d'ouvrir la porte pour voir ce qui se passait dans la cage d'escalier: rien. Ok alors c'est pas ici que ça vient de péter. C'est déjà ça. D'une oreille je guette les sirènes de pompiers, police ou autre, mais rien de probant. Je me hisse par le velux de la salle de bain pour voir un peu sur la place, pas vraiment d'agitation apparement. Sauf que vraiment ça a sauté quelque part, et pas loin.

Quelques minutes après, du raffut chez les voisins, qui avaient des amis ce soir... j'ouvre discrètement la porte pour les écouter qui discutent sur le pallier. Oui vraiment y'a eu une explosion, pas loin, apparement pas de blessés, c'est tout ce que je comprends, je me renferme chez moi, pas rassurée. Je suis pas du genre à avoir peur des attentats et tout le tintouin, c'est juste que ben c'est pas agréable de réaliser dans ces cas là qu'on est tout seul chez soi. Tout seul quoi qu'il se passe, même la pire des galères. Ca vous refroidit, je vous jure.

Les voisins sont sortis, puis revenus tranquilles et se sont couchés. Donc c'est que y'a rien de grave. Je me détends un peu. Et là sur le site de l'afp je lis:

Explosion
BORDEAUX - 23:31 GMT
Explosion à proximité de la mairie de Bordeaux: dégâts matériels

Alors c'est ça. Ouf! Ben oui maintenant je suis rassurée, je vais pouvoir reprendre mon épisode de Charmed là où il en était... sauf que maintenant je le sais, que s'il arrive quelque chose, je suis toute seule.

27 octobre 2004

Ours polaire

Catégorie: Au boulot!

Je tourne en rond depuis que je me suis levée. Déjà les journées qui commence comme ça, je veux dire où le premier geste que je fais en sortant du lit c'est d'allumer le chauffage, déjà ça commence mal. Je suis un petit animal pétrifié par la grisaille et le froid, le genre qui reste planqué au fond de son trou et qui rumine. Pitoyable. Pas de super nhumeur non plus.

Va quand même falloir que je me secoue, je vais pas pouvoir rester là à ne rien faire toute la sainte journée, ou plutôt toute la sainte soirée vu l'heure qu'il est hein, et même une bonne partie de la nuit. Faut que je bosse, déjà que je bosse pas des masses en vitesse de pointe, que je suis lente à faire pâlir d'envie un club de retraités de tortues, que je bosse avec la télé allumée ce qui réduit considérablement et le rendement et la qualité de la production, manquerait plus que j'en fiche plus une rame pour que ce soit définitivement officiel: je suis nulle.

La journée vient à peine de commencer pour ma part, donc j'ai encore une chance de rattraper ma nullitude du jour, avec un peu de secouage de neurone... encore faudrait-il que je les motive mes neurones. Parce que là ils sont tous planqués au fond de leur sac de couchage, et ils ont pas l'intention de mettre un orteil dehors...

Parce que p'tain on se les gèle ici!

27 octobre 2004

Zombis

Catégorie: Poésie

Qui dira que nous étions jeunes?

Quand toutes nos heures auront passé,
Des fils que l'on tire d'une étoffe,
Une par une,
Défaisant la trame, le motif.

Qui dira ce que nous étions?

Si chatoyants dans nos manteaux,
Et nos sourires
Tranchants comme du verre,
Dans l'éclat blanc des jours heureux.

Quand auront fuit toutes nos folies,
Et l'ivresse des nuits blanches,
Tarie,
Evaporée aussi, la fraîcheur de nos peaux.

Qui dira comme nous étions beaux?

Que les jours qui venaient étaient des promesses
Et que nous les avons dévorés,
Avides de leurs sens,
Dans la plénitude de nos certitudes.

Qui dira que nos couches étaient gorgées d'amour, et d'envie?

L'ardeur que nous avions à être éphémères,
Consummant les alcools.
Les vapeurs sucrées de notre arrogance
Qui n'en finissait plus d'éblouir nos yeux.

Qui dira ce que nous avions au coeur?

Nos maux que l'on fuyait, ceux que l'on savait en devant.
La peur qui se dissipait dans le café trop fort.

Qui dira nos mains cripées aux revers des cols,
Pour retenir

Une vie qui n'était pas vraiment la nôtre,
Et qui s'en va quand même.

Qui dira que nous étions vivants?

26 octobre 2004

Tes bas tombant sur tes chausettes...

Catégorie: Petits bonheurs

Depuis ce matin, chaque fois que je passe devant un miroir c'est le fou rire... pour cause de coiffure à l'iroquoise! Sans déconner, je me suis couchée les cheveux mouillés hier soir et aujourd'hui l'effet est redoutable. C'est même plus du "saut du lit" c'est carrément danse avec les loups! Au moins je me fais rire chaque fois que je croise mon image, c'est déjà ça... parce que j'ai trop la flemme pour chercher mon spray coiffant et de toute façon personne me voit alors...

C'est trop bon le laisser aller!

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